Le géant pétrolier a utilisé ses superprofits record de 2022 pour investir toujours plus dans les énergies fossiles. D’ici à 2025, la firme est en passe d’approuver de nouveaux projets pétrogaziers qui rejetteront près de quatre fois les émissions annuelles de la France.
Un document interne au groupe rassemble des éléments de langage pour répondre aux critiques. Ce prêt-à-penser sur l’expansion pétrolière de la firme, ses superprofits ou son controversé projet en Ouganda, élude les faits les plus préjudiciables pour la firme.
L’ONG Bloom dévoile dans un rapport inédit comment la multinationale déploie des énergies renouvelables en marge de ses nouveaux projets fossiles, pour communiquer sur le fait qu’elle produit du pétrole et du gaz « propres ».
Le ministre de la transition écologique a lancé mardi une consultation publique pour définir la stratégie d’adaptation de la France face à un climat qui pourrait atteindre + 4 °C. Cette annonce suit la présentation lundi par Élisabeth Borne de mesures peu concrètes pour doubler la réduction des émissions d’ici à 2030.
À 24 ans, c’est l’une des figures les plus connues du mouvement climat en France. Dans notre émission « À l’air libre », Camille Étienne nous invite à nous soulever et à désobéir en masse pour éviter le désastre climatique.
Alors que des feux de forêts et de broussailles frappent durement la province, première productrice de pétrole du pays, les conservateurs au pouvoir refusent de prendre leurs distances avec les hydrocarbures. Et lui préfèrent des solutions technologiques pour capter le CO2.
Jusqu’à l’an dernier, les grands barrages sur la Durance et le Verdon ont permis d’amortir les effets des sécheresses en Provence-Alpes-Côte d’Azur. Face au changement climatique, la région veut étendre massivement l’irrigation. Un projet qui va exacerber les tensions, selon plusieurs scientifiques et écologistes.
Dans ce département aux riches terres agricoles, un conflit sur l’eau s’est noué autour du lac de Caussade, construit illégalement par la chambre d’agriculture. Ses dirigeants perçoivent les écologistes comme des ennemis. Et ils nient très largement la réalité du dérèglement climatique.
Mégabassines, raffineries, chaîne logistique d’Amazon, autoroutes... Dans son nouvel ouvrage, le philosophe Alexandre Monnin rappelle comment le capitalisme nous lègue des héritages empoisonnés. Il appelle à la « désinnovation » et à une écologie de la fermeture pour ces infrastructures qui compromettent notre survie future.
Évoquant une pluviométrie en berne, la préfecture du Puy-de-Dôme a instauré pour deux mois des limitations à l’usage de l’eau potable par les habitants dans une trentaine de communes proches des puits du géant de l’eau en bouteille, pas vraiment concerné par ces mesures. La société civile dénonce la captation d’une ressource autrefois abondante par l’industriel au détriment des citoyens.
Jeudi, le tribunal judiciaire de Créteil s’est penché sur le sort de huit activistes de Dernière Rénovation, qui avaient bloqué l’autoroute A6 en octobre dernier. La justice les a condamnés à 35 heures de travail d’intérêt général.
Des retenues d’eau de plus en plus vides, et une agriculture intensive qui pompe l’essentiel des ressources : des militants s’inquiètent du risque d’un « effondrement hydraulique » de l’Espagne. Le gouvernement de Pedro Sánchez semble tiraillé entre son aile écolo et un ministère de l’agriculture qui refuse de tourner le dos à l’agro-industrie.
Ville en forte croissance de la banlieue de Phoenix, Queen Creek a besoin d’eau pour ses nouveaux habitants. Elle est allée la chercher dans une commune rurale, à 340 kilomètres de distance. La manœuvre provoque des inquiétudes dans un État, l’Arizona, en proie à la sécheresse.
Officiellement, la France soutient des objectifs ambitieux en matière de réduction des émissions du trafic commercial en mer, un secteur plus polluant que l’aérien. Mais dans les couloirs de l’Union européenne, elle chercherait à affaiblir le plan « climat » international pour le transport maritime, afin qu’il soit plus conciliant envers les industriels.
Il y a un an jour pour jour, le président Emmanuel Macron assurait le soir-même de sa réélection vouloir « faire de la France une grande nation écologique ». Mais le bilan depuis cette déclaration s’apparente plus à une politique de sabotage climatique qu’à une réelle réponse politique face à l’urgence d’un monde qui brûle.
Fabriqué à partir de pétrole, le plastique est en train de devenir la nouvelle façon d’engranger des profits pour les industries fossiles. TotalEnergies vient de s’associer avec Saudi Aramco, le plus gros pétrolier du monde, pour ériger un complexe pétrochimique géant en Arabie saoudite. Leur but : nous inonder de plastique, au détriment du climat.