Le secrétaire national d’Europe Écologie-Les Verts dénonce les récents propos du ministre de l’intérieur sur la réforme pénale, les Roms, l’islam ou l’immigration et l’accuse d’être le « ministre de la police ». Il n'en défend pas moins la participation des écologistes au gouvernement, à la veille de l’ouverture des Journées d’été de son parti à Marseille.
Récemment perquisitionné, le député et maire PS de Sarcelles est visé par plusieurs enquêtes qui ont fait apparaître ses liens avec le grand banditisme corse. Mis en cause pour ses « frais de bouche » aux dépens d’une société d’économie mixte de chauffage urbain, il est également témoin assisté dans le tentaculaire dossier du cercle de jeux Wagram.
Le congrès fondateur de la gauche radicale s'est achevé hier à Athènes. Afflux de nouveaux membres hors des partis qui composaient traditionnellement Syriza, désaccords sur la ligne et la gestion de Tsipras, question d'une éventuelle alliance en vue de gouvernement : les dossiers urgents ne manquent pas. Correspondance à Athènes.
Devant l’évolution de la politique gouvernementale et la surenchère verbale du héraut du Front de gauche, une part croissante des forces de gauche oscille entre sidération et résignation. Chronique d’une alternative introuvable.
La réunion du groupe PS a été houleuse ce mardi matin, après le refus, à la demande de Jean-Marc Ayrault, d'examiner l'amendement sur la limitation à trois mandats de parlementaires, pourtant voté en commission des lois. Plus que le fond, c'est la méthode employée qui a heurté les députés, comme jamais auparavant.
Ce samedi, Europe Écologie-Les Verts réunit une convention nationale introspective sur les aspirations militantes. L’occasion de détailler le profil du militant écolo, basé sur une récente enquête du Centre de la vie politique française (Cevipof).
Au lendemain de la huitième législative partielle perdue depuis l’élection de Hollande, on ne peut qu’être admiratif face au talent indéniable des socialistes à regarder ailleurs quand la maison brûle.
Des « assises citoyennes » ont réuni ce dimanche les dirigeants du Front de gauche, du NPA, d'Europe Écologie-Les Verts, de l'aile gauche du PS et du mouvement social. Entre convergences sur le fond et désaccords stratégiques sur la forme.
Les délégués socialistes de la convention nationale sur l'Europe ont entériné ce dimanche à la Mutualité leur texte d'orientation, à un an des européennes.
Combattre ou composer avec une France qui pencherait de plus en plus vers la droite ? Il y a quelques jours au Sénat, le groupe socialiste et la fondation Jean-Jaurès ont tenu colloque avec sondeurs et chercheurs, pour questionner l'hypothèse d'une « droitisation de la société », et les conséquences à en tirer, notamment sur les questions d'intégration.
Au terme d’une semaine d’escalade et de tension à Solférino, la commission des résolutions socialiste a fini par accoucher d’une synthèse, dans la nuit de mercredi à jeudi. Mais le premier secrétaire du PS, Harlem Désir, ressort très affaibli de la séquence.
Le vote du texte sur l'Europe provoque une bataille interne. Les amendements de la gauche du parti obtiennent une majorité mais sont estimés minoritaires par la direction. Les proches d'Hamon et de Maurel dénoncent un « scandale ».
Les militants socialistes doivent adopter le document d'une convention européenne vidée de son intérêt, avec un fort risque de grosse abstention. Faute de texte alternatif autorisé, et malgré une procédure de vote curieuse, l'aile gauche du parti espère voir adopter ses amendements.
Lors du dernier bureau national, plusieurs responsables du parti socialiste s'en sont vigoureusement pris à Pierre Larrouturou, coupable d'avoir diffusé un tract mêlant les points de vue similaires de la gauche et la droite sur la croissance.
Sans surprise, le renoncement du gouvernement à légiférer sur les salaires des dirigeants du secteur privé divise le PS, au-delà de son aile gauche. Après l’hommage à Gerhard Schröder, c’est, pour les proches de Hollande, une nouvelle occasion de marquer leur ligne réformiste.
Le conseil fédéral d'Europe Écologie-Les Verts (EELV) a voté un texte à l'unanimité pour appeler François Hollande à « changer de cap », avec la bienveillance de ses ministres Cécile Duflot et Pascal Canfin. Les écolos espèrent que la loi sur la transition énergétique et la fiscalité écologique les encouragera à rester au gouvernement. Afin de passer leur congrès de novembre à parler d'autre chose que d'en sortir.