Cette semaine, Didier Porte s'inquiète : la politique étrangère, notre seule bouée de sauvetage dans l'océan des renoncements hollandais, chavire à son tour.
Des milliers de supporters argentins occupent Rio de Janeiro et déploient leurs banderoles : « Dieu est Maradona, le Pape est François, le Roi est Messi ». Depuis 1950, la concurrence entre les deux pays n'a jamais cessé. Et les Brésiliens sont tous d'accord : « Gagner c’est bon, mais battre l’Argentine, c’est encore meilleur. »
Les insultes fusant dans le stade contre la présidente Dilma Rousseff et Joseph Blatter (Fifa) ont donné lieu à une guerre de communication sur les télévisions. En revanche, la manifestation surprise d'un jeune Indien guarani, visant à défendre les terres ancestrales des tribus indigènes, a été soigneusement tue.
Cette semaine, la Parisienne Libérée chante la lutte des intermittents et précaires contre l'agrément de la convention d'assurance-chômage. Interluttants #1.
Cette semaine, Didier Porte démonte le nouveau discours du Front National, après la polémique entre père et fille Le Pen sur une énième « phrase » de Jean-Marie Le Pen aux explicites sous-entendus antisémites.
Cette semaine, la Parisienne Libérée invite Jérémie Zimmermann pour chanter nos habitudes numériques : comment garder le contrôle de technologies qui ont été développées sans réel souci de nos libertés ? Datalove #4.
Retour sur l'œuvre des frères Dardenne, à l'occasion de la sortie en salle de Deux jours, une nuit et de la rétrospective intégrale de leurs films à la Cinémathèque française. Comment filmer ceux qui, bien que privés de travail, ne cessent d'agir et de se battre ?