Funambule aux allures de plantigrade, François Hollande ne peut retarder plus longtemps une mise au net : se contentera-t-il d'être Édouard Herriot ou se mesurera-t-il à Franklin Roosevelt ?
Le ministre des finances annonce que le gouvernement exclut « d'inclure les biens professionnels dans l'assiette » de l'ISF. Un impôt qui frappe pourtant les petites fortunes immobilières et non les véritables grandes fortunes. Parti pris.
Le patron des sénateurs socialistes remet en cause le non-cumul des mandats, pourtant voté par les militants. La succession de Martine Aubry n'a jamais été aussi opaque : elle se déciderait à trois, sans débat public, pour choisir Jean-Christophe Cambadélis ou Harlem Désir. Où est la rénovation ?
La politique économique et sociale suivie jusqu'ici par François Hollande, sur fond de hausse continue du nombre de demandeurs d'emploi (+ 41 300 en juillet), suscite l'inquiétude jusque dans son propre camp. Tour d'horizon des mesures qui ont été annoncées de juin jusqu'à aujourd'hui : elles n'ont, le plus souvent, pas grand-chose à voir avec les promesses faites. Parti pris.
La hausse de 25 % de l'allocation de rentrée scolaire (ARS) suscite une satisfaction générale. Quitte à ajuster l'ARS, le gouvernement aurait pourtant dû la réformer. L'allocation est en partie injuste, surtout pour les familles d'élèves de lycées professionnels.
La télévision connectée a montré ce qu’elle pouvait faire à l’occasion des Jeux olympiques de Londres avant de rompre bientôt les chaînes nationales du téléspectateur. Question toutefois : le “modèle social” de France Télévisions peut-il survivre à la mort de son modèle économique ?
Le simple rappel de l’intitulé du « Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance de l’Union économique et monétaire », élaboré par Merkel et Sarkozy, montre que, face à la crise qui la mine, l’Europe nécessite un débat public. L’éviter serait lui rendre le pire service.
À mi-parcours du Festival d’Avignon, les spectacles sont nombreux, divers, intéressants et peu marquants. Les salles sont pleines, les querelles esthétiques en mode mineur, et le président de la République célèbre Jean Vilar. Mais le théâtre français va-t-il bien pour autant ?
Duflot sifflée pour sa robe à fleurs, Dati résumée à « Vuitton et Dior » : mardi, les parlementaires ont été fidèles à la réputation de machisme lourd de l'Assemblée nationale, temple d'une vieille tradition bien française toujours revendiquée par une partie des élites de la République.