Gauche(s)

Régionales : les secrets de la boîte à outils d’Europe Ecologie

Gauche(s) — Enquête

Y a-t-il une recette Europe Ecologie pour réussir ses campagnes électorales? Au travers d'exemples, voici des récits de stratégie qui ont permis aux écologistes de passer de la culture «techno» et militante à une vision politique fédératrice.

Europe Ecologie, un goût doux-amer et des questions

Gauche(s)

Au QG d'Europe Ecologie dimanche soir, ambiance au goût doux-amer: la déception de faire moins bien qu'aux européennes le dispute à la fierté de s'imposer comme la troisième force politique hexagonale, et en tant que numéro deux de la gauche.

Frêche ou la rénovation: balle au centre après les régionales

Gauche(s) — Enquête

Après avoir dressé l'état des lieux du «frêchisme» et des rapports de force entre socialistes en Languedoc-Roussillon, Mediapart conclut sa série par cette question basique: si Georges Frêche gagne les régionales le 21 mars (comme annoncé par les sondages), la rénovation voulue par Martine Aubry aura-t-elle la moindre chance de passer par Montpellier?

Le serviteur de Frêche qui doute, le chef de section et le militant écœuré

Gauche(s) — Enquête

Mediapart continue de parcourir le pays de Georges Frêche, auprès de ceux qui le portent aux nues ou qui l'exècrent, pour décrypter son environnement. Ce troisième volet se penche sur le fonctionnement de la fédération de l'Hérault, le véritable cœur battant de la maison Frêche, dans laquelle Martine Aubry prétend faire le ménage. Qu'ont donc fait ses militants pour mériter leur réputation infernale?

Le PS promet des exclusions aux colistiers de Frêche

Gauche(s)

Mardi 2 février, le PS a investi Hélène Mandroux, la maire de Montpellier, comme tête de liste dans le Languedoc-Roussillon pour les régionales de mars. Au panier, Georges Frêche et ses dérapages (il maintient sa candidature et menace d'aller en justice). Les militants, sur place, vont donc se diviser en deux listes. Mais le bureau national du parti a prévenu: «Il n'y aura pas deux listes avec des socialistes.» Ceux qui choisiront Georges Frêche sont menacés d'exclusion.

Le PS engage un bras de fer incertain avec Georges Frêche

Gauche(s)

Le PS réunit mardi soir son bureau national pour installer la maire socialiste de Montpellier, Hélène Mandroux, comme tête de liste en Languedoc-Roussillon, comme alternative à Georges Frêche. Ecœurée par les dérapages verbaux successifs de ce dernier, Martine Aubry se heurte toutefois à la majorité des élus et des patrons de fédérations locaux, qui défendent leur président sortant bec et ongles. La direction nationale n'est aucunement assurée d'imposer ses vues.

Mort de Daniel Bensaïd, figure intellectuelle du trotskysme français

Gauche(s) — Entretien

Daniel Bensaïd est décédé ce mardi 12 janvier, à l'âge de 63 ans. Ancien dirigeant de la LCR durant Mai-68, le philosophe n'a jamais cessé d'accompagner la mutation du mouvement trotskyste. D'ores et déjà, Mediapart republie deux interviews de celui qui restait aujourd'hui une référence militante pour les jeunes générations anticapitalistes. Il y évoquait ses formations à la pensée de Marx, sa lecture de la Commune de Paris, et la création alors imminente du NPA d'Olivier Besancenot.

Lionel raconte (assez mal) Jospin

Gauche(s) — Parti pris

Dans un livre qui prolonge le film que France 2 diffuse en deux épisodes, les 14 et 21 janvier, Lionel Jospin fait le récit de son parcours personnel et politique. Cela s'appelle Lionel raconte Jospin mais en vérité le titre est impropre car l'ancien dirigeant socialiste raconte mal sa propre histoire. Parti pris.

Le Front de gauche espère qu’avec « Ensemble », tout va devenir possible

Gauche(s) — Reportage

Ce dimanche, le Front de gauche a lancé sa campagne régionale devant 3.700 militants. Elargi à des micro-organisations de la gauche radicale et à des représentants du mouvement social, le cartel PCF/PG/Gauche unitaire s'appelle désormais «Ensemble».

Se disant « blanchi », Julien Dray noircit l’avenir du PS

Gauche(s)

La campagne des élections régionales commence drôlement pour le parti socialiste, avec une vidéo où une de ses têtes de listes départementales tire à boulets rouges sur des dirigeants. Faisant l'objet d'un rappel à la loi, Julien Dray le candidat essonnien a vu ses poursuites judiciaires abandonnées. Depuis, il règle ses comptes avec le PS.

Dray rappelé à la loi, le PS dans l'embarras

Gauche(s)

Le parquet de Paris s'est prononcé pour un simple «rappel à la loi» pour Julien Dray et abandonne toute poursuite au terme d'un an d'enquête préliminaire. Cette décision laisse entrevoir un retour en tête de liste pour le député de l'Essonne aux régionales. Mais certains s'interrogent sur la pertinence d'une candidature, alors que l'abus de confiance demeure «caractérisé» mais «atténué». Et d'autres dénoncent «un calendrier judiciaire» qui se greffe «systématiquement sur le calendrier du parti, comme si tout était fait pour que le PS soit le plus emmerdé possible à chaque fois».

Aubry veut « préparer le départ de Sarkozy » aux élections régionales

Gauche(s) — Reportage

La convention nationale du PS pour les régionales a ratifié les candidats et le programme du parti: être «un bouclier local à la politique du gouvernement». Martine Aubry a dénoncé le débat sur l'identité nationale. Le vote de mars est une «élection de mi-mandat à l'américaine, où il faut infliger une défaite à la majorité». Le PS estime possible un grand chelem victorieux dans les 22 régions métropolitaines.

Régionales : les arrière-pensées de la « mise au frigo » de Julien Dray

Gauche(s) — Enquête

L'avenir est plus incertain que jamais pour Julien Dray. Toujours dans l'attente d'une mise en examen ou d'un classement sans suite de l'enquête préliminaire sur de présumés détournements de fonds à SOS-Racisme et la Fidl, il attend les suites d'un complément d'enquête ordonné par le parquet de Paris le 19 novembre dernier. Mediapart a interrogé divers cadres socialistes essonniens pour comprendre les coulisses et les raisons d'une mise à l'écart délicate.

«Le PCF veut être au cœur de la gauche, et non faire une “petite gauche”»

Gauche(s) — Entretien

Dans un entretien à Mediapart, le n°2 du parti communiste, Pierre Laurent, explique la stratégie communiste qui a été proposée au vote militant, ce week-end. Entre autonomie du PS (comme du NPA) au premier tour des régionales et volonté de ne pas être exclu de la recomposition à gauche, il explique sa volonté de participer aux exécutifs régionaux aux côtés duPS et d'Europe-Ecologie (mais pas du MoDem), estimant que cetteéchéance électorale sera le point de départ d'une recomposition àgauche.

Peillon-Royal: et au milieu coule un courant…

Gauche(s)

Entre Ségolène Royalet Vincent Peillon, la confusion est venue s'ajouter aux rancœurs. Ancien président de Désirs d'avenir,Jean-Pierre Mignard confie sa «peine»: «Il est impossible de se ranger dans un camp ou dans un autre vu le niveau d'affrontement atteint.» Et d'appeler à «un plan de sauvegarde du courant».

Ségolène Royal, mitterrandienne sans parti

Gauche(s) — Analyse

Il y a un an, jour pour jour, le congrès de Reims se terminait, et Ségolène Royal ne parvenait pas à convaincre les cadres du parti socialiste, préférant miser sur les urnes militantes. En laissant finalement lui échapper l'appareil du PS, la candidate défaite à la présidentielle de 2007 est obligée d'inscrire son destin national en s'écartant de son modèle mitterrandien.