#Presse Ancien reporter à Lyon Figaro (1999-2004), à 20 Minutes (2004-2005), co-fondateur de l'hebdomadaire Tribune de Lyon (2005-2007), j'ai également collaboré à l'AFP, au Monde, à Libération, au Parisien/Aujourd'hui en France, au Canard enchaîné...
#Bande dessinée Je suis le co-auteur avec Benoît Collombat, Michel Despratx, Elodie Guéguen et Geoffrey Le Guilcher de la BD Sarkozy-Kadhafi, des billets et des bombes (La Revue dessinée/Delcourt), dessinée par Thierry Chavant.
#Film Je suis le co-auteur avec Jean-Christophe Klotz d'un documentaire sur l'affaire Karachi, L'argent, le sang et la démocratie, qui a reçu en 2014 le Grand Prix et le Prix du Public du Festival international du Grand Reportage d'Actualité (FIGRA). Co-auteur de la série D’argent et de Sang, adaptée du livre éponyme et réalisée par Xavier Giannoli. Co-auteur du documentaire de cinéma Personne n’y comprend rien, sur l’affaire Sarkozy-Kadhafi.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Le procureur de Nanterre demande le renvoi devant le tribunal correctionnel du groupe EDF dans l'affaire de piratage informatique visant notamment Greenpeace. Le parquet demande un non-lieu pour l'ancien cycliste Floyd Landis, toujours visé par un mandat d'arrêt international.
Dans l'un des carnets de François-Marie Banier saisis par la police, le protégé de Liliane Bettencourt raconte comment, au printemps 2007, elle aurait évoqué la remise d'argent à Nicolas Sarkozy au moment de la campagne présidentielle. «Elle ne m'a pas dit si c'était pour Neuilly, pour sa campagne ou pour autre chose», ajoute le photographe.
L'entourage d'Eric Woerth continue de faire apparaître les mélanges de genres qui existent dans la vie politique française. Malgré ses ennuis de justice, Roland Branquart, ami du ministre, a été son conseiller tout en agissant comme lobbyiste auprès de lui.
De passage en France, le président du Pakistan, Asif Ali Zardari, affirme n'avoir aucun «lien avec l'affaire» de Karachi dans un entretien au Monde. Un magistrat français, le juge Marc Trévidic, a pourtant recueilli depuis deux ans de nombreux témoignages et documents qui le mettent directement en cause dans un vaste système de corruption d'Etat au cœur de ventes d'armes franco-pakistanaises. Un dossier dans lequel le nom de Nicolas Sarkozy est également cité.
Eric Woerth a été entendu, jeudi 29 juillet, par les enquêteurs dans le cadre de l'affaire Bettencourt. Contrairement à d'autres protagonistes clés du dossier, il a été entendu non pas dans les locaux de la brigade financière mais à son ministère. Une faveur que dénoncent syndicats de magistrats et policiers.
Lundi 26 juillet, dans la soirée, Claire Thibout a dû, une énième fois, se rendre à une convocation de la brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP). Au menu: un mystérieux rendez-vous avec un certain «Monsieur X», consigné dans l'un de ses agendas.
La juge Prévost-Desprez, qui conduit ses propres investigations sur l'affaire Bettencourt, a recueilli les témoignages de l'ancienne femme de chambre et l'ex-infirmière de la milliardaire. Elles ont décrit une femme totalement sous influence. La première a aussi rapporté une anecdote relative au «soutien» que Liliane Bettencourt aurait accordé à Nicolas Sarkozy.
Claire Thibout décrit à nouveau un système de financement de la campagne de Sarkozy.Elle confirme à la juge les enveloppes d'argent liquide «à des politiques». L'ex-comptable décrit le harcèlement dont elle a fait l'objet et les pressions endurées après son entretien à Mediapart, le 6 juillet.
Devant la juge, Claire Thibout est revenue sur la santé chancelante de Liliane Bettencourt. Elle a raconté comment l'entourage de la milliardaire lui faisait répéter ce qu'elle devait dire lors de rendez-vous. Ce fut le cas lors d'une rencontre avec Nicolas Sarkozy, en novembre 2008.
Claire Thibout a été entendue vendredi 16 juillet, dans le plus grand secret, par la juge Isabelle Prévost-Desprez. Ce mardi, elle a été convoquée par la brigade financière dans le cadre d'une enquête préliminaire du parquet. Dans un entretien à Mediapart, son avocat, Me Antoine Gillot, dénonce le «harcèlement du procureur de Nanterre» et s'explique sur un versement de 400.000 euros à sa cliente.
Le parquet a refusé, vendredi 16 juillet, de transmettre à la juge Isabelle Prévost-Desprez, qui veut mener ses propres investigations, une pièce essentielle de la procédure. Ce veto du procureur Philippe Courroye (photo) porte sur la retranscription des enregistrements pirates réalisés chez Liliane Bettencourt.
Quelques jours avant son audition par la brigade financière, mardi 13 juillet, l'ancien chauffeur des Bettencourt, Dominique G., a accepté de se confier à Mediapart pour évoquer l'ex-comptable des époux milliardaires. A propos des déclarations de Claire Thibout, le chauffeur assure: «Si elle le dit, elle l'a vécu (...) Je la vois mal inventer ces choses-là.»
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
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Séverine Servat de Rugy, l’épouse de l’ancien numéro 2 du gouvernement qui avait dû démissionner suite aux révélations de Mediapart sur l’appétit du couple pour le mélange des genres avec l’argent public, publie un livre-témoignage, « La Marche du crabe ». Mediapart l’a lu.
J’ai fait l’objet d’une manipulation de la DGSI. Discrète, habile, subtile. Je ne parle pas d’une surveillance téléphonique illégale, d’un cambriolage nocturne ou d’une filature avec le col de l’imperméable relevé, non, je parle d’une petite manip' de papier. Explications.
Après les enquêtes de Mediapart entamées à l’automne 2015 sur “la mafia du CO2”, j’ai voulu consacrer à cette histoire devenue pour moi une obsession un livre, «D’argent et de sang», publié aujourd'hui aux éditions du Seuil.
La revue Médium, dirigée par Régis Debray, a souhaité m'interroger sur les enjeux — et les risques — de la « transparence ». Voici le résultat de notre entretien publié dans le numéro de la revue actuellement en kiosques (Nouveaux pouvoirs, nouvelles servitudes) et que je reproduis avec l'aimable autorisation de sa direction. Où il est question de journalisme et de secret.