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Politique économique : bien mieux mais bien peu

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Les grandes réformes économiques et sociales de la gauche ne verront le jour qu'au lendemain des législatives, mais dès à présent, au travers des premières annonces sur le salaire minimum, la retraite à 60 ans ou encore la Banque publique d'investissement, le ton est donné : la politique économique va tourner le dos aux injustices des années Sarkozy mais sera empreinte d'une grande modération. Mais que se passera-t-il si la France est de nouveau dégradée ? Parti pris.

Le changement, c'est au Parlement

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S’il faut une énième preuve des déséquilibres démocratiques du présidentialisme français et des renoncements auxquels ils nous ont habitués, l’actuelle campagne électorale législative nous la fournit. L’enjeu des scrutins des 10 et 17 juin est réduit à la confirmation parlementaire de la victoire du président élu, François Hollande. Plutôt qu’une majorité présidentielle dominée par le PS, c’est une majorité du changement, pluraliste et diverse, qui garantira son approfondissement par le rééquilibrage du pouvoir. Parti pris.

Du bon usage de la dénonciation des grands patrons

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À grands roulements de tambour, le gouvernement a décidé de faire savoir qu’il entendait agir sur les salaires des grands patrons. Coup de pub à quelques jours des législatives ou preuve d'une véritable politique ?

La gauche, les médias et les conflits d’intérêts

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L’Elysée a pris comme conseiller pour les médias et la culture David Kessler, qui était le bras droit pour les médias du banquier d’affaires Matthieu Pigasse. Le gouvernement doit confier à Pierre Lescure une mission sur Hadopi, alors qu'il est administrateur de grands groupes de ce secteur. Entachées par d'évidents conflits d'intérêts, ces deux missions témoignent d’un détestable mélange des genres. François Hollande avait pourtant promis de «gouverner autrement». Parti pris.

Nous sommes tous des Grecs

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En Grèce se joue l’avenir commun des peuples européens : celui de nos économies et celui de nos démocraties. Si la solidarité avec le peuple grec s’impose, c’est parce qu’elle est la condition préalable d’un changement véritable. La guerre d’Espagne fut l’épreuve européenne du Front populaire, la crise grecque est celle de la présidence Hollande.

Pour une refondation de la télévision publique !

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La rédaction nationale de France 3 est en ébullition à cause du projet de licenciement d'un journaliste qui a applaudi un peu trop fort la victoire de François Hollande, et à cause de la « vacuité de la ligne éditoriale ». Ce ne sont que les symptômes d'un mal plus profond qui ronge une télévision publique, que le sarkozysme a mise sous la botte et qui a été happée dans une course effrénée à l’audience, dont les ingrédients ont été la vulgarité et l’abêtissement public.

Enquête sur une manipulation et sur ses relais médiatiques

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« Le 7 mai la France sera attaquée. Et mise à genoux » : voici la prédiction apocalyptique qu'avait faite Marc Fiorentino dans l'hypothèse d'une victoire de la gauche. Même si la prévision apparaît aujourd'hui risible, le financier reste le chouchou de nombreux médias, bien qu'il ait été sanctionné à trois reprises par l'AMF et que sa société ait perdu l’agrément délivré par la Banque de France.

15 mai 2012, un ennui revigorant

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Un président trop normal. Un premier ministre plus que trop normal. Un décorum républicain a minima. Ce mardi 15 mai fut d’une affreuse banalité. Et cela fait du bien. Sauf si François Hollande cédait à son tour à l'hyperprésidence. Parti pris.

Maintenant, François Hollande

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La France tourne la page Nicolas Sarkozy, et c’est heureux. Mais la victoire de François Hollande est fragile parce que courte. Elle est surtout provisoire tant que la gauche ne sera pas assurée d’une majorité parlementaire. C’est pourquoi le temps est déjà compté : il faut agir vite et nettement, afin de créer cette dynamique démocratique et sociale sans laquelle le changement ne peut susciter l’adhésion et la confiance.

« Enfin, les difficultés commencent ! »

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« Enfin, les difficultés commencent ! » : François Hollande a attribué la formule célèbre à Léon Blum, alors qu'elle a été prononcée le 10 mai 1936 par un député de la SFIO, Alexandre Bracke-Desrousseaux. Mais le vainqueur de l'élection de 2012 a bien compris l'actualité de la formule. Parti pris en forme de promenade politico-historique, du Front populaire jusqu'à aujourd'hui.