L'arrestation de Dominique Strauss-Kahn, inculpé pour tentative de viol, a provoqué un «coup de tonnerre» dans le ciel socialiste, selon l'expression de la première secrétaire, Martine Aubry. Elle risque en effet d'empêcher la candidature du chouchou des sondages à la primaire, dont le calendrier avait pourtant été élaboré sur mesure pour le directeur général du FMI.
Le leader du NPA a annoncé jeudi qu’il ne se présenterait pas pour la troisième fois à l’élection présidentielle en 2012. Il s’en explique à Mediapart et revient sur les difficultés de sa jeune organisation, les révolutions arabes ou l'affaire des quotas qui secoue les instances du football français.
Le leader du NPA annonce dans un courrier à ses camarades qu'il refuse de se présenter à la présidentielle de 2012. Une décision qui risque de fragiliser davantage la jeune organisation anticapitaliste et relance les spéculations sur un accord avec le Front de gauche, rencontré la veille.
A l'occasion d'un débat organisé par Mediapart, enregistré en vidéo, deux des candidats aux primaires socialistes, Arnaud Montebourg et François Hollande, ont pour la première fois confronté leur point de vue. Sur de nombreux sujets, les deux dirigeants socialistes ont fait entendre une musique différente.
Pour commémorer à sa façon le 10 mai 1981, la rédaction de Mediapart publie un livre. La «plume » du projet socialiste pour 2012, Guillaume Bachelay, ainsi que deux candidats aux primaires socialistes, François Hollande et Arnaud Montebourg, ont accepté de répondre à nos interpellations à l'occasion d'une soirée, celle de lundi, à Paris, à la Maison des Métallos, à laquelle participera également Guy Bedos.
Hormis le meeting enthousiaste en soutien aux révolutions arabes vendredi, le congrès du Nouveau parti anticapitaliste a offert ce week-end le spectacle d'une formation franchement divisée sur sa stratégie d'alliances, comme sur son appréhension du débat sur la laïcité et le féminisme.
La direction autour d'Olivier Besancenot sort en tête des votes militants (avec 40,8%). Elle devra composer, lors de son premier congrès, ce week-end, avec deux tendances d'un poids équivalent: les «identitaires» (28,3%) et les «unitaires» (27,2%). Explications.
Selon Martine Aubry, il y aurait, avec DSK et Royal, une «candidature véritablement ensemble». Annonçait-elle une nouveauté institutionnelle susceptible de secouer la Ve République? Las, ce n'est encore qu'impréparation pour meubler l'incertitude.
Arnaud Montebourg a annoncé, samedi, sa candidature aux primaires du parti socialiste. Il n'est pas là pour témoigner, assure-t-il, mais pour l'emporter contre tous ceux, à gauche, qui ont «échoué depuis vingt ans».
Ambiance feutrée et fleurets mouchetés au troisième sous-sol de l'Assemblée nationale, où le conseil national du PS a adopté mardi 9 novembre son texte sur l'égalité réelle. L'unité de façade s'efface peu à peu.
Après l'emballement du week-end et les propos de Claude Bartolone évoquant une «primaire de confirmation» chez les socialistes, un grand flou demeure sur la façon d'occuper le calendrier, en attendant l'accord Strauss-Kahn/Aubry.
Chahuté par les manifestants de Sud, le PS continue de soutenir la mobilisation contre les retraites, mais y voit comme débouché la présidentielle de 2012, comme les écologistes. A l'inverse, PCF, PG et NPA veulent croire «la victoire» possible et rêvent de grèves générales.
Dans un entretien au Parisien, l'ex-second du PS, François Rebsamen, juge «critiquable» de manifester «derrière des associations comme la Ligue des droits de l'homme» quand on se veut un «parti de gouvernement». A Solférino, on se dit «surpris» et on assume.
Pour clore les universités d'été socialistes de La Rochelle, la première secrétaire du PS a livré un discours fleuve oscillant entre vive critique de «l'été de la honte» élyséen et quelques pistes de réflexion pour le projet socialiste en vue de 2012.
Réunis pour leur université d'été, les socialistes veulent afficher une unité sans faille, mettant en stand-by la course à la présidentielle et se concentrant studieusement sur leurs ateliers. L'Europe n'est plus la question qui fâche même si les projets restent flous ou généraux, et sur le «social» Benoît Hamon plaide pour des méthodes radicalement nouvelles.