La société du frère de Kader Arif, visée par une enquête préliminaire, a travaillé pendant la primaire et la campagne présidentielle de 2012 pour environ 700 000 euros, d'après des factures consultées par Mediapart. La collaboration a été interrompue à un mois du premier tour. Le PS aurait versé un « dédommagement » à l'entreprise.
La maire de Montauban a été condamnée à un an d'inéligibilité pour « violation substantielle » des règles de financement de campagne lors des municipales de mars. Elle compte faire appel de cette décision. Comme Mediapart l'avait révélé, un chargé de communication l'accusait de l'avoir rémunéré « aux frais de la collectivité ».
Les enquêteurs décortiquent le système de prêts accordés aux candidats FN et de vente de kits de campagne. D’après nos informations, ils soupçonnent que des conventions de prêts aient été falsifiées ou antidatées.
Que son implication soit démontrée ou non dans l'affaire Bygmalion, l'ancien candidat se retrouve sous la menace d'un “petit” article oublié du code électoral.
Selon nos informations, le parquet de Thionville a ouvert une enquête préliminaire après les révélations de l'ancienne adjointe du maire FN d'Hayange sur les irrégularités du financement de la campagne des municipales. L'ex-adjointe, Marie Da Silva, a été entendue par la police jeudi dernier.
En réaction aux dérives financières du groupe UMP, dévoilées cet été par Mediapart, l'Assemblée nationale a décidé mercredi d'imposer la transparence sur les comptes de tous ses groupes politiques, jusqu'ici tenus au secret.
Le parquet de Paris ouvre une enquête préliminaire sur un « abus de confiance », après que Nicolas Sarkozy a fait payer par l'UMP l'amende de 363 615 euros que le conseil constitutionnel lui avait infligée.
En 2013, l'ancien président a écopé d'une sanction de 363 000 euros après le rejet de son compte de campagne, montant calé sur ses dépenses hors plafond. S'il se confirme que 17 millions ont été dissimulés, c'est une pénalité du même montant qu'il aurait dû payer.
À la suite de notre enquête montrant que 17 millions d'euros ont été dissimulés lors de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2012, le point sur l'affaire avec nos journalistes.
Selon une comptabilité interne de la société Bygmalion, le candidat Sarkozy a dissimulé presque 17 millions d'euros de frais de campagne aux autorités de contrôle en 2012. Cette comptabilité contenue dans une clef USB a été récupérée par la police judiciaire. Mediapart y a eu accès en intégralité.
L'ex-directeur général de l'UMP est à son tour rattrapé par l'affaire Bygmalion. Installé par Nicolas Sarkozy dès 2007 aux commandes du parti, cet élu de Courbevoie, biberonné aux réseaux Pasqua, est depuis toujours l'un des fidèles exécutants des manœuvres politiques de l'ancien chef d'État.
Après deux ans de guérilla, Mediapart vient d’obtenir, devant la justice, le droit de consulter les pièces de l’instruction menée sur le compte de campagne de Nicolas Sarkozy en 2007. En pleine affaire Bygmalion, la transparence s’impose.
L'affaire des fausses factures de Bygmalion confirme l'indigence des contrôles sur les dépenses des partis. Vingt-cinq ans après les lois sur le financement de la vie politique, le législateur doit tout reprendre. Certains suggèrent de soumettre l'UMP, le PS, et tous les autres au code des marchés publics.
Deux juges se penchent sur les dépenses du groupe UMP, où plusieurs élus sont soupçonnés de « détournements de fonds publics ». Cette autre “affaire UMP” braque les projecteurs sur l'opacité des cagnottes de groupes parlementaires.
Brice Hortefeux estime que les juges d'instruction qui l'ont placé sur écoute, dans le cadre de l'enquête sur le financement de la campagne de Nicolas Sarkozy de 2007, ont bafoué son immunité d'eurodéputé. L'ancien ministre a tenté de faire valoir cet argument, lundi, auprès d'une commission d'eurodéputés – qui en a reporté l'examen à la prochaine mandature. De notre envoyé spécial à Bruxelles.