Journaliste. Diplômée de l'Institut pratique du journalisme (IPJ Paris-Dauphine), j'ai travaillé au Bondy blog et au Monde, entre autres. J'ai aussi écrit un livre, "Des voix derrière le voile" (Premier parallèle, 2015). J'ai rejoint Mediapart en 2015 pour traiter des questions d'éducation. Désormais je m'occupe des questions liées à la pauvreté. Vous pouvez m'écrire à faiza.zerouala@mediapart.fr
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Dans son ouvrage Le racisme est un problème de Blancs, auréolé du prix de l’essai de l’année au Royaume-Uni et paru en France le 26 septembre, l’auteure et journaliste britannique Reni Eddo-Lodge exprime avec acuité la difficulté pour les Blanc·he·s de prendre en compte les problématiques raciales et de reconnaître qu’il existe un racisme structurel.
La phase complémentaire de Parcoursup s’est achevée le 21 septembre. Près de 1 000 candidats sont encore en attente d’une affectation. En attendant un bilan exhaustif, tous les acteurs s’accordent sur son caractère plus anxiogène pour les élèves que son prédécesseur APB.
Éric Zemmour s’est encore illustré par une sortie raciste en s’en prenant au prénom de la chroniqueuse Hapsatou Sy. Cette énième saillie ne devrait pas faire l’objet de commentaires. Mais elle est d’une violence inouïe pour les immigrés et leurs enfants à qui l’éditorialiste commande de se fondre dans une société qui n’est pas toujours bienveillante à leur égard.
Le pédagogue Philippe Meirieu s'élève contre les remèdes miracles proposés par les gouvernements successifs pour guérir l'école de ses maux. Dans un nouveau livre, il passe au crible les neurosciences, la pédagogie Montessori, les inégalités scolaires dans cet essai vivifiant où il propose des solutions pour une éducation plus juste et égalitaire.
En annonçant un « revenu universel d’activité » pour 2020, Emmanuel Macron positionne clairement la remise au travail comme l’outil principal de la lutte contre la pauvreté. Il annonce également 8 milliards d’euros sur le quinquennat pour venir en aide aux plus fragiles, et notamment les enfants pauvres, sans totalement convaincre.
Le plan national de lutte contre la pauvreté doit être présenté ce jeudi 13 septembre. Un volet est consacré à la pauvreté des enfants. Les professionnels de l'éducation alertent sur les difficultés des familles depuis des années, sans succès.
Dans cet ouvrage collectif au titre éloquent, l’historien Benoît Falaize et la trentaine d’enseignants et personnels éducatifs de tous degrés qui l’épaulent racontent leur école. La plupart exercent en éducation prioritaire et tous s’insurgent contre l’idée selon laquelle il y aurait des zones de non-droit éducatives.
C’est l’une des nouveautés de la rentrée : l’évaluation de tous les élèves de plusieurs niveaux est systématisée. Une ou deux fois par an, ils devront répondre à des tests nationaux standardisés. Ce dispositif vise à identifier les faiblesses et lacunes des élèves pour mieux les combattre selon le ministre de l’éducation nationale, mais peine à convaincre syndicats et enseignants.
Lors de sa traditionnelle conférence de presse, Jean-Michel Blanquer a livré son bilan de l'année, plein d'autosatisfaction. Le ministre de l'éducation nationale entend multiplier les chantiers de réformes. Il a notamment décidé de mettre en place encore plus d'évaluations des élèves et, dans le futur, des établissements.
L’auteur algérien, qui publie Le Livre d’Amray aux éditions Zulma, compose un chant poétique et nostalgique, et explore les douleurs du passé. L’art apparaît comme l’échappatoire à toutes les horreurs qui ont assailli la terre algérienne, jamais évoquée nommément.
En ce début août, un peu moins de 70 000 candidats sont en attente d’une place dans l’enseignement supérieur. Si le ministère juge que la procédure se déroule à merveille, les bacheliers encore dans l’expectative doivent échafauder des stratégies pour ne pas se retrouver démunis à la rentrée. Quitte à accepter une affectation par défaut.
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Raconter son parcours quand on est transclasse, soit. Mais autant ne pas piétiner la sociologie au passage. Se livrer dans ces récits de vie sans rappeler le poids des déterminismes sociaux, politiser la question et interroger l’incapacité de notre système scolaire à être autre chose qu’une machine à reproduire les inégalités, cela n'a pas vraiment de sens.
Marine Le Pen n'a jamais été aussi proche des portes du pouvoir. Cet entre-deux-tours met nos nerfs à rudes épreuves et nous place dans un dilemme inconfortable. Mais l'urgence de lui barrer la route prime.
Hier soir, en sortant d'un restaurant, un ami me propose de me déposer en voiture pour continuer à discuter. Nous sommes quatre. Un écrivain, une actrice, un comédien et moi, journaliste. Nous sommes quatre Arabes. Je ne sais pas pourquoi je le précise mais peut-être que cette donnée a de l’importance pour la suite de l’histoire. Récit d'un contrôle policier ordinaire... pour des Arabes !
C’est une mesure symbolique. L’extension de la déchéance de nationalité pour les bi-nationaux nés français, concept inflammable au possible, figure bien dans le projet de loi constitutionnelle de « protection de la Nation ». Mais, rassurons-nous, il ne s’agit que d’une mesure « symbolique » selon le terme employé par Manuel Valls.