Samedi 8 février, lors de son conseil fédéral, EELV a failli adopter, à deux voix près, un texte enjoignant les parlementaires à ne pas voter la confiance à Jean-Marc Ayrault sur le pacte de responsabilité. Le vote est passé inaperçu. Mais il est la preuve d’une grande tension à l’intérieur d’un parti de plus en plus sceptique sur sa participation au gouvernement.
Réunis en meeting à Paris, plusieurs personnalités de la formation politique créée en novembre sur la base du mouvement Roosevelt 2012 ont échangé avec quelque 650 militants et sympathisants sur les thèmes de l’emploi, de la croissance et de la démocratie. Précis sur les objectifs, les orateurs l'étaient beaucoup moins sur les moyens d'y parvenir.
Après le candidat allemand des sociaux-démocrates européens ce samedi, c'est le leader grec de Syriza, candidat du parti de la gauche européenne, qui est venu ce lundi à Paris motiver les troupes militantes hexagonales. Les directions du PS et du Front de gauche comptent sur eux pour rebondir dans les urnes.
À l’issue d’une rencontre entre délégations du Parti communiste et du Parti de gauche, les divergences stratégiques entre les deux principales forces du rassemblement de l’autre gauche pourraient s’estomper. Mais un préalable doit être levé, symbolisant l’état fragile des relations : l’utilisation du logo par les communistes alliés au PS.
Dans le rétroviseur d’une première année pleine au pouvoir, la gauche gouvernementale désespère son électorat, et l’hypothèse pour l'heure peu probable d’une alternative, comme d’un changement de cap, n’enthousiasme pas davantage. Retour sur sept faillites qui ne laissent guère optimiste sur 2014.
L'ex-leader CFDT d'Arcelor-Mittal a accepté de mener la liste du Grand Est aux européennes. Une prise de risque pour un parti qui n'a pas l'habitude de promouvoir des ouvriers en première ligne électorale.
En suspendant leur participation au Parti de la gauche européenne pour afficher leur désaccord avec la réélection de Pierre Laurent à sa tête, Jean-Luc Mélenchon et ses proches font de la personne du secrétaire national du PCF un casus belli. Au point de remettre en cause la stratégie de Front de gauche aux européennes ?
Dans un entretien à Mediapart, la nouvelle secrétaire nationale d'Europe écologie-Les Verts (EELV) dresse, à la veille de son premier conseil fédéral, un état des lieux de l'écologie politique, de la situation de son parti et des enjeux de la transition écologique dans le rapport de force avec le pouvoir socialiste.
Anne Hidalgo se montre enthousiaste pour la Métropole du Grand Paris, adoptée à l'Assemblée ce jeudi mais qui suscite la polémique, y compris chez certains maires PS de la petite couronne. Mais le programme de la candidate socialiste laisse peu de place aux projets concrets pour le « Grand Paris ».
Après Noël Mamère, en septembre, c’est la députée Isabelle Attard qui annonce sa démission du parti Europe Écologie-Les Verts. Elle rejoint Nouvelle donne, la formation créée la semaine dernière par Pierre Larrouturou, qu'elle juge plus « raccord » avec ses convictions écologistes et de gauche.
Ouf de soulagement pour les responsables du Front de gauche : malgré les divergences internes, la « marche pour une révolution fiscale » a réuni autour de 30 000 personnes, ce dimanche à Paris.
Les investitures aux européennes créent des remous militants, et la composition des listes inquiète autant qu’elle laisse des traces dans un parti en plein doute. Dans le même temps, l’après-primaires municipales ne convainc pas, à Marseille comme au Havre.
Avec une participation de presque 50 % et une « grosse motion » ayant recueilli 38 %, le congrès d'Europe Écologie-Les Verts devrait se résumer, comme prévu, à une négociation de places à propos de la future direction.
Une ex-membre du cabinet du président de la région Paca a été interrogée cet été par la PJ de Marseille, dans le cadre d’une enquête préliminaire sur les défraiements que lui a versés une petite association arlésienne.