Après un passage par Capital, 20 minutes, LCP puis, plus longuement, le site arretsurimages.net, j’ai rejoint Mediapart en novembre 2012, pour m’intéresser aux entreprises au sens large.
J’ai d’abord développé une certaine obsession pour l’évasion fiscale et l’optimisation du même nom, et je me consacre désormais au monde du travail et à ses enjeux, ainsi qu’aux mobilisations sociales : prud’hommes, chômage, retraites, manifs...
Je suis le coordinateur du service économie-social de Mediapart depuis septembre 2021.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Boycotts, redressements fiscaux, mais aussi début de mobilisation de l'Union européenne et de l'OCDE… Alors que le grand patron de Google se félicite de priver différents pays de millions d'euros d'impôts, une prise de conscience se fait jour : il faut lutter contre ces multinationales qui font tout pour ne pas être taxées.
Pour gérer son importante fortune personnelle, constituée pour partie d’avoirs non déclarés, abrités pendant des années dans un compte en Suisse, Jérôme Cahuzac s’est adjoint les services d’un homme de confiance, dont Mediapart est en mesure de révéler l’identité. Il s’agit de Hervé Dreyfus, gestionnaire de fortune. Il est celui qui connaît les secrets financiers de l’actuel ministre du budget, selon les éléments recueillis par notre enquête.
La présidente de la confédération suisse a rencontré vendredi François Hollande. Les deux pays ont des discussions sur l'évasion fiscale. Un dossier devient brûlant : l'UBS. La filiale française de la deuxième banque suisse pourrait être mise en examen en tant que personne morale, pour avoir couvert un vaste système d'évasion fiscale.
L'ONG Transparency International publie son rapport annuel sur la « perception de la corruption ». La France est pointée du doigt, ses dirigeants n'étant pas les mieux placés en Europe pour résister aux tentations, et ses citoyens entretenant également un « rapport ambigu » avec la corruption et les passe-droits.
En voie de disparition, les paradis fiscaux ? En théorie, certainement, depuis que l'OCDE mène une lutte sans merci contre le secret fiscal entre les pays. Mais dans les faits, les riches contribuables désireux de frauder le fisc ont encore quelques beaux jours devant eux. La Suisse, notamment, résiste encore et toujours à la coopération.
28 «dirigeants d'entreprises» britanniques installés dans divers paradis fiscaux sont en fait des hommes de paille pour plus de 21 500 sociétés. Révélations du Guardian, de la BBC et d'une ONG américaine.
Une journaliste des Echos a été mise en examen, à la suite d'une plainte en diffamation de Free Mobile, pour un article publié en mars. Elle y donnait la parole à Bouygues Télécom, qui critiquait vertement son nouveau concurrent.
Un médiateur devra relancer les discussions entre le moteur de recherche et les journaux, qui réclament d'être rémunérés pour apparaître sur Google News. Leur solution, une loi, est loin de faire l'unanimité au sein de l'exécutif, qui préfère une solution négociée.
Une commission du Parlement britannique a questionné, de façon musclée, les entreprises emblématiques de l'optimisation fiscale. Au passage, on apprend que, après Google, Amazon est elle aussi dans le viseur du fisc français.
Une poignée d'entreprises de haute technologie, connues de tous et hyperactives sur le territoire français, se débrouillent pour payer un montant d'impôt ridicule dans l'Hexagone. Les États-Unis commencent à s'en émouvoir, et la France tente d'affronter ces « Intaxables ».