Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Avec des précautions et des réserves, le Comité consultatif national d’éthique vient d’ouvrir la voie à la mise en œuvre du suicide assisté et de l’euthanasie en France. Emmanuel Macron espère en faire un marqueur du quinquennat.
Le maire de Saint-Étienne a été auditionné en garde à vue ce mardi. Son parti, Les Républicains, a enclenché une procédure d’exclusion, après les nouvelles révélations de Mediapart. Les élus de sa majorité, à la ville comme à la métropole, se désolidarisent.
Comme en 2017, une frange du groupe macroniste à l’Assemblée nationale prétend vouloir rééquilibrer un début de quinquennat marqué à droite. Leur ambition devrait toutefois se heurter, comme depuis cinq ans, à leur incapacité à se structurer et à mener le rapport de force en interne.
Emmanuel Macron inaugure jeudi le Conseil national de la refondation, une nouvelle instance censée incarner la « méthode » de son second quinquennat. Elle en révèle surtout les difficultés : ses contours sont flous, l’opposition a refusé d’y participer et la majorité peine à cacher sa circonspection.
Le ministre de l’économie, Bruno Le Maire, ne veut pas entendre parler d’une taxe sur les superprofits des multinationales. Au gouvernement comme dans la majorité, beaucoup entrevoient le risque politique d’un tel entêtement. Mais personne n’ose le dire trop fort.
Invitée de la rentrée du Medef, la première ministre a martelé sa crainte d’une « pénurie » de gaz cet hiver pour convaincre les chefs d’entreprise de baisser leur consommation d’énergie. Malgré son appel à des « changements puissants », l’exécutif se refuse toujours à contrôler ou à sanctionner les patrons récalcitrants.
Le président de la République entame ce jeudi une visite officielle de trois jours en Algérie. En froid depuis un an, les deux puissances vont tenter de sceller l’embellie diplomatique perçue ces derniers mois. La France en a besoin pour des raisons économiques, politiques et énergétiques.
Grâce aux votes des groupes Les Républicains (LR) et Rassemblement national (RN), et avec l’abstention des socialistes, le projet de loi « pouvoir d’achat » a été adopté vendredi au petit matin par l’Assemblée nationale. Une deuxième bataille, plus rude encore, s’ouvre avec l’examen de la loi de finances rectificative.
Le président de la République devrait placer la commémoration des 80 ans de la rafle du Vél’ d’Hiv sous le signe de polémiques récentes et de débats contemporains. Une manière d’échapper aux clivages passés et de mettre les enjeux mémoriels au service de son action politique.
Fidèle à lui-même, le président de la République a tenté de se montrer à l’action et sûr de ses forces lors d’une interview télévisée. Il a annoncé plusieurs réformes à venir, dont celles des retraites et de l’assurance-chômage, et a fait mine d’ignorer la défaite aux législatives et les révélations sur ses liens avec Uber.
En mettant à l’ordre du jour deux projets de loi sur le pouvoir d’achat, l’exécutif espère fédérer autour d’un sujet a priori consensuel. Une première épreuve pour la gauche qui, en ce début de législature, veut incarner la seule opposition au pouvoir en place : comment refuser des coups de pouce, même minimes, pour les Français ?
La première ministre a prononcé, mercredi 6 juillet, sa déclaration de politique générale à l’Assemblée nationale. Face aux députés, elle a tenté de tracer les contours d’un quinquennat du « compromis », sans rien céder sur le fond du programme d’Emmanuel Macron.