Gauche(s)

PS : jeu de dames avec joker

Gauche(s) — Analyse

Le congrès du parti socialiste n'aura donc servi qu'à entériner l'échec de Bertrand Delanoë à la succession de François Hollande au poste de premier secrétaire. Aucune synthèse, aucune orientation majoritaire mais une nouvelle semaine décisive, où les militants trancheront pour la première fois de l'histoire du PS entre trois candidats. Ils départageront Ségolène Royal, Martine Aubry et Benoît Hamon, jeudi 20 novembre, dans un scrutin à nouveau indécis. Avant un possible second tour le lendemain. Lire aussi: L'amertume des partisans de Delanoë, un «micro-trottoir» de Michaël Hajdenberg Portraits de 9 délégués isérois, par Mathilde Mathieu et Michaël Hajdenberg Reims, l'œil de Mediapart, le photoreportage de Patrick Artinian Congrès de Reims: Mediapart vous guide Retrouvez notre "live blog", trois jours au congrès Cliquez sur les titres pour accéder aux articles ou au dossier ci-dessus.

PS : le pouvoir aux militants ou le simulacre de Reims

Gauche(s) — Analyse

Loin des traditions du parti socialiste et des exercices obligés du passé, les équipes des différentes motions ne sont plus tournées vers des synthèses artificielles ou stratégiques mais sont obnubilées par la présentation d'un candidat à l'élection du premier secrétaire par les adhérents, jeudi 20 novembre. Alors que les discussions du congrès de Reims, qui se poursuit samedi 15 novembre, s'engagent sur des scénarios de «prise de leadership». Même François Hollande a consacré le vote militant comme solution pour l'unité. Lire aussi: Reims: le «blog à bloc» de Mediapart, l'actualité du congrès du PS minute par minute en direct et en accès gratuit, par Mathilde Mathieu, Stéphane Alliès et Michaël Hadjenberg Congrès de Reims: Mediapart vous aide à comprendre

Reims, l'œil de Patrick Artinian pour Mediapart

Gauche(s) — Reportage

Trois jours durant, le photojournaliste Patrick Artinian a exploré pour Mediapart le congrès du parti socialiste, qui s'est achevé dimanche 16 novembre à Reims. Il a promené son regard dans les allées et les coulisses du Parc des expositions, là où les rapprochements se nouent, là où se défont les alliances, là où bat le cœur du congrès. Voici les trois diaporamas qu'il a rapportés de ce congrès sans vainqueur.

Epinay, Metz, Rennes, des congrès qui ont secoué le PS, vus par Denis Lefebvre

Gauche(s) — Entretien

Epinay 1971, Metz 1979, ou Rennes 1990? Le congrès de Reims est aussi incertain que ses trois illustres ancêtres et pourrait connaître un dénouement similaire. Refondation en vue des présidentielles, primaire qui ne dit pas son nom ou confrontations de rancœurs débouchant sur un parti ingouvernable? L'historien Denis Lefebvre, président de l'Office universitaire de recherche socialiste et auteur du récent Le Socialisme pour les nuls, revisite ces principaux congrès socialistes.

Rebsamen : « Royal l’emportera face à un accord d’arrière-salle »

Gauche(s) — Entretien

Le sénateur et maire de Dijon, principal soutien de Ségolène Royal, explique dans un entretien la stratégie de son équipe pour qu'elle prenne la tête du PS. Persuadé que «le vote des militants amplifiera le vote des motions», il estime encore possible un accord de fond, surtout avec Bertrand Delanoë. En cas de congrès sans synthèse et d'élection de Royal au poste de première secrétaire, il explique comment «faire fonctionner le parti autrement», même sans majorité. Lire aussi: Buchet (motion Aubry): «Nous pouvons rassembler une majorité cohérente de Hamon à Delanoë» L'union s'organise contre Ségolène Royal

Ségolène Royal est prête à passer par-dessus le congrès de Reims

Gauche(s)

L'échéance principale pour les socialistes ne sera peut-être pas le congrès de Reims, mais l'élection du premier secrétaire par un nouveau vote des militants, le jeudi 20 novembre. Utilisant cette bizarrerie statutaire qui veut que le PS désigne son leader après le congrès, Ségolène Royal a dévoilé sa stratégie, mercredi 12 novembre, lors du journal de 20 heures de TF1. Elle n'est pas officiellement candidate même si elle répète en «avoir envie» et être «légitime». Surtout, elle assure que la question d'un rassemblement lors du congrès de Reims «n'est pas un problème, puisque ensuite les militants trancheront jeudi prochain». Une manière de dire à ses rivaux que des arrangements entre motions sur une ligne «Tout sauf Royal» pourraient être cassés par un vote des adhérents. Lire aussi: Avant le congrès du PS, ce que dit le vote des militants Ce qui a changé au parti socialiste

Royal en appelle directement aux militants

Gauche(s)

Sans annoncer officiellement sa candidature au poste de premier secrétaire du parti socialiste, Ségolène Royal a dévoilé sa stratégie, mercredi 12 novembre, lors du journal de 20 heures de TF1. Si l'ancienne candidate à la présidentielle dit vouloir réunir les autres équipes autour de sa motion, elle estime que la question d'un rassemblement lors du congrès de Reims, qui commence vendredi 14 novembre, «n'est pas un problème, puisque ensuite les militants trancheront jeudi prochain», lors du vote interne de désignation du premier secrétaire. Lire aussi: Avant le congrès du PS, ce que dit le vote des militants Ce qui a changé au parti socialiste Mediapart raconte la nuit électorale du PS

Avant le congrès du PS, plongée dans le vote des militants

Gauche(s) — Analyse

À la lecture détaillée des résultats du vote des adhérents socialistes, le 6 novembre, on en sait un peu plus sur le poids des différentes motions, ainsi que sur leurs dynamiques électorales respectives. Alors que Ségolène Royal a implicitement évoqué au journal de 20h de TF1 l'élection du premier secrétaire comme issue du congrès, davantage que le congrès lui-même (qui se tient à Reims ce week-end), décryptage de la nouvelle géographie électorale des militants du PS. Bertrand Delanoë n'a pas fait le plein des voix dans les bastions traditionnels des autres leaders de sa motion, tandis que Martine Aubry et Ségolène Royal s'appuient sur quelques puissantes fédérations.

Les ténors socialistes négocient leur avenir

Gauche(s)

Les réunions de motions et les discussions entre chefs s'enchaînent, pour trouver une issue au congrès de Reims, ce week-end. Ségolène Royal fera ses «propositions de gouvernance» mercredi et pourrait être candidate au poste de première secrétaire, en espérant parvenir à un accord majoritaire avec d'autres. Si Benoît Hamon semble vouloir affirmer davantage son autonomie, Martine Aubry pourrait s'entendre avec elle. Quant à Bertrand Delanoë, ses soutiens se divisent sur la stratégie à adopter.

Ce qui a changé au parti socialiste

Gauche(s) — Analyse

La longue nuit du scrutin interne passée, les prétendants préparent leurs stratégies en attendant les discussions avec Ségolène Royal, arrivée en tête des suffrages. Si le flou persiste encore sur l'issue du congrès, on en sait davantage sur la nouvelle donne du parti socialiste. Décryptage en quatre chapitres. Lire aussi: Le succès de Ségolène Royal sanctionne la majorité sortante du PS Le Modem se place en embuscade Mediapart raconte la nuit électorale au PS

Le pôle écolo déçu : « L’enjeu de pouvoir a tout emporté »

Gauche(s) — Entretien

Au vu des faibles résultats de la motion "Pôle écologique" (1,5% des voix environ), le député parisien Christophe Caresche, l'un des principaux signataires, ne cachait pas cette nuit sa déception. Il esquissait aussi, alors qu'il attendait des chiffres définitifs, un rapide rapprochement avec Ségolène Royal.

A Lyon, Gérard Collomb offre une large victoire à Ségolène Royal

Gauche(s) — Reportage

Dans une fédération où le vote pouvait paraître plus ouvert qu'ailleurs, les militants ont suivi leur maire et donc Ségolène Royal. Ici, les militants à 20 euros ne semblent pas être revenus subitement voter: seules 215 personnes ont payé leur cotisation le jour du vote. Preuve, de l'avis général, que ce sont plutôt les vieux militants, les plus actifs, qui se sont mobilisés.

Le succès de Ségolène Royal sanctionne la majorité sortante du PS

Gauche(s) — Analyse

Déjouant les prévisions, la candidate à l'élection présidentielle revient au centre du jeu socialiste. Sans revendiquer explicitement le poste de premier secrétaire, elle déclare ce matin vouloir «rassembler tous les talents», et prévient: «Je dépends des autres mais les autres dépendent de moi. Il y a une volonté profonde de changement, le vote des militants doit être respecté.» Les grands perdants de la soirée sont la majorité et la direction sortantes, le duo Bertrand Delanoë et François Hollande. Lire aussi: Notre récit complet et "en live" de la nuit électorale au PS Mediapart révèle que Lionel Jospin n'est pas allé voter Le pôle écologique déçu: «L'enjeu de pouvoir l'a emporté»

Notre récit complet et « en live » de la nuit électorale au PS

Gauche(s)

Toute la soirée, Mediapart a mis en place un dispositif spécial pour vous permettre de suivre la soirée électorale socialiste. Une soirée ponctuée par une défaite de Bertrand Delanoë. Ségolène Royal vire en tête à l'issue du vote militant, autour de 30%. Le maire de Paris et Martine Aubry sont autour de 25%, et Benoît Hamon proche de 20%. Avec nos journalistes à Liévin, Marseille, Lyon et Paris, revivez la soirée dans les bureaux de vote jusqu'à l'annonce des résultats. Où il est révélé que Jospin n'a pas voté.

La «galaxie écolo» lance prudemment sa campagne aux européennes

Gauche(s)

L'alliance écologique imaginée par Daniel Cohn-Bendit a ouvert, lundi 20 octobre, son site internet et réuni les différentes têtes d'affiche qu'elle compte mettre en avant, lors des élections européennes de juin 2008. Militants associatifs, Eva Joly, Antoine Waechter ou José Bové sont toujours là mais des interrogations persistent.

La section PS de Lyon 2 débat mais sans passion

Gauche(s) — Reportage

Dans la section socialiste du 2e arrondissement de Lyon, ils étaient une trentaine de militants à débattre autour des textes en concurrence pour le prochain congrès de Reims. Ce mardi 14 octobre, la crise financière n'était pas franchement au programme, les discussions tournant essentiellement autour de la nécessité d'un leadership pour le parti ou de l'alliance avec le Modem. Lire aussi notre article sur l'adaptation différente de chaque motion à la crise financière.