Depuis le meurtre de George Floyd, l’émission quotidienne de Mediapart a multiplié les invités : avec Maurice Mitchell de Black Lives Matter, l’historien Mark Bray, l’universitaire Pap Ndiaye, mais aussi Assa Traoré, Amal Bentounsi, Doria Chouviat, Awa Gueye…
À l’heure d’une nouvelle manifestation antiraciste en France et alors que des statues sont déboulonnées car « les idoles des uns sont les génocidaires des autres », le philosophe Norman Ajari appelle à sortir « du fétichisme de la République ».
Pour la philosophe Nadia Yala Kisukidi, la France est paralysée par « une rhétorique du déni, qui consiste à dire que puisque la République est aveugle à la race, il ne peut y avoir de discriminations systématiques touchant des groupes précis ».
L’anthropologue explore, dans Les Sentinelles des pandémies – Chasseurs de virus et observateurs d’oiseaux aux frontières de la Chine, la manière dont certains virus rendent caduques nos techniques de prévention des maladies et chamboulent la géopolitique.
Au début de la crise sanitaire, les chercheuses Nabila Moussaoui et Chadia Arab ont constaté une baisse des départs depuis les côtes algériennes et marocaines vers l’Europe, et même quelques traversées « retours ». Depuis, les tentatives de passage ont largement repris.
Robert Zaretsky, professeur d’histoire à l’université de Houston, était le 2 juin à la manifestation pacifique dans cette ville, où avait grandi et où sera enterré George Floyd. Spécialiste des soubresauts français, il examine le sursaut américain.
L’économiste américain James Galbraith analyse la crise économique et sociale qui touche les États-Unis. Pour lui, des transformations rapides et profondes s’imposent pour réorganiser tout le système et faire face à la montée d’un capitalisme de précarité.
Pour Mediapart, l’économiste Gaël Giraud décrit, exemples à l'appui, le monde sans pétrole de demain : fret maritime écologique, densification des centres urbains, réhabilitation du ferroviaire… À la condition d’avoir un État stratège, qui revienne dans le capital de certaines entreprises.
Entretien avec Antoine Bristielle et Tristan Guerra, qui analysent les opportunités et les obstacles à une candidature « antisystème ». Ils soulignent que contrairement aux idées reçues, la Ve République est devenue un régime mal adapté aux temps de crise.