Le ministère de l’écologie et de l’énergie est-il en état de conduire la transition énergétique ? Cabinet instable, confiance des associations en berne, accrochages avec l’administration, stratégie peu lisible de Delphine Batho : le doute grandit face à cette institution sous trop basse tension.
Visée par une question prioritaire de constitutionnalité, la loi interdisant la fracturation hydraulique risque la censure par le Conseil constitutionnel. Une association d’opposants aux gaz de schiste veut attaquer la procédure mais peine à trouver le soutien des collectivités locales.
Pour la première fois, le “parlement” du débat sur l’énergie s’est réuni jeudi en présence de journalistes. Surprise : entreprises et syndicats s'accordent à critiquer l’objectif de réduire par deux la demande d’énergie d’ici 2050. Pris en étau, le comité de citoyens est déstabilisé.
Pour s’assurer du soutien des maires des communes concernées par son projet de centrale à gaz à Landivisiau, en Bretagne, la société Poweo-Direct Énergie a choisi la méthode la plus directe : rédiger elle-même les lettres de soutien des élus.
Gaz de schiste, prolongement des centrales nucléaires, électricité la moins chère possible : Mediapart publie les propositions du « groupe de contact » des entreprises pour le débat sur l’énergie. En coulisses, le lobby du nucléaire freine des quatre fers contre la transition énergétique.
Pionnière de « l’économie de l’environnement » en Allemagne, la chercheuse Claudia Kemfert critique fortement l’immobilisme de la chancelière allemande et dresse un état des lieux de la formidable mutation qui s’est amorcée outre-Rhin dès 2001. À Berlin, Thomas Schnee.
Le nouveau gouvernement japonais est fermement décidé à relancer le nucléaire, malgré l'opposition de la population et les incidents à répétition qui affectent la centrale accidentée de Fukushima.
Le Conseil constitutionnel censure une grande partie de la loi sur la tarification progressive de l’énergie, considérant qu’elle rompt avec le principe d’égalité devant les charges publiques. Le texte pourra-t-il y survivre ?
Trois fuites d’eau radioactive ont été découvertes en moins d’une semaine dans des réservoirs souterrains de la centrale de Fukushima Daiichi par Tepco, l’exploitant de l’installation.
L’exécutif lance un « plan d’urgence » pour le logement dont des mesures de rénovation thermique. Mais un peu plus d’argent fera-t-il plus de moyens pour améliorer la performance énergétique des logements ? Pas sûr, au vu des échecs précédents.
Qu’attend le gouvernement pour lancer le plan promis de rénovation énergétique des logements, au cœur du projet de transition énergétique ? Trop floues, trop timides, ses pistes de travail apparaissent en décalage avec les réformes discutées par un secteur en pleine effervescence.
Responsable d’une grosse partie de la hausse des prix de l’électricité (+30% ces cinq prochaines années!), la contribution au service public de l’énergie a d'abord servi à financer les énergies fossiles, selon les estimations d'un réseau d’experts sur les énergies renouvelables.
Officiellement, la porte est fermée aux gaz de schiste. En réalité, des permis de forage initialement demandés pour rechercher des hydrocarbures non conventionnels (gaz et huile de schiste, gaz de houille, schismes bitumineux) sont toujours valides. Dans le bassin d’Alès, des recherches sont sur le point de débuter, malgré l'opposition des maires.
En plein débat sur le nucléaire, des habitants de la banlieue de Nancy veulent transformer leurs pavillons de béton en bâtiments basse consommation. Objectifs : économiser de l’argent, de l’énergie, et recréer du commun au royaume de la propriété privée. Reportage.
Près d’une semaine après son déplacement à la centrale nucléaire de Fessenheim, Nicolas Sarkozy évoque une nouvelle tarification du photovoltaïque, privilégiant les cellules fabriquées dans l'Union européenne, ce qui marque un nouveau revirement de la politique gouvernementale.
Au nom de la chasse au gaspillage « d’énergie, d’argent, de compétences humaines », le rapport Energies 2050 prône le prolongement de la durée de vie des centrales nucléaires françaises au-delà de 40 ans. Pourtant, rien ne garantit que la sûreté des réacteurs français puisse être garantie à ces échéances.