Le député LFI a débattu pendant plus d’une heure avec le syndicat qui a marqué la récente mobilisation par ses actions coup-de-poing. Leur discussion a fait apparaître des convergences insoupçonnées, malgré un désaccord indélébile sur les mégabassines.
La France insoumise a rejeté un accord avec le Nouveau Parti anticapitaliste pour les élections européennes. Génération·s a pour sa part explosé en vol après un vote interne contesté, dont le résultat penchait pour une alliance avec la liste menée par Manon Aubry.
Pour la première fois dans l’histoire de La France insoumise, des militants de toute la France se sont réunis pour discuter de sa démocratisation. Si l’initiative n’est pas prise au sérieux par la direction, elle coïncide avec des critiques émises simultanément par des figures du mouvement.
Déplorant la composition de la liste socialiste aux européennes, adoptée jeudi 8 février, le député Philippe Brun a démissionné de la direction du Parti socialiste. Un symptôme des inquiétudes qui traversent certains de ses membres sur les capacités du parti à se renouveler.
Après avoir longtemps délaissé la bataille culturelle dans le monde agricole, la gauche tente de rattraper son retard. C’est le cas à Guéret, dans la Creuse, où la députée LFI Catherine Couturier dialogue avec des syndicats plutôt hostiles.
La députée insoumise veut que la gauche monte en puissance sur le sujet du renouveau des services publics, capable de fédérer la France « des tours et des bourgs » et d’opposer une digue au Rassemblement national, qui s’immisce dangereusement dans ces luttes.
En meeting à Bordeaux avec José Bové, le coprésident de Place publique, qui devrait être tête de liste du Parti socialiste pour le scrutin de juin, a tendu la main à ceux qui veulent sortir du « triptyque Macron, Le Pen, Mélenchon ». Ravivant le spectre d’un affrontement entre « gauches irréconciliables ».
Sur l’économie ou sur l’immigration, ces chercheurs européens démontrent que céder du terrain à la droite n’est pas une stratégie gagnante. Ils remettent en cause l’idée d’une gauche tiraillée entre combats sociaux et « sociétaux », et défendent la viabilité de coalitions progressistes.
Lucide sur l’avancée de l’extrême droite, l’ancien candidat d’extrême gauche à la présidentielle appelle à refuser la « dictature du fait accompli » : à condition d’éviter le sectarisme, le camp de l’émancipation peut se ressaisir.
Remaniement ministériel, extrême-droitisation du pays, atermoiements de la gauche... La présidente du groupe La France insoumise à l’Assemblée nationale accuse Emmanuel Macron d’enfoncer la France « dans le déclin » et appelle son camp à s’unir pour construire l’alternative au Rassemblement national.
Le vote sur la loi immigration n’a pas provoqué le sursaut unitaire que certains escomptaient à gauche. L’union est de mise dans la rue, mais elle s’arrête là où les élections européennes commencent. Un paradoxe, alors que le Rassemblement national revendique déjà une « victoire idéologique ».
Plusieurs syndicats et associations ont récemment lancé à Saint-Brieuc un « front commun contre l’extrême droite ». Alors que les attaques de groupuscules se multiplient depuis plus d’un an dans le département, et plus largement en Bretagne, il s’agit de construire une riposte antifasciste pour leur faire barrage.
L’ancien ministre de François Mitterrand et président de la Commission européenne est décédé à l’âge de 98 ans. Son image de « grand Européen » ne doit pas faire oublier un legs problématique pour les gauches, dont il aura sapé les possibilités de construire une alternative face au rouleau compresseur néolibéral.
En pleine crise politique de la majorité et alors que l’extrême droite revendique une « victoire idéologique », les responsables des organisations de jeunesse des partis de gauche appellent leur camp à faire « front commun » et débattent des conditions de renaissance de l’union.
Au lendemain du vote de la loi immigration qui avalise la politique du RN, l’inquiétude et la colère dominent à gauche et au-delà. Pour beaucoup de personnalités politiques, mais aussi de membres de la société civile, l’union doit être la priorité pour préparer la « riposte ».
Le mouvement de gauche, qui se réunit en assemblée représentative samedi, doit ajuster sa stratégie dans un moment de turbulences. L’explosion de la Nupes, la diabolisation du parti par les droites et des désaccords internes mettent le noyau dur insoumis à rude épreuve.