Selon deux historiens israéliens, la Haganah, ancêtre de l’armée israélienne, a utilisé des armes biologiques pendant la guerre d’indépendance, pour empoisonner les puits des villages palestiniens. Trois quarts de siècle plus tard, l’État continue de le dissimuler et n’a toujours pas signé la convention internationale qui l’interdit.
La France a procédé jeudi au rapatriement de 15 femmes ex-membres de Daech et de 40 enfants. Ces familles étaient détenues depuis plusieurs années dans l’un des camps du nord-est de la Syrie, prisons à ciel ouvert. Parmi ces mineurs ramenés en France, sept orphelins.
Un incendie est survenu samedi soir à Evin, la prison de Téhéran, ainsi que des affrontements et des fusillades, tandis que le mouvement de contestation entrait dans sa cinquième semaine.
Musiciens, vidéastes, plasticiens… ils sont au cœur des manifestations antigouvernementales et témoignent par messagerie sécurisée depuis l’intérieur de l’Iran. Après des décennies de censure, l’art devient un moyen de protestation.
Environ 80 morts en une seule journée à Zahedan, la capitale du Baluchistan. Répression phénoménale à Sanandaj, la grande ville kurde. Pour casser la révolte, qui vient de toucher le secteur pétrolier, le régime fait croire qu’elle risque de disloquer l’Iran.
Depuis qu’ils se sont succédé à la tête du gouvernement, les dirigeants de la « coalition pour le changement » ont surtout fait du Nétanyahou sans Nétanyahou. Au point que l’ancien premier ministre, considéré par Obama comme un « adepte du poutinisme », pourrait revenir au pouvoir à l’occasion des élections du 1er novembre.
Le 14 septembre, la jeune Libanaise Sali Hafez a braqué une banque. La sienne. Pour récupérer l’argent de sa famille, bloqué en raison de l’effondrement d’un système financier corrompu, et payer les soins médicaux de sa sœur. Depuis, Sali Hafez a inspiré d’autres concitoyens. Pour Mediapart, Nada Maucourant Atallah et Marie Jo Sader l’ont rencontrée.
À l’heure où les affrontements se font de plus en plus violents, comme à l’université Sharif de Téhéran et qu’une autre jeune fille a été battue à mort, la chanson « Pour », qui raconte simplement les désirs de liberté des manifestants, a recueilli plus de 40 millions de vues en deux jours.
Le tribunal administratif de Nantes doit examiner mercredi 5 octobre un recours déposé par les avocats de notre collaborateur, le journaliste syrien Hussam Hammoud, contre le refus de visa humanitaire qui lui permettrait de partir de Turquie, où il vit sous la menace de l’État islamique. Mediapart publie les bonnes feuilles de son livre, coécrit avec Céline Martelet et publié mercredi.
Pour le philosophe Anoush Ganjipour, les manifestations en Iran exigent que le pouvoir des mollahs abandonne sa mainmise sur l’espace public. Une telle revendication d’une sécularisation, moderne, procède des injustices commises par la République islamique.
Alors que des milliers de personnes bravent la répression et manifestent en Iran depuis une semaine, le régime des mollahs est-il menacé ? Nous analysons ce soulèvement exceptionnel impulsé par des femmes et qui transcende les classes sociales avec nos invité·es.
Les unités organisant la répression sont multiples et impitoyables mais n’arrivent toujours pas à mater des manifestants qui n’exigent plus seulement la fin du voile obligatoire, mais celle du régime.
Après que le président russe a décrété la mobilisation partielle des réservistes pour faire face à la contre-offensive de l’armée ukrainienne, de nombreux citoyens fuient le pays afin de ne pas être envoyés sur le front.
Le royaume entend préparer l’après-pétrole grâce aux revenus du tourisme. Pour faire la promotion des trésors touristiques saoudiens, des influenceurs des quatre coins du monde affluent par avions entiers. Avec un objectif : montrer par leurs publications Instagram que le pays s’est ouvert.
Pour la septième journée consécutive, les manifestations se poursuivent dans 80 villes d’un bout à l’autre du pays. On compte déjà plus de 30 morts et des centaines de blessés. Les Gardiens de la révolution menacent d’intervenir, ce qui provoquerait un bain de sang.
Encore plus invisibilisées que les forçats des chantiers car maltraitées dans l’intimité de foyers privés où elles sont recluses, les travailleuses domestiques subissent des abus et des violations systémiques au Qatar. Deuxième volet de notre enquête au royaume de l’esclavage moderne.