Le conseil national du PCF a approuvé une déclaration qualifiant la Nupes d’« impasse » et ouvrant la voie à « un nouveau type d’union » à gauche. Au sein du parti, certains s’interrogent sur la suite, tout en convenant d’un dialogue impossible avec Jean-Luc Mélenchon.
Les réactions de La France insoumise à l’attaque du Hamas dérangent ses partenaires de la Nupes. Le député insoumis Éric Coquerel répond aux critiques dans cet entretien et développe sa vision du conflit. S’il admet une « divergence » avec le Parti socialiste, il plaide pour « passer cet écueil ».
Ce samedi à Pantin, la direction d’Europe Écologie-Les Verts lancera la transformation du parti. Au-delà du changement de nom, l’objectif est de sortir d’un « entre-soi culturel » et de se connecter à une société civile dont le soutien électoral est loin d’être acquis.
Le refus de qualifier de « terroriste » l’attaque du Hamas en Israël n’est pas unanime à La France insoumise. Certains justifient un choix « politique » pour ne pas endosser le choc des civilisations. D’autres regrettent une position inaudible qui participe à la diabolisation du mouvement.
La réaction de La France insoumise aux attaques sans précédent du Hamas en Israël suscite de vives réactions à gauche, menaçant la solidité de la Nupes. C’est un vieux clivage qui resurgit, sur fond d’abandon relatif de la cause palestinienne.
Les démêlés judiciaires et les révélations sur le comportement de la députée de Paris relancent la question de son statut au sein de La France insoumise. À mots couverts, des militants estiment que ce sujet tabou doit enfin être tranché.
Alors qu’Europe Écologie-Les Verts (EELV) s’apprête à se refonder, des militants extérieurs tentent de faire évoluer le parti sur son rejet du nucléaire civil. Un basculement qui perturbe les cadres historiques et témoigne d’un nouveau rapport de force sur le sujet.
Dans leur livre « Une histoire du conflit politique », les deux économistes décryptent les ressorts historiques du vote. Et interrogent la gauche sur sa stratégie politique pour accéder au pouvoir. Dans « À l’air libre », ils débattent avec le député de la Somme, figure montante de La France insoumise.
Les conclusions de l’essai de Julia Cagé et Thomas Piketty sur l’importance du critère de classe dans le vote et le retard du « bloc social-écologique » dans les classes populaires rurales alimentent les réflexions et les controverses d’une gauche en recherche d’une stratégie victorieuse.
Le pari de Salvador Allende, celui d’un passage démocratique au socialisme, était-il intenable ? La question, contournée ou délaissée, n’est pas pour autant obsolète. Se préparer à des résistances – pas forcément militaires – reste crucial pour les partisans d’un ordre social alternatif.
À la Fête de L’Humanité, les communistes prônent le renforcement du PCF avant l’unité de la gauche. Certains critiquent cependant les saillies médiatiques de Fabien Roussel et un « repli identitaire » qui leur pose des questions sur l’avenir.
Principale cible de la dictature de Pinochet, le MIR a laissé son empreinte sur la vie politique chilienne. Formé par des miristes, le président Gabriel Boric en est un lointain héritier. Par-delà les mythes qui l’entourent, l’historienne Eugénia Palieraki explique les raisons de cette postérité.
À la veille de la Fête de « L’Humanité », l’historien du communisme Roger Martelli fait l’état des lieux des défis que l’union de la gauche doit relever, sur le fond et sur la forme, pour devenir une alternative solide.
La tribune signée par des députés communistes, socialistes et écologistes avec une partie de la majorité pour la régularisation des travailleurs sans papiers ne fait pas l’unanimité à gauche. Certains raillent « un premier pas vers une impasse » et un « piège » tendu par les macronistes.
Dans le mouvement insoumis, des « unionistes » plaident pour détendre les relations avec les autres partis de gauche malgré leur volonté de partir seuls aux élections européennes. Jean-Luc Mélenchon, lui, remet en avant l’Union populaire, ce qui éveille des craintes pour l’avenir de la Nupes.
Lors de leurs universités d’été, écologistes, socialistes et communistes ont pris acte de l’impossibilité, à ce stade, d’une liste commune aux élections européennes. Les Insoumis y poussent encore. Tous espèrent que la division en 2024 n’obérera pas l’union pour 2027.