Quelques paragraphes pour essayer de sauver Grace de Monaco, présenté mercredi en ouverture du 67e Festival de Cannes et sorti en salle le même jour. Le sauver non pas au nom de sa qualité mais au nom de ce qu'il dit de l'état du biopic, de Nicole Kidman et, au-delà, des rapports actuels entre représentations cinématographique et politique.
Dans le troisième long-métrage de Céline Sciamma, l’enjeu du genre est non seulement central mais est également pensé comme un enjeu national, politiquement et cinématographiquement.
Marseillaise et budget militaire : l’UMP s'agite à quelques jours des élections européennes. Deux polémiques différentes mais qui révèlent le même symptôme : pour combattre un pouvoir socialiste au trente-sixième dessous, la droite classique n’en finit plus de descendre au sous-sol.
Cette semaine, la Parisienne Libérée chante la vacuité d'une Europe capturée par un néolibéralisme vieillot et socialement violent. Et l'écho lui répond : hé oh ! Chronique vidéo.
Shakespeare, avec son monstre qui s'accomplit dans le régicide et l'infanticide, nous parle à quatre siècles de distance. Ariane Mnouchkine et sa troupe en font l'ensorcelante démonstration.
Mots, revue à la croisée de la politologie et de la linguistique, consacre sa dernière livraison aux livres des journalistes politiques. Par la grâce d'une distance universitaire, à la fois gage de hauteur et de myopie, une clique clinquante en prend pour son grade...
Cette semaine, La Parisienne Libérée invite Jérémie Zimmermann pour chanter le lobbying européen – l'art de faire des amendements devant un verre de bière ! Datalove #3.
Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu ? fait un carton en salle : cinq millions d'entrées en trois semaines. Christian Clavier et Chantal Lauby y sont un couple de bourgeois cathos gaullistes dont les quatre filles épousent respectivement un Juif, un Arabe musulman, un Chinois et un Noir. Un film dont le seul propos est de dire que la France doit assumer son racisme en plein jour.