Après avoir passé près de 13 ans au Nouvel Observateur, j'ai rejoint Mediapart en novembre 2012. Je suis en charge des sujets liés aux libertés publiques.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Le journaliste ayant contribué à diffuser les documents d'Edward Snowden s'est exprimé à l'occasion du 30e congrès de l'organisation de hackers Chaos Computer Club, qui se tient à Hambourg. Il a appelé la communauté internationale à accorder l'asile politique au lanceur d'alerte, alors que les États-Unis « veulent éradiquer la vie privée au niveau mondial ».
Olivier Laurelli, journaliste et hacker connu sous le pseudonyme de « Bluetouff », comparaissait en appel pour avoir téléchargé des documents de l'Agence nationale de sécurité sanitaire référencés par Google. Devant des magistrats visiblement dépassés.
Le gendarme de la vie privée vient de publier une série de « recommandations » sur l'utilisation de ces mouchards informatiques installés dans les ordinateurs des internautes. La Cnil se réserve désormais le droit de lancer des procédures de sanction.
Le ministère de la défense a renouvelé le contrat équipant ses ordinateurs, au grand dam des défenseurs du logiciel libre. Sa signature initiale, contre l'avis d'un groupe d'experts de l'armée, avait suscité de nombreuses inquiétudes. En pleine affaire Snowden, le choix du géant américain interroge.
Le Conseil national du numérique s'est auto-saisi du fameux article 13 de la Loi de programmation militaire. Son président appelle à un « vrai débat » sur les questions de surveillance dans l'optique d'une grande loi annoncée pour 2014.
Branle-bas de combat des acteurs d'Internet contre la loi de programmation militaire : celle-ci organise l'accès des services de renseignements aux données électroniques. S'agit-il de la mise en place d'un « Prism » à la française ? C'est ce que dénoncent la plupart des acteurs de l'Internet quand les parlementaires parlent d'un renforcement des protections individuelles.
Les institutions européennes ne veulent pas entendre le message politique lancé par le hacker qui a piraté la messagerie du parlement, comme l'a révélé Mediapart. Et il semble hors de question de remettre en cause le partenariat (100 millions d'euros) unissant, depuis vingt ans, la commission européenne et Microsoft, à chaque fois renouvelé sans appel d'offres.
Des dizaines de milliers de mails et de données personnelles : un hacker a pénétré les messageries des députés européens pour faire la démonstration des immenses failles dans la sécurité informatique de l'institution. Il met en cause le choix de Microsoft qui équipe le Parlement et les « comportements catastrophiques » des élus. Malgré le scandale de la NSA, bon nombre d'institutions restent des passoires.
Alors que se multiplient les révélations sur l'espionnage du gouvernement allemand par les États-Unis et la Grande-Bretagne, Berlin vient de refuser d'accorder un visa à l'ex-employé de la NSA qui proposait de venir livrer des informations, et demandait l'asile.
James Dunne n'a pas supporté d'apprendre que la société qui l'employait était accusée d'avoir livré des logiciels de surveillance aux régimes syrien de Bachar al-Assad et libyen du colonel Khadafi. Il a été licencié pour avoir dénoncé son employeur dans des commentaires postés sur Mediapart.
Les révélations d'Edward Snowden reposent la délicate question de la régulation d'internet et de son modèle « multipartite ». Les organismes actuellement chargés de gérer le réseau, tous basés aux États-Unis, se réunissent à partir de mardi à Bali.
La fermeture du site Silk Road et l'arrestation de son propriétaire lèvent un coin du voile sur les méthodes employées par les agences américaines pour enquêter sur des réseaux et des sites réputés inviolables : enquête de terrain à l'ancienne, infiltration, surveillance...
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Le mois dernier, se tenait à Berlin la conférence annuelle de la Berliner Gazette intitulée « TACIT FUTURES ». Durant trois jours, journalistes, codeurs, hacktivistes, artistes… étaient invités à travailler sur les concepts de mouvement, de flux à la fois de personnes de biens ou d’argent, à l’heure du big data et des algorithmes prédictifs.
Comme chaque année, plusieurs associations de différents pays, ont fêté le 1er janvier la « Journée du domaine public », célébrant l’entrée dans le domaine public d’œuvres incontournables qui se trouvent, à cette date, libérées de leur législation nationale sur les droits d’auteur.