Deux ans après l'échec de la conférence de Copenhague, le protocole de Kyoto sur la réduction des gaz à effet de serre s'éteint à petit feu dans l'indifférence. La conférence de Durban sur le climat s'ouvre lundi après une année rythmée par les blocages diplomatiques et le refus des pays de s'engager.
Retour, avec retard, sur L'Ordre et la morale, sorti en salle le 16 novembre. C'est que l'actualité de Mathieu Kassovitz est double : ce film, et le making of interdit de Babylon A.D. Deux bonnes surprises, qui font la paire.
Pendant que les Égyptiens manifestent, que les Tunisiens réunissent leur assemblée constituante et que la Libye s'apprête à juger le fils Kadhafi, le président du Yémen va faire ses valises et le roi de Bahreïn écoute un rapport qui met en cause ses forces de sécurité dans la répression sévissant au Royaume.
Le Parti de la justice et du développement annonce avoir remporté au moins 100 sièges lors des élections législatives anticipées de vendredi. Un scrutin marqué par 55% d'abstention et avec peu d'enjeu, le roi gardant la plupart de ses prérogatives.
La proposition du candidat socialiste de recréer 60.000 postes dans l'éducation nationale en cinq ans continue de plomber sa campagne: après les atermoiements quant au financement de la mesure, c'est la capacité même de recruter si largement qui pose question. Son équipe cherche des pistes pour sortir de l'impasse.
Moins d'une semaine avant la séance inaugurale de l'Assemblée constituante, le débat public tunisien reste focalisé sur la querelle laïque/ religieux, et élude des questions économiques et sociales pourtant au cœur du processus révolutionnaire.
Mardi soir, socialistes et écologistes ont dévoilé leur accord pour 2012. Il promet quelques avancées écologiques, dont le développement des énergies renouvelables, la limitation à 50% de la part du nucléaire en 2025 et une contribution climat énergie. Derrière ce texte, se cachent des controverses toujours vives sur le nucléaire et le modèle énergétique français. Explication des points les plus sensibles.
La décision de la Ligue arabe de suspendre Damas de ses travaux a été largement saluée. La Turquie compte elle aussi faire pression. Mais face à un régime intransigeant et une Ligue désunie, une guerre d'usure se dessine.
Vous n'avez jamais entendu parler du «compte de substitution» du FMI? Normal, il n'existe pas. Hélas, parce que ce mécanisme imaginé il y a 40 ans est l'outil qui permettrait à la zone euro de surmonter la crise en cours. Analyse.
Les établissements financiers ont remplacé les électeurs ; les bourses ont remplacé les partis ; les banquiers et les technocrates ont remplacé les chefs d'Etat et de gouvernement. Depuis une semaine, nos démocraties s'effacent devant les coups d'Etat des marchés. Alors que sauver l'Europe veut dire revenir devant les citoyens.