Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
L’accueil différencié des réfugiés ukrainiens, selon qu’ils pouvaient ou non prouver des ascendances juives, a rallumé les questionnements identitaires de ces communautés russophones et mis en lumière les raidissements sur la nature juive d’Israël.
Les Israéliens originaires de Russie, d’Ukraine et des autres républiques de l’ex-URSS représentent environ 20 % de la population de l’État hébreu. S’ils soutiennent, dans leur grande majorité, Kyiv, c’est toute leur identité qui est percutée par la guerre en Ukraine.
Même si la position de l’État hébreu a évolué, son gouvernement ménage le pouvoir russe et refuse de s’associer aux sanctions occidentales ou de fournir des armes à l’Ukraine. Dans une logique où se mêlent realpolitik du Proche-Orient, inquiétudes pour les juifs de Russie et rejeu de traumas historiques.
Mont du Temple ou mont du Rocher ? Israël est en train de rompre le statu quo de 1967 sur l’esplanade Al-Aqsa, où s’intriquent les lieux saints du judaïsme et de l’islam. Sous la pression des Juifs messianiques et des colons que les Palestiniens de Jérusalem espèrent encore contenir.
Dans cette enclave située au nord-ouest de la Syrie, deux millions d’enfants sont pris au piège. Ils vivent depuis plusieurs années dans des camps de déplacés, sans aucune perceptive d’avenir. La majorité n’était pas née lorsque la révolution syrienne a débuté, il y a onze ans.
Après le 10 juillet prochain, toute une partie de la Syrie pourrait plonger encore un peu plus dans une catastrophe humanitaire sans fin. L’avenir de près de 4 millions de Syriens est entre les mains du Conseil de sécurité de l’ONU et de la Russie, l’un de ses membres permanents.
La France récupère 51 de ses ressortissants qui étaient détenus dans un camp du nord-est de la Syrie depuis la chute de Daech. Uniquement des femmes, anciennes membres du groupe terroriste et leurs enfants, dont sept orphelins.
Masafer Yatta est un ensemble de hameaux sur les collines d’Hébron, en Cisjordanie. S’y joue un nouveau tournant humanitaire, politique et juridique de la colonisation de la Palestine, de plus en plus violente, massive, irréversible et passée sous silence.
Depuis novembre 2019, trois enfants français sont placés dans un orphelinat de la capitale syrienne. Leurs parents, membres de l’État islamique, sont morts sur place. Après plusieurs mois d’enquête, nous avons réussi à retracer le parcours unique de ces orphelins.
La coalition gouvernementale qui va de la droite sioniste religieuse à la gauche laïque et radicale est dans l'impasse. Lundi soir, elle a annoncé un projet de dissolution du Parlement et de nouvelles élections. Prévues pour octobre, ce seront les cinquièmes en trois ans, avec le risque, à la clef, de permettre le retour de Netanyahou.
« Il n’y a pas d’occupation israélienne en Cisjordanie… », affirme le premier ministre d’Israël, Naftali Bennett. Un an après son arrivée au pouvoir, il continue de refuser tout dialogue avec ses voisins et se trouve à la tête d’une coalition hétérogène et fragile. Et son prédécesseur Benjamin Netanyahou est en embuscade.
Le harcèlement des paysans palestiniens et des Bédouins par des colons israéliens a pris ces derniers mois une ampleur méconnue en Cisjordanie, faite d’agressions physiques, de destructions de maisons ou de cultures... Des psychologues palestiniens leur apportent leur soutien.
La journaliste star de la chaîne Al Jazeera a été tuée le 11 mai 2022 à deux pas du camp de réfugiés palestiniens de Jénine, en Cisjordanie occupée. Pourquoi était-elle en reportage, ce matin-là, à cet endroit-là ? Que faisaient à proximité les militaires israéliens ? Mediapart a enquêté sur les circonstances du décès de Shireen Abu Akleh, des plus immédiates aux plus historiques.
La hausse exponentielle des prix pousse à la révolte les villes du sud et de l’ouest de l’Iran. Une contestation que les forces sécuritaires ne parviennent pas à arrêter, tandis que le régime s’emploie à mettre en place une politique de ségrégation à l’égard des femmes.
Le parti chiite Hezbollah et ses alliés ont perdu la majorité des sièges, sans toutefois que cela occasionne de changement radical des équilibres des forces au sein de l’hémicycle. Une dizaine de nouveaux élus issus de l’opposition à la classe politique ont par ailleurs réalisé une percée inédite.