En plaçant des personnes de confiance à la tête du « JDD » et de « Paris Match », le milliardaire renforce son empire et l’arrime davantage à l’extrême droite, pour faire campagne en faveur d’Éric Zemmour. Le procédé fait penser à l'asservissement de la presse des années 1930.
Six personnes ont été tuées et au moins 24 blessées par les gardiens du centre de détention d’Al-Mabani, à Tripoli, le 8 octobre. Ces derniers ont ouvert le feu après que des migrants retenus arbitrairement se sont révoltés et ont tenté de s’évader. Dans un contexte hautement répressif qui laisse l’Europe indifférente.
Projection de nombreux fantasmes réactionnaires, la pensée « woke », ou « wokisme », s’est fait une petite place dans le débat public, à l’heure d’une pré-campagne présidentielle marquée par les discours d’extrême droite. Les termes sont aussi apparus dans la bouche d’un ministre de Macron ou d’un responsable socialiste.
En visite sur le futur site du village des athlètes, Emmanuel Macron doit annoncer ce jeudi le déblocage de 250 millions d’euros pour la construction de 5 000 équipements sportifs de proximité. Mais la majorité des investissements olympiques n’iront ni aux gymnases ni aux terrains de foot du 93.
Du CSA à l’Autorité de la concurrence, en passant par l’AMF ou l’Arcep, l’Élysée multiplie les chausse-trappes contre ces institutions garantes de l’impartialité de l’État. Ce qui en dit long sur l’autoritarisme d’Emmanuel Macron et l’anémie de notre démocratie.
La prorogation de l’état d'urgence sanitaire jusqu’au 31 juillet, examinée aujourd’hui en conseil des ministres, est une nouvelle étape de la transformation des états d’exception en « mode de gouvernement banalisé ». « Sur les six dernières années, la France en aura passé la moitié en “état d’urgence” », rappelle le Conseil d’État.
Le président et ses ministres écument les plateaux télé pour vanter leur plan « 1 jeune, 1 solution ». Sur C8, une émission du même nom est diffusée un vendredi sur deux. Lors de la première, Cyril Hanouna et la ministre du travail n’avaient qu’un message : quand on veut, on peut.
Alors que la présidentielle s’annonce très compliquée pour la gauche, la multiplicité des candidatures répond aux aspirations de formations politiques désireuses d’avancer leurs pions dans l’ère de reconstruction qui s’ouvrira après 2022.
Les « Pandora Papers », c’est le symbole de l’affaire Cahuzac multipliée par l’ampleur des « Panama Papers », dont on peut d’ores et déjà tirer une conclusion : ceux qui, au sommet du monde, doivent lutter politiquement contre la tragédie de l’évitement agressif de l’impôt ne sont pas la solution, mais le problème.
Pour la seconde fois en six mois, un ancien président a été condamné. Que nous dit cet événement historique ? On ne peut que constater que la justice a tenu sans trembler. Mais il est à craindre qu’une fois de plus l’on se désole du peu de conséquences dans le débat public français d’un tel jugement.