Mesure après mesure, le premier ministre hongrois construit un régime autoritaire. On peut faire le pari du pire : un Orbán allant jusqu’au bout de son programme de concentration des pouvoirs, s’appuyant sur une extrême droite néo-nazie, et envoyant balader le reste du monde. Mais on peut aussi espérer un mieux avec la fin de cette désastreuse expérience. Explications.
Dimanche soir, Nicolas Sarkozy n'était toujours pas candidat (« mais ça approche ») et a semblé oublier qu'il était président depuis cinq ans. C'est pourtant un « président-candidat » qui s'est exprimé pendant une heure en direct sur huit chaînes de télévision, déroulant sa stratégie électorale et fustigeant « l'arrogance » de son adversaire socialiste.
A quelques semaines de la présidentielle, le chef de l'Etat a annoncé plusieurs mesures, dont l'introduction d'une TVA sociale qu'il a longtemps rejetée. Au risque de l'impopularité et de l'inefficacité. D'autant que les plus importantes n'entreraient en vigueur... qu'après la présidentielle.
Élections, sanctions, répression et mouvements sociaux… Un an après les premiers soulèvements tunisiens et égyptiens, la faille politique qui s’étend du Maroc au Pakistan n’en finit plus de se creuser. Petite revue des bouleversements à venir.
L'euphorie qui a gagné les marchés et les responsables politiques depuis un mois ne va pas tarder à se dissiper. Contrairement aux annonces, la crise de la zone euro est loin d'être réglée. La Grèce est dans une impasse. Et le Portugal emprunte le même chemin qu'Athènes.
A bien regarder les programmes économiques de Hollande et Bayrou, leurs propositions s’inspirent d'une philosophie voisine. Sauf en quelques domaines symboliques, comme ceux de la fiscalité ou de la protection sociale. Tour d'horizon.
«Acheter français». «Produire français». Les candidats à la présidentielle entendent tous réindustrialiser la France. Mais il faudra bien plus que des cocoricos pour y parvenir.
Quatre jours après son discours du Bourget, le candidat socialiste a renoué avec le réalisme social-démocrate au moment de dévoiler son programme présidentiel, soucieux d'apparaître « crédible et responsable » face à la situation financière.
Le candidat socialiste a déroulé, pendant une heure et demie dimanche, les principaux axes de sa campagne, « le rêve français ». Il s'en est surtout pris au monde de la finance, son « véritable adversaire », annonçant une série de mesures comme l'encadrement des bonus dans les banques ou la création d'une agence européenne de notation. Son objectif : que les Français « vivent mieux en 2017 qu'en 2012 ».
Le FMI veut porter sa capacité de prêter à 1000 milliards de dollars pour pouvoir aider la zone euro. L'affaire n'est pas encore bouclée mais c'est sans doute un tournant dans le déroulé de la crise financière. Il est enfin acté qu'il s’agit d'une même crise mondiale et qu'aucun pays ne peut se laver les mains de ce qui se passe en Europe.