Les équipes des candidats d'Europe Ecologie-Les Verts et du Front de gauche analysent leur campagne et leurs scores : vote Le Pen, rôles dans l’entre-deux tours, attitudes lors des législatives, avenirs politiques…
Vu du siège du PS, le candidat socialiste a atteint le principal objectif : être devant Nicolas Sarkozy. Le fort score de Marine Le Pen lui permet même de maintenir la mobilisation, sans s'encombrer de candidats à sa gauche, et de profiter d’une droitisation de Sarkozy pour capter l'électorat centriste.
Déçus par le score de leur candidate, militants et cadres d’Europe Ecologie-Les Verts préparent le « troisième tour » des législatives et rêvent d’entrer au gouvernement pour se crédibiliser.
En annonçant son intention de taxer les hauts revenus à 75 %, le candidat socialiste a pris de court son entourage. Façon de rappeler : «le chef, c'est moi». Mais celui-ci ne veut pas épiloguer, préférant appuyer une mesure qu'il n'a pas franchement vu venir.
Le candidat du Nouveau parti anticapitaliste, Philippe Poutou, livre à Mediapart ses doutes et les difficultés de son mouvement, appelant à «retrouver confiance en nous-mêmes», mais sans être sûr d'obtenir les 500 parrainages lui permettant de se présenter à la présidentielle.
L'ancien ministre est candidat pour 2012 avec la volonté de «faire bouger les lignes». Il critique vertement la monnaie unique, les écologistes, défend le nucléaire et affiche son patriotisme. Mais il pourrait se retirer d'ici avril si François Hollande infléchit son discours. Entretien et vidéos.
L'équipe d'Eva Joly voudrait assurer l'écologiste contre le risque d'un score inférieur à 5% à la présidentielle, qui aurait des conséquences financières pour le parti. Comme aucun assureur français n'est prêt à signer, elle cherche depuis un mois à l'étranger. Cette «assurance moins de 5%» pourrait bien être remboursée par l'Etat.
La campagne promet de ne pas être un fleuve tranquille pour la candidate écolo, mais hors de question pour elle de se laisser couler par les cadres de son parti ou la «machine à vote utile» socialiste.
Après une semaine calamiteuse, polluée par les bisbilles avec les écologistes, le candidat socialiste a tenté de relancer samedi sa campagne avec un de ses thèmes fétiches: la jeunesse. Mais sans rien changer sur le fond.
Le conseil fédéral d'Europe-Ecologie/Les Verts a validé l'accord parlementaire douloureusement conclu avec le PS. Sans Eva Joly, qui a préféré prendre du recul.
Prenant acte de leurs divergences, le PS et EELV ont bouclé au forceps un accord. 30 pages, qui ne prévoient pas de participation au gouvernement mais s'accompagne d'un accord électoral pour les législatives assurant jusqu'à une trentaine de députés aux écolos.
Plus de 3.500 socialistes ont célébré l'investiture du vainqueur des primaires, ce samedi à Paris. Une démonstration d'unité permise par le talent conciliateur de l'ancien premier secrétaire du PS, désormais candidat à la présidentielle.
A Montret, en Saône-et-Loire, les avis des partisans de Montebourg divergent. Décontracté, le député livre ses impressions après «sa» primaire et réfléchit à la suite.
Les électeurs de gauche se disent indifférents au sexe des candidats. Beaucoup d'entre eux expliquent même être agacés par le fait que Martine Aubry se soit directement adressée aux femmes lors du débat mercredi soir. Reportage au Mans.
François Hollande arrive nettement en tête avec environ 56% des voix. «Il est notre candidat», dit Martine Aubry. Récit de la journée, depuis Marseille, Le Mans, le siège du PS et les QG des candidats.
C'est le candidat de la démondialisation qui a créé la surprise, dimanche, en arrivant troisième de la primaire, avec 17% des voix. Les deux finalistes, François Hollande et Martine Aubry, devront compter avec l'élan suscité par Montebourg pour l'emporter. Avec ou sans lui? Lire également reportages et analyses: