Journaliste à Mediapart depuis novembre 2010. J'ai longtemps écrit sur la politique française, avant de me consacrer aux enquêtes sur les violences sexistes et sexuelles. Je suis responsable éditoriale aux questions de genre depuis 2020. Et, depuis le 1er octobre 2023, je suis codirectrice éditoriale aux côtés de Valentine Oberti.
Avant, j'ai passé plusieurs années à m'occuper d'économie (à l'AFP) et de social (à l'Huma). Coauteure de Tunis Connection, enquête sur les réseaux franco-tunisiens sous Ben Ali (Seuil, 2012). J'ai aussi dirigé l’ouvrage collectif #MeToo, le combat continue (Seuil, 2023).
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
En plein débat sur la réforme constitutionnelle, la démission de Christiane Taubira, remplacée par un proche de Manuel Valls, Jean-Jacques Urvoas, signe l’ultime rétrécissement politique du gouvernement, sur la ligne libérale et sécuritaire voulue par François Hollande.
Député socialiste du Finistère, proche de Valls, Jean-Jacques Urvoas remplace Christiane Taubira au ministère de la justice. Ce spécialiste des questions de sécurité s'était distingué par son soutien sans condition à la loi renseignement.
L'Élysée a annoncé mercredi 27 janvier le départ du gouvernement de Christiane Taubira et son remplacement par le député socialiste Jean-Jacques Urvoas. L'ex-garde des Sceaux avait fait connaître son opposition à l'extension de la déchéance de nationalité. Ce départ intervient alors que débute l'examen parlementaire de la révision de la Constitution.
À la veille du débat parlementaire sur la réforme constitutionnelle voulue par François Hollande, les socialistes étaient toujours en conclave ce mardi soir pour chercher un compromis sur la déchéance de nationalité pour les binationaux condamnés pour terrorisme. Une mesure décidée en urgence après les attentats.
Un projet de loi sera présenté le 3 février en conseil des ministres pour prolonger l'état d'urgence pour une nouvelle période de trois mois, soit jusqu'au 26 mai. De leur côté, les opposants à l'« état d’urgence permanent » s'organisent. Une journée d'action est prévue le 30 janvier, avant une nouvelle manifestation symbolique le 3 février.
Lors d'un débat devant le Conseil représentatif des institutions juives de France, le Premier ministre Manuel Valls s'en est pris au président de l'Observatoire de la laïcité, l'ancien ministre Jean-Louis Bianco. Ce dernier lui a répondu vertement. François Hollande est sommé de se prononcer sur ce débat qui divise la gauche.
D'une petite phrase, le premier ministre a provoqué un incident diplomatique avec le Gabon d'Ali Bongo. Matignon a aussitôt tenté d'aplanir le différend avec, à la manœuvre, Ibrahima Diawadoh N’Jim, l'officieux conseiller Afrique de Manuel Valls. Celui-ci est de plus en plus intéressé par le continent où il compte de nombreux relais. Dernier volet de notre série sur la politique africaine de la France.
Le Conseil national du renseignement, réuni mercredi 13 janvier à l’Élysée, appelle à « approfondir » la coopération, souvent défaillante, entre les services français. C’est Bernard Cazeneuve qui pilote.
Le chef de l’État souhaite que le Congrès vote aussi la réforme du Conseil supérieur de la magistrature et du parquet. Coup de bluff ou réveil tardif ?
En 2012, François Hollande avait promis la fin de la Françafrique. Plus de trois ans plus tard, les porteurs de valises et les envoyés spéciaux semblent avoir quitté l'Élysée. Mais les réseaux affairistes ont migré vers d'autres univers, notamment les fondations comme celle de Jean-Louis Borloo. Des pratiques qui se déroulent sous le regard tantôt impuissant, tantôt complice des autorités. Deuxième volet de notre série sur la politique africaine de la France.
Il y a trois ans, François Hollande déclenchait la guerre au Mali. Un véritable tournant dans la politique africaine du quinquennat. Peu à peu, ce sont les militaires qui ont pris la main sur les diplomates. Le ministre de la défense Jean-Yves Le Drian est même devenu le « ministre de l’Afrique ». Premier volet de notre série sur la politique africaine de François Hollande.
Malgré quelques avancées, le projet de loi fourre-tout visant à lutter contre la criminalité organisée et à simplifier la procédure pénale contient des atteintes graves aux libertés, et contourne le juge au profit du préfet et du procureur. Mediapart publie le texte en intégralité.
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
L’essayiste publie un nouvel ouvrage consacré à #MeToo dans lequel elle met gravement en cause le travail de Mediapart sur les violences sexistes et sexuelles. Au mépris des faits, et sans nous avoir contactés au préalable.
Plusieurs journalistes ou militants des droits humains, tous critiques du régime marocain, ont été graciés par le roi du Maroc. Pour Omar Radi, Soulaimane Raissouni, Taoufik Bouachrine, Imad Stitou, Hicham Mansouri, Maâti Monjib et Saïda El Alami, notre soulagement est immense.
Dans un long entretien complaisant au Journal du dimanche, paru le 11 juin, la réalisatrice et comédienne s’en prend, sans point de vue contradictoire, au travail de notre journal sur les violences sexistes et sexuelles, et croit pouvoir justifier ainsi l’agression du président de Mediapart. Nous ne sommes pas dupes.
Le célèbre youtubeur a dénoncé dans une vidéo diffusée le 19 novembre l’enquête que nous avons publiée le 23 juin à propos des violences sexistes, sexuelles et psychologiques qu’il aurait commises. Explications sur nos méthodes d’enquête, qui ont permis la publication d’un nouveau volet.
« Cot cot cot codec. » C’est le caquètement d’un député de droite contre une élue écologiste qui a suscité la création de notre « Machoscope » en 2013. Depuis, Mediapart, recense le sexisme subi par les femmes en politique. Après une décennie de bons et loyaux services, la formule disparaît. Pour mieux s’imposer dans nos pages.