Journaliste. Diplômée de l'Institut pratique du journalisme (IPJ Paris-Dauphine), j'ai travaillé au Bondy blog et au Monde, entre autres. J'ai aussi écrit un livre, "Des voix derrière le voile" (Premier parallèle, 2015). J'ai rejoint Mediapart en 2015 pour traiter des questions d'éducation. Désormais je m'occupe des questions liées à la pauvreté. Vous pouvez m'écrire à faiza.zerouala@mediapart.fr
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
La chanteuse américaine Britney Spears vient de demander la levée de la tutelle que son père exerce sur elle depuis 13 ans. Elle a raconté lors d’une audience sa vie de privation et de contrôle. Une histoire qui révèle le poids du patriarcat et la négation des maladies mentales.
Dans un ouvrage collectif, le sociologue Choukri Ben Ayed interroge avec une vingtaine de contributeurs le manque de volontarisme des institutions de l’Éducation nationale pour lutter contre la pauvreté.
Depuis six mois, le retard de traitement des dossiers, les trop-perçus injustifiés et bugs en série dans le logiciel sont quotidiens à la CAF, depuis la mise en place de la réforme des allocations logement. Ses agents et des allocataires en souffrent.
Dans son nouveau rapport, publié mercredi soir, l’Observatoire des inégalités ne s’attarde pas sur la crise, dont on ne mesure pas encore les effets avec précision. Il dresse en revanche un portrait des inégalités et de la pauvreté sur le temps long. Et présage que le pire est à venir.
Après une prolongation, la trêve hivernale s’achève ce 31 mai. Les associations ont réclamé au gouvernement un nouveau répit. En vain. Dès le lendemain, les expulsions locatives pourront reprendre. La Fondation Abbé Pierre estime que 30 000 ménages sont concernés. Alors, elle apporte une aide juridique aux locataires menacés d’expulsion dans sa permanence parisienne. Reportage.
L’Insee dénombre environ deux millions de personnes vivant dans la grande pauvreté en France en 2018. La majorité vivent dans un logement ordinaire, ont de très faibles revenus et se privent de tout. L’institut souligne la répartition territoriale inégalitaire de la pauvreté et les difficultés à en sortir.
L’idée avancée depuis quelques années par des acteurs du monde agricole entend que chacun puisse se nourrir sainement, de façon autonome. Mais cette réflexion, critique des mécanismes de l’aide alimentaire, peine à toucher les cercles politiques.
Dans un rapport remis mercredi au premier ministre, le Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté documente l’évolution de la pauvreté depuis le début de la crise sanitaire et alerte sur la nécessité d’agir pour prévenir les conséquences à long terme de la situation.
L’épidémie a fragilisé les plus pauvres. Plus que jamais, la question alimentaire se retrouve au centre des préoccupations. Mais les associations essaient de ne pas sacrifier la qualité en proposant aux bénéficiaires des produits frais et sains.
Des associations et syndicats s’inquiètent de l’article de la loi « sécurité globale » qui pénalise le squat et les occupations. Ils craignent que les militants et les plus précaires se retrouvent dans le viseur.
Le groupe majoritaire LREM est revenu lors d’un débat à l’Assemblée nationale sur l’action de l’État à destination des plus précaires. Dénonçant des mesures rustines, les députés de l’opposition ont notamment réclamé l’extension du RSA au moins de 25 ans.
La sociologue détaille dans une enquête, Se ressaisir, enquête autobiographique d’une transfuge de classe féministe (La Découverte), sa traversée des frontières sociales, résultat de vents favorables. Pour elle, « aucune migration de classe n’est linéaire, ni un parcours tout fléché ».
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Raconter son parcours quand on est transclasse, soit. Mais autant ne pas piétiner la sociologie au passage. Se livrer dans ces récits de vie sans rappeler le poids des déterminismes sociaux, politiser la question et interroger l’incapacité de notre système scolaire à être autre chose qu’une machine à reproduire les inégalités, cela n'a pas vraiment de sens.
Marine Le Pen n'a jamais été aussi proche des portes du pouvoir. Cet entre-deux-tours met nos nerfs à rudes épreuves et nous place dans un dilemme inconfortable. Mais l'urgence de lui barrer la route prime.
Hier soir, en sortant d'un restaurant, un ami me propose de me déposer en voiture pour continuer à discuter. Nous sommes quatre. Un écrivain, une actrice, un comédien et moi, journaliste. Nous sommes quatre Arabes. Je ne sais pas pourquoi je le précise mais peut-être que cette donnée a de l’importance pour la suite de l’histoire. Récit d'un contrôle policier ordinaire... pour des Arabes !
C’est une mesure symbolique. L’extension de la déchéance de nationalité pour les bi-nationaux nés français, concept inflammable au possible, figure bien dans le projet de loi constitutionnelle de « protection de la Nation ». Mais, rassurons-nous, il ne s’agit que d’une mesure « symbolique » selon le terme employé par Manuel Valls.