La première secrétaire a accepté quelques compromis avec les sénateurs récalcitrants, mais a sauvé l'essentiel: les primaires à la présidentielle auront lieu en octobre 2011, le non-cumul des mandats s'appliquera à partir de septembre 2012, et l'objectif est de 50% d'élues aux prochaines législatives.
Le parti socialiste clôt sa réflexion sur le «nouveau modèle de société», voté à l'unanimité. La première secrétaire a jugé le président de la République, «vulgaire», «inefficace», «inélégant» et «inconstant».
DSK, combien de divisions ? Orchestré médiatiquement, le retour sur la scène nationale et socialiste du directeur du FMI en vue de la prochaine présidentielle se heurte à de nombreux obstacles.
La première secrétaire du PS explique dans un long entretien à Mediapart «la société du bien-être et du respect» qu'elle appelle de ses vœux alors que, selon elle, «nous vivons en 2010 avec Nicolas Sarkozy la négation même du débat démocratique». Elle livre aussi sa définition d'«une gauche solide sur ses valeurs», son regard sur les années de gouvernement et sa démarche à la veille des conventions du PS. Enfin, elle détaille son point de vue sur la question démocratique et ses contre-pouvoirs, estimant «qu'il est bien difficile de changer une société en étant élu pour cinq ans».
Lors de son conseil national inter-régional (Cnir), le parti écologiste a décidé, samedi 27 et dimanche 28 mars, d'engager les discussions militantes pour trouver une nouvelle forme organisationnelle, «à la fois transmutation des Verts et métamorphose d'Europe Ecologie». Conventions régionales en mai, convention nationale en juin, débat pendant deux jours lors des journées d'été en août, avant des assises de l'écologie politique à l'automne.
Martine Aubry parle rassemblement de la gauche et parti en mouvement. Son calcul: être à la tête d'un parti qui serait redevenu fort, respectueux de ses alliés et (un peu) rénové. Sans brusquer les événements.
Même si elle a gagné les élections, la gauche est encore loin de faire rêver. Elle n'a pas même de programme. A-t-elle seulement tiré les enseignements des outrances libérales dans lesquelles elle s'est laissée aller jusqu'en 2002? Pour elle, il n'y aura pas de reconquête possible sans un regard lucide sur son passé récent. Parti pris.
Y a-t-il une recette Europe Ecologie pour réussir ses campagnes électorales? Au travers d'exemples, voici des récits de stratégie qui ont permis aux écologistes de passer de la culture «techno» et militante à une vision politique fédératrice.
Au QG d'Europe Ecologie dimanche soir, ambiance au goût doux-amer: la déception de faire moins bien qu'aux européennes le dispute à la fierté de s'imposer comme la troisième force politique hexagonale, et en tant que numéro deux de la gauche.
Après avoir dressé l'état des lieux du «frêchisme» et des rapports de force entre socialistes en Languedoc-Roussillon, Mediapart conclut sa série par cette question basique: si Georges Frêche gagne les régionales le 21 mars (comme annoncé par les sondages), la rénovation voulue par Martine Aubry aura-t-elle la moindre chance de passer par Montpellier?
Mediapart continue de parcourir le pays de Georges Frêche, auprès de ceux qui le portent aux nues ou qui l'exècrent, pour décrypter son environnement. Ce troisième volet se penche sur le fonctionnement de la fédération de l'Hérault, le véritable cœur battant de la maison Frêche, dans laquelle Martine Aubry prétend faire le ménage. Qu'ont donc fait ses militants pour mériter leur réputation infernale?
Mardi 2 février, le PS a investi Hélène Mandroux, la maire de Montpellier, comme tête de liste dans le Languedoc-Roussillon pour les régionales de mars. Au panier, Georges Frêche et ses dérapages (il maintient sa candidature et menace d'aller en justice). Les militants, sur place, vont donc se diviser en deux listes. Mais le bureau national du parti a prévenu: «Il n'y aura pas deux listes avec des socialistes.» Ceux qui choisiront Georges Frêche sont menacés d'exclusion.
Le PS réunit mardi soir son bureau national pour installer la maire socialiste de Montpellier, Hélène Mandroux, comme tête de liste en Languedoc-Roussillon, comme alternative à Georges Frêche. Ecœurée par les dérapages verbaux successifs de ce dernier, Martine Aubry se heurte toutefois à la majorité des élus et des patrons de fédérations locaux, qui défendent leur président sortant bec et ongles. La direction nationale n'est aucunement assurée d'imposer ses vues.
Daniel Bensaïd est décédé ce mardi 12 janvier, à l'âge de 63 ans. Ancien dirigeant de la LCR durant Mai-68, le philosophe n'a jamais cessé d'accompagner la mutation du mouvement trotskyste. D'ores et déjà, Mediapart republie deux interviews de celui qui restait aujourd'hui une référence militante pour les jeunes générations anticapitalistes. Il y évoquait ses formations à la pensée de Marx, sa lecture de la Commune de Paris, et la création alors imminente du NPA d'Olivier Besancenot.
Dans un livre qui prolonge le film que France 2 diffuse en deux épisodes, les 14 et 21 janvier, Lionel Jospin fait le récit de son parcours personnel et politique. Cela s'appelle Lionel raconte Jospin mais en vérité le titre est impropre car l'ancien dirigeant socialiste raconte mal sa propre histoire. Parti pris.
Ce dimanche, le Front de gauche a lancé sa campagne régionale devant 3.700 militants. Elargi à des micro-organisations de la gauche radicale et à des représentants du mouvement social, le cartel PCF/PG/Gauche unitaire s'appelle désormais «Ensemble».