Les Guignols, la promotion de François Brottes et la rixe du Bikini de Reims viennent d’occuper les Unes de l’été. Apparemment sans rapport les uns avec les autres, ils racontent au fond la même histoire.
Le parlement d’Athènes doit se prononcer avant mercredi sur de nouvelles mesures d’austérité, tandis que le FMI et la BCE sont remboursés par l’État grec, avec le prêt d’urgence alloué par l’Europe. L’accord signé le 13 juillet bouleverse de fond en comble les marqueurs politiques, des ultralibéraux à la gauche radicale.
Nicolas Sarkozy, qui ne manque jamais une occasion de manquer une occasion, s'en prendra-t-il au 14 Juillet ? Quel beau débat clivant et sans tabou en perspective ! Petite fiction annonciatrice de la réalité, tant le pire s'avère sûr avec “Les Républicains” cataclysmiques, sur fond de crise systémique…
Premier ministre lors du premier épisode d'une crise qui n'en finit plus de rebondir, Raymond Barre était un politique par hasard, rappelle la biographie qui paraît. Meilleur dans l'usage du pouvoir que dans sa conquête, il a illustré malgré lui la propension des électeurs français à choisir des hommes qui excellent dans la compétition électorale mais se révèlent ensuite incapables d’en faire quoi que ce soit d’utile pour le pays.
Aujourd'hui, Didier Porte se dit que vu l'accueil réservé ici aux migrants, « elles ont sacrément besoin d'être arrosées les racines chrétiennes de la France ! ».
La Parisienne Libérée met en musique le rapport Popelin qui veut introduire une « interdiction administrative de manifester ». Elle se penche sur le parcours de Frédéric Oudéa, directeur de la Société générale. Elle revient sur l'image de cet enfant scanné dans une valise, exhibée pour les besoins de la propagande du ministère espagnol de l'intérieur.