Le groupe audiovisuel public britannique fêtera ses 100 ans en 2022. Mais le gouvernement de Boris Johnson, qui lui est hostile, envisage la suppression de la redevance, dont proviennent 75 % de ses revenus.
L’audience finale d’extradition du fondateur de WikiLeaks vers les États-Unis débutera le 24 février. Ses avocats ont obtenu que l’audience dure plusieurs semaines mais le récent triomphe électoral du très conservateur Boris Johnson jette une ombre sur les possibilités de recours de Julian Assange si la justice britannique donne le feu vert à son extradition.
À Hartlepool, dans le nord-est de l’Angleterre, le Brexit a rassemblé 69,6 % des suffrages en 2016. Dans cette ville sinistrée, les électeurs semblent se résoudre à voter pour le parti travailliste de Jeremy Corbyn, sans enthousiasme.
En interne et en externe, la BBC fait face à de nombreuses accusations, en particulier depuis le référendum de 2016 sur le Brexit. À l’occasion de la campagne pour les élections législatives anticipées du 12 décembre, le groupe public britannique est attaqué de tous les côtés.
Depuis ses premières actions en novembre 2018, ce mouvement de désobéissance civile a prospéré outre-Manche. Sous son influence et celle d’autres mouvements écologistes, le changement climatique est devenu l’un des thèmes dominants de la campagne des élections législatives du 12 décembre.
En déclarant que la suspension du Parlement par Boris Johnson était « nulle et non avenue », la Cour suprême n’a pas seulement affaibli le premier ministre britannique. Elle a aussi malmené le statut de cheffe d’État de la reine Elizabeth II à un moment délicat de son règne.
À l’unanimité, onze juges de la plus haute cour judiciaire du Royaume-Uni ont décidé que la suspension du Parlement était « illégale, nulle et non avenue ». Les parlementaires seront de retour à Westminster mercredi matin. Tout comme le premier ministre, qui a écourté son séjour à New York.
La suspension du parlement britannique par le premier ministre Boris Johnson est-elle ou non légale ? La semaine dernière, la plus haute cour de justice écossaise a jugé que non. La Haute Cour de Londres est arrivée, elle, à une tout autre conclusion. Il appartient à présent à la Cour suprême de trancher. À partir de mardi 17 septembre et pendant trois jours, 11 juges de la plus haute instance judiciaire du Royaume-Uni se penchent sur cette question fondamentale.
Le Parlement britannique a été suspendu dans la nuit au terme d’une séance houleuse au cours de laquelle les députés ont de nouveau voté contre l’organisation d’élections anticipées. À la tête du gouvernement, Boris Johnson a les mains libres, ou presque, pendant les cinq prochaines semaines. Et assure être en mesure de trouver une issue à l’impasse du Brexit.
Les députés britanniques font leur rentrée mardi à Westminster dans une atmosphère extrêmement tendue. La suspension du Parlement à partir de la mi-septembre laisse volontairement peu de temps aux élus déterminés à légiférer contre une sortie sans accord de l’UE le 31 octobre. Pour certains, en précipitant des élections anticipées, le gouvernement tendrait un « piège » aux opposants au no deal.
En juin 2017, l’incendie de la tour HLM de Londres Grenfell Tower a fait 72 victimes et suscité une vague d’indignation dans le pays. Mais au terme de son mandat, le bilan de la première ministre Theresa May est catastrophique, incapable d’améliorer la sécurité de centaines d’immeubles considérés à risques dans le pays.
Le nouveau premier ministre du Royaume-Uni est une figure bien connue des Britanniques. Excentrique et défenseur du Brexit, Boris Johnson incarne aussi le libéralisme à tout crin défendu par son parti. D’où le soutien des conservateurs, balayés lors des européennes, selon Tim Bale, professeur de science politique à Londres.