La bataille entre Veolia et Suez a mis en lumière les allégeances et les passe-droits au temps d’une présidence « jupitérienne ». Elle illustre la déliquescence d’un capitalisme prêt à s’affranchir de toute règle, pour conforter des rentes menacées.
L’action d’Attac consistant à peindre en noir la Samaritaine a provoqué l’indignation d’une grande partie de la classe politique, des Républicains au Parti socialiste. Mais en héroïsant Bernard Arnault, ces politiques acceptent son pouvoir et sortent l’économie du champ politique.
Alors que le Nord-Ouest américain subit une canicule amplifiée par le dérèglement du climat, deux hautes instances ont critiqué sévèrement l’inaction climatique de l’État français. Mais cette semaine, les parlementaires ont préféré se focaliser sur leurs délires identitaires.
Au nom d’un « universalisme » qui cache mal d’autres crispations, Emmanuel Macron s’est attaqué aux « logiques intersectionnelles » et aux tenues des jeunes femmes. Le « féminisme » dont il se revendique contribue à forger une vision étriquée de nos identités et de nos sociétés.
Une députée Les Républicains et le vice-président du parti s’en sont pris publiquement aux « danses traditionnelles », aux « tam-tams » et aux « étendards étrangers » lors de certains mariages. Loin d’être anecdotiques, ces sorties traduisent la dérive idéologique d’une partie de la droite qui a chaviré dans l’électoralisme.
La chanteuse américaine Britney Spears a été déboutée de sa demande de levée de la tutelle que son père exerce sur elle depuis treize ans. Elle avait raconté lors d’une audience le 23 juin sa vie de privation et de contrôle. Une histoire qui révèle le poids du patriarcat et la négation des maladies psychiques.
Le ministre de l’éducation nationale vient de décider d’introduire davantage de contrôle continu pour le baccalauréat, au risque de créer un examen local et d’accroître ainsi les inégalités entre élèves. Comme quasiment toutes ses réformes depuis le début du quinquennat.
La chanteuse américaine Britney Spears vient de demander la levée de la tutelle que son père exerce sur elle depuis 13 ans. Elle a raconté lors d’une audience sa vie de privation et de contrôle. Une histoire qui révèle le poids du patriarcat et la négation des maladies mentales.
Le secrétaire général de l’Élysée a refusé par deux fois de répondre à la convocation de la commission d’enquête de l’Assemblée nationale pour expliquer son rôle dans l’OPA de Veolia sur Suez. Son refus conforte les soupçons dans ce dossier : Suez-Veolia est bien une affaire d’État.
D’anciennes figures du PS, dont Manuel Valls et Jean-Paul Huchon, appellent à voter pour Valérie Pécresse. Au-delà des reniements peu glorieux dont ces personnalités sont capables, c’est l’interminable décomposition du socialisme français qui retient l’attention.