Titulaire de la chaire Edward Saïd à l’université Columbia de New York, Rashid Khalidi, historien américano-palestinien, analyse le conflit au Proche-Orient depuis son savoir d’historien et sa connaissance des arcanes palestiniennes comme états-uniennes.
Des milliers de personnes ont manifesté samedi après-midi dans plusieurs villes de France, en solidarité avec les Palestiniens de Gaza. À Paris, le cortège a réuni 60 000 personnes selon la CGT, 19 000 selon la préfecture. Depuis la Jordanie, le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a réitéré son appel à des trêves humanitaires.
Le secrétaire général du Hezbollah libanais s’est exprimé pour la première fois, vendredi 3 novembre, sur le conflit qui oppose Israël au Hamas. Pour la chercheuse Aurélie Daher, son discours confirme que le mouvement allié de l’Iran n’entend pas y prendre part.
Catherine Colonna, la ministre française des affaires étrangères a annoncé depuis le Nigeria l’évacuation de 34 Français et leurs familles de la bande de Gaza. Au 28e jour du conflit opposant Israël au Hamas, Benjamin Nétanyahou, le Premier ministre israélien, a rejeté la proposition américaine de trêve temporaire.
Salim Saker et Muhammad Abu Silmeyeh sont tous deux soignants dans l’enclave palestinienne. Ils décrivent des conditions de travail dramatiques, à l’heure où le matériel manque cruellement et où un tri des patients commence à s’opérer.
Au 27e jour du conflit, les dernières frappes de l’armée israélienne, qui a bombardé à deux reprises depuis mardi le camp de réfugiés de Jabaliya, ont suscité des réactions partout dans le monde. Le ministère français des affaires étrangères rappelle l’« obligation » de respecter le droit international.
Le mot « génocide » est de plus en plus employé pour désigner ce qui se passe aujourd’hui à Gaza. Un usage qui demeure incertain d’un point de vue juridique mais possède déjà des effets politiques.
Pénurie d’eau et de matériel médical, risque d’épidémies : les conditions de survie dans la bande de Gaza sous les bombes israéliennes sont « intenables », explique le porte-parole de l’ONG Médecins sans frontières présent sur place.
Au 26e jour du conflit, l’ONU a estimé que les bombardements du camp de réfugiés de Jabalia « pourraient être des crimes de guerre ». De premiers étrangers et binationaux ont été autorisés à quitter la bande de Gaza en passant par l’Égypte.
Ce documentariste, qui est né et vit au sud de l’enclave palestinienne, témoigne dans Mediapart de ses conditions de survie et demande que des enquêtes indépendantes soient menées sur les modalités et les conséquences de l’offensive israélienne.
Étudiants comme professeurs de la grande université proche de Ramallah constatent l’impasse du « processus de paix » ou de la « solution à deux États ». À l’image de nombreux Palestiniens, ils voient les attaques du Hamas comme une brutale mais salutaire réaffirmation de la cause palestinienne.
Les attaques antisémites des derniers jours au Daguestan s’inscrivent en réaction à la guerre entre Israël et le Hamas. Mais elles soulignent en creux le mal-être plus large d’une république russe pauvre et délaissée, qui a beaucoup contribué à l’effort de guerre en Ukraine.
Au 25e jour du conflit, l’incursion au sol se poursuit dans l’enclave palestinienne. Des frappes aériennes ont fait des dizaines de morts dans le camp de réfugiés de Jabalia. Le Hamas promet de libérer des otages « dans les prochains jours ». L’OMS et les Nations unies alertent sur la situation sanitaire.
Coupable d’avoir permis au Qatar de financer le Hamas pendant qu’il refusait de négocier avec l’Autorité palestinienne, développait la colonisation et tentait d’échapper à ses procès, le premier ministre israélien va devoir rendre des comptes. Avant même la fin de la guerre ?
Au 24e jour du conflit, l’incursion au sol continue dans l’enclave palestinienne. Alors que l’OMS et l’UNWRA alertent sur la situation sanitaire à Gaza, Benyamin Nétanyahou a réaffirmé lundi soir son opposition ferme à tout cessez-le-feu.
Dans une chronique que publie Mediapart, la journaliste et essayiste explique pourquoi elle a eu, ces derniers jours, « plusieurs fois l’impression de perdre la tête », face à « la catastrophe en Israël-Palestine ».