Journaliste. Diplômée de l'Institut pratique du journalisme (IPJ Paris-Dauphine), j'ai travaillé au Bondy blog et au Monde, entre autres. J'ai aussi écrit un livre, "Des voix derrière le voile" (Premier parallèle, 2015). J'ai rejoint Mediapart en 2015 pour traiter des questions d'éducation. Désormais je m'occupe des questions liées à la pauvreté. Vous pouvez m'écrire à faiza.zerouala@mediapart.fr
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Dalie Farah signe un premier roman, Impasse Verlaine (Grasset), à propos d’une relation mère-fille dysfonctionnelle mais pleine de vie et d’humour. Rencontre lumineuse avec une écrivaine en tension, toujours à la recherche des mots exacts.
Un courrier de l’administration centrale du ministère de l’enseignement supérieur explique aux universités comment exonérer un maximum d’étudiants étrangers des frais d’inscriptions alors même que le décret vient de paraître. Une consigne qui contraste avec le discours officiel du ministère sur la question.
En Seine-Saint-Denis, une rumeur persistante d’enlèvements d’enfants par des membres de la communauté rom a abondamment circulé. Trois semaines plus tard, parents, enfants et enseignants expliquent que ce bruit a laissé des traces dans les villes concernées.
La réforme du lycée touche aussi les lycées professionnels. Mobilisés depuis plusieurs mois, les enseignants de ces établissements déplorent la baisse du nombre d’heures d’enseignements généraux.
Pour la troisième fois en trois semaines, des enseignants sont descendus dans la rue jeudi pour protester contre le projet de loi sur l’école et la réforme du lycée et du baccalauréat. Le ministre essaie de calmer les esprits mais l’inquiétude grandit chez les parents qui commencent à se mobiliser aux côtés des enseignants.
Le ministre de l’éducation nationale traverse une passe difficile. La contestation contre ses réformes s’amplifie et les principaux syndicats appellent à la mobilisation jeudi. Parents et enseignants font part de leurs inquiétudes face à des mesures déployées à toute vitesse. Las, Blanquer garde le cap et qualifie toutes ces interrogations de « bobards ».
Cinq syndicats de l’éducation appellent à manifester contre les réformes portées par Jean-Michel Blanquer, le ministre de l’éducation nationale. Peu à peu, à travers tout le territoire, naissent des collectifs pour lutter contre le projet de loi pour une école de la confiance votée en première lecture en février. Tous racontent comment ils doivent faire un travail de pédagogie important pour essayer de mobiliser.
L’université PSL lance en septembre une licence sur le développement durable. Celle-ci est intégralement soutenue par un mécène unique, BNP Paribas. Ce partenariat suscite des inquiétudes parmi les enseignants et étudiants, qui craignent l’immixtion de la banque dans l’enseignement dispensé.
Déterminés à ne pas se faire oublier par le pouvoir, les syndicats, hormis la CFDT, avaient appelé à défiler partout en France. Leurs troupes ont répondu à l'appel. Visés par une profonde réforme dans les mois à venir, les agents de la fonction publique étaient les plus mobilisés. Parmi eux, les enseignants étaient particulièrement remontés.
Adopté mardi par l’Assemblée nationale, le texte fourre-tout porté par le ministre Jean-Michel Blanquer entérine l'obligation d'instruction à 3 ans, prévoit de confier des missions d’enseignement à certains surveillants volontaires ou de créer des rapprochements entre écoles et collèges. L'opposition de gauche dénonce un texte qui aggrave les inégalités.
Les lycéens de classe de seconde sont en train de décider des enseignements de spécialité qu’ils suivront à partir de la rentrée. À mesure que la réforme se concrétise, les enseignants prennent conscience des implications de celle-ci et doivent composer avec certaines interrogations.
L’examen du projet de loi « pour une école de la confiance », porté par le ministre de l’éducation nationale, a débuté le 11 février. La tonalité conservatrice des débats sur l’uniforme, le drapeau ou la restriction de la liberté d’expression des enseignants est manifeste.
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Raconter son parcours quand on est transclasse, soit. Mais autant ne pas piétiner la sociologie au passage. Se livrer dans ces récits de vie sans rappeler le poids des déterminismes sociaux, politiser la question et interroger l’incapacité de notre système scolaire à être autre chose qu’une machine à reproduire les inégalités, cela n'a pas vraiment de sens.
Marine Le Pen n'a jamais été aussi proche des portes du pouvoir. Cet entre-deux-tours met nos nerfs à rudes épreuves et nous place dans un dilemme inconfortable. Mais l'urgence de lui barrer la route prime.
Hier soir, en sortant d'un restaurant, un ami me propose de me déposer en voiture pour continuer à discuter. Nous sommes quatre. Un écrivain, une actrice, un comédien et moi, journaliste. Nous sommes quatre Arabes. Je ne sais pas pourquoi je le précise mais peut-être que cette donnée a de l’importance pour la suite de l’histoire. Récit d'un contrôle policier ordinaire... pour des Arabes !
C’est une mesure symbolique. L’extension de la déchéance de nationalité pour les bi-nationaux nés français, concept inflammable au possible, figure bien dans le projet de loi constitutionnelle de « protection de la Nation ». Mais, rassurons-nous, il ne s’agit que d’une mesure « symbolique » selon le terme employé par Manuel Valls.