Hormis pour quelques catégories de voyageurs, la Thaïlande s’est fermée au monde depuis quatre mois pour se prémunir contre l’importation de cas de Covid-19. Une victoire sanitaire au prix de la mise en sommeil du tourisme et d’une forte baisse des exportations.
L’Inde et le Bangladesh déplorent plus d’une centaine de victimes et la destruction de leur forêt commune des Sundarbans. Fragilisées par les effets de l’épidémie de Covid-19, les communautés les plus pauvres se retrouvent en première ligne.
Premier pays touché après la Chine, la Thaïlande se bat depuis mi-janvier contre le virus. Avec plus de 2 400 cas détectés et une trentaine de décès, le gouvernement autoritaire semble improviser au fur et à mesure de la propagation de l’épidémie dans le pays.
Depuis mi-décembre, des manifestations géantes ont lieu en Inde en réaction à une nouvelle loi sur l’accès à la citoyenneté fondée sur la religion. Combiné à la mise à jour de registres nationaux de population et de citoyens, le dernier coup d’éclat du parti nationaliste hindou au pouvoir fait craindre à des millions d’Indiens (notamment musulmans) de perdre leur statut.
En 2019, près d’1,3 million de cas de dengue auraient été enregistrés dans la région, saturant les hôpitaux et pesant sur les ressources des plus modestes. De nature cyclique, l’épidémie a été exacerbée par l’insalubrité des villes tropicales et un accès aux soins inégal, mais aussi par la circulation mondiale des biens et des personnes, et le changement climatique. Reportage en Thaïlande et au Cambodge.
Harcèlement en ligne et dans la rue, licenciements en masse, procès, peines d’emprisonnement et assassinats de journalistes : en 2018, Reporters sans frontières a classé tous les pays d’Asie du Sud-Est dans le tiers inférieur pour liberté de la presse. Les médias sont en faillite et doivent faire face aux défis posés par les réseaux sociaux et le soft power chinois.
Notre série - Inde: stop ou encore pour Modi ? (1/9)
— Reportage
Narendra Modi a remporté son pari en se faisant confirmer dans son rôle de leader incontesté de l’Inde, lors des élections générales. Sa stratégie combinant mobilisation sur les réseaux sociaux, discipline de parti exemplaire et domestication des médias et de la Commission électorale s’est révélée ultra-efficace.
Notre série - Inde: stop ou encore pour Modi ? (3/9)
— Reportage
Alors que les premières estimations laissent entrevoir une victoire de la majorité parlementaire sortante de Narendra Modi, reportage au cœur de la « ceinture hindoue ». En 2014, les 230 millions d’habitants du plus grand État de l’Inde, élisant à eux seuls 15 % des députés, avaient voté en masse pour le BJP au pouvoir. Depuis, son agenda nationaliste d’hindouïsation de la vie publique n’a pas fait disparaître les crises économiques et communautaires.
Notre série - Inde: stop ou encore pour Modi ? (4/9)
— Reportage
Lors des élections générales qui ont lieu jusqu’à fin mai, 430 millions de femmes sont appelées à voter mais les partis ont confié moins de 9 % de leurs tickets à des candidates. Issues de partis, religions, castes et classes différentes, toutes les femmes politiques s’accordent sur un point : après deux décennies d’atermoiement, le projet de loi qui prévoit de réserver aux femmes un tiers des sièges parlementaires doit entrer en vigueur.
Notre série - Inde: stop ou encore pour Modi ? (6/9)
— Reportage
Dans cet État recouvert de forêts et de rivières, ravagé vendredi par le cyclone Fani, les exclus du système de castes forment plus de 90 % de la population. Pour les élections législatives, le Bahujan Samaj Party (BSP) fait campagne dans des villages dévastés par l’exploitation des ressources, en défendant le partage égal des richesses naturelles face aux conglomérats miniers.
Notre série - Inde: stop ou encore pour Modi ? (9/9)
— Analyse
Le 11 avril, « la plus grande démocratie représentative au monde » organise pendant plus d’un mois ses élections générales. En 2014, une victoire écrasante du parti nationaliste-conservateur Bharatiya Janata Party (BJP) a porté au pouvoir Narendra Modi. En course pour un second mandat, le premier ministre fait face à des adversaires déterminés à lui barrer la route, du traditionnel parti du Congrès aux formations régionales qui contrôlent de larges parts du sous-continent. C’est le fragile modèle séculaire de l’Inde qui est en jeu, alors que l’hindouisme est peu à peu érigé en politique d’État.
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Au vu de l'importance géopolitique des Philippines, marquée par le conflit en cours sur la mer de Chine méridionale (SCS), la confrontation politique passionnée entre Pékin et Taipei, ainsi que l'intérêt des États-Unis dans la région, le nouveau président Ferdinand Marcos Junior a choisi de traiter les deux superpuissances de manière égale.
Depuis le coup d'Etat perpétré par les militaires birmans il y a deux ans, plus de 2 700 personnes ont été tuées et 17 000 arrêtées. L’exportation de gaz naturel fournit des revenus massifs à l’armée birmane. En janvier 2022, Total Energies a annoncé son retrait du projet de gaz naturel Yadana exporté en Thaïlande, mais les activistes condamnent une sortie irresponsable en faveur de la junte.
Le 6 décembre, le Parlement indonésien a adopté la réforme controversée du code pénal Rancangan Kitab Undang-Undang Hukum Pidana (RKUHP). Cette réforme avait déjà fait l'objet de manifestations monstres lorsqu'elle a été annoncée en 2019. Le président Jokowi doit encore confirmer la promulgation de la réforme, qui menace le respect des libertés individuelles selon des activistes et experts légaux.
Le 24 novembre, Anwar Ibrahim, leader historique de l'opposition, est devenu premier ministre de Malaisie, après des 15e élections générales (GE15), qui se sont initialement terminées par une impasse sans majorité au Parlement. Le choix d'une figure comme Anwar pour diriger la politique malaisienne pourrait-il dénouer la crise du Langkah Sheraton?
Le 19 novembre 2022, la Malaisie a tenu ses 15e élections générales (GE15), avec un résultat symbolique de l'instabilité politique du pays. Deux grandes coalitions se disputent encore un Parlement sans majorité après des années de complexes tensions internes et de scandales de corruption qui laissent la voie libre aux mouvances conservatrices et ethno-nationalistes.
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