Journaliste. Diplômée de l'Institut pratique du journalisme (IPJ Paris-Dauphine), j'ai travaillé au Bondy blog et au Monde, entre autres. J'ai aussi écrit un livre, "Des voix derrière le voile" (Premier parallèle, 2015). J'ai rejoint Mediapart en 2015 pour traiter des questions d'éducation. Désormais je m'occupe des questions liées à la pauvreté. Vous pouvez m'écrire à faiza.zerouala@mediapart.fr
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Plusieurs syndicats espèrent prouver le caractère discriminatoire de la procédure Parcoursup et obtenir la publication des « algorithmes locaux » utilisés par les universités pour trier les dossiers des lycéens.
Le ministre de l’éducation nationale a conclu son Tour de France pour l’école le 12 juillet à Bobigny. À la rencontre des Français ? De certains d’entre eux plutôt, adhérents ou sympathisants de LREM. Il ne risquait pas d’être bousculé.
Le Conseil supérieur des programmes traverse une phase de turbulences. Alors que de nouveaux contenus éducatifs doivent être validés pour la rentrée, trois de ses membres contestent des propos de sa présidente Souâd Ayada. En toile de fond s’expriment des clivages éducatifs plus profonds.
Le Conseil supérieur des programmes propose d’« ajuster » et de « clarifier » les programmes en vigueur à l’école élémentaire et au collège, afin de s’aligner sur la politique du gouvernement. Les derniers programmes ont été mis en place par la mandature précédente. Les fondamentaux chers au ministre sont mis en avant, sans surprise.
Les vacances universitaires ont débuté, les partiels sont achevés, de futurs bacheliers attendent toujours une affectation. La mobilisation étudiante du printemps contre Parcoursup et la loi Orientation et réussite des étudiants s’est éteinte, mais les motifs d’insatisfaction sont plus que jamais présents. Les opposants à la loi espèrent que le mouvement reparte à la rentrée.
Les atteintes à la laïcité à l’école se règlent le plus souvent par le dialogue : seuls 3 % des cas recensés posent problème. C’est ce qui ressort de l’étude publiée par le Comité national d’action laïque, et du colloque organisé à Paris. Les classes sont loin d’être minées par ces contestations, mais les enseignants restent inquiets et réclament plus de formation.
Les centres d’information et d’orientation sont menacés, selon les syndicats, par un article du projet de loi « Pour la liberté de choisir son avenir professionnel », examiné cette semaine à l’Assemblée nationale. Cette réforme prévoit le transfert de leurs compétences aux régions. Christine Jarrige, conseillère d’orientation-psychologue en Seine-Saint-Denis et membre du collectif des psychologues du Snes-FSU, revient sur l’inquiétude de ses confrères.
Depuis la divulgation des premiers résultats de Parcoursup, des lycéens, enseignants et élus accusent le nouveau système de désavantager les candidats de banlieue, notamment sur la base des résultats des établissements au baccalauréat.
Port de l'uniforme, laïcité et interdiction du téléphone portable : cette semaine, Jean-Michel Blanquer a rouvert des débats populaires. En se positionnant sur ces questions, le ministre de l'éducation nationale affiche son autorité et sa fermeté. Et détourne les regards des points de discorde comme Parcoursup.
Près de quinze jours après la délivrance des premiers résultats, un tiers des candidats n’ont toujours pas d’affectation pour la rentrée prochaine. Dans les classes de terminale, à deux semaines du baccalauréat, les professeurs principaux deviennent les réceptacles de la colère et de l’inquiétude.
Le ministre de l’éducation a présenté le 28 mai sa réforme de l’enseignement professionnel, sa « deuxième priorité » après le primaire. Il espère rendre cet enseignement plus lisible et attractif. Mais la volonté appuyée de rapprochement avec l’apprentissage fait craindre à plusieurs acteurs du secteur une transformation qui manque d’envergure.
Une enquête administrative confirme la responsabilité « entière » du doyen et d’un professeur dans l’attaque, par un groupe d’hommes cagoulés, d’étudiants grévistes de la faculté de droit de Montpellier. Le rôle d’autres représentants de l’UFR dans les événements n’est en revanche pas évoqué. Et la dizaine de personnes masquées n’a toujours pas été identifiée.
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Raconter son parcours quand on est transclasse, soit. Mais autant ne pas piétiner la sociologie au passage. Se livrer dans ces récits de vie sans rappeler le poids des déterminismes sociaux, politiser la question et interroger l’incapacité de notre système scolaire à être autre chose qu’une machine à reproduire les inégalités, cela n'a pas vraiment de sens.
Marine Le Pen n'a jamais été aussi proche des portes du pouvoir. Cet entre-deux-tours met nos nerfs à rudes épreuves et nous place dans un dilemme inconfortable. Mais l'urgence de lui barrer la route prime.
Hier soir, en sortant d'un restaurant, un ami me propose de me déposer en voiture pour continuer à discuter. Nous sommes quatre. Un écrivain, une actrice, un comédien et moi, journaliste. Nous sommes quatre Arabes. Je ne sais pas pourquoi je le précise mais peut-être que cette donnée a de l’importance pour la suite de l’histoire. Récit d'un contrôle policier ordinaire... pour des Arabes !
C’est une mesure symbolique. L’extension de la déchéance de nationalité pour les bi-nationaux nés français, concept inflammable au possible, figure bien dans le projet de loi constitutionnelle de « protection de la Nation ». Mais, rassurons-nous, il ne s’agit que d’une mesure « symbolique » selon le terme employé par Manuel Valls.