Après avoir suivi les questions d'éducation puis de police pour Mediapart, je m'intéresse désormais aux minorités. Je vis à Marseille, et le reste du temps dans le TGV Paris-Marseille.
Ma déclaration d'intérêts
Sociologue au CNRS et spécialiste de l’homoparentalité, Martine Gross se réjouit de l’ouverture de la PMA à toutes les femmes et de la suppression de l’anonymat pour les donneurs, mais regrette la création d’un régime spécifique de filiation pour les couples de lesbiennes.
Après l’agression qui a coûté la vie à Mamoudou Barry, brillant enseignant-chercheur à l’université de Rouen, une information judiciaire a été ouverte visant un mobile raciste. La présentation, dans un premier temps, de son agresseur comme un supporter algérien a enflammé les réseaux sociaux en France et en Guinée.
Le projet de loi de bioéthique, ouvrant la PMA aux couples de femmes et aux femmes seules, fait l’impasse sur le cas des personnes transgenres. Ce qui crée une situation inégalitaire sur le territoire.
Saisi par le gouvernement du projet de loi de bioéthique qui doit être adopté mercredi lors du dernier Conseil des ministres, le Conseil d’État recommande de créer un régime spécifique de filiation pour les enfants conçus par procréation médicalement assistée (PMA) par les couples de lesbiennes. Et de laisser la possibilité aux donneurs de gamètes de ne pas dévoiler leur identité aux enfants conçus grâce à leur don.
Saisi par une association émanant du diocèse, le tribunal d’instance de Marseille a refusé d’ordonner l’expulsion de familles roms d’une bâtisse lui appartenant. Ces familles étaient accompagnées dans ce lieu depuis 2014 par le Secours catholique, avec l’accord du diocèse.
Le projet de loi sur la bioéthique, soumis au Conseil d’État, prévoit enfin d’ouvrir la procréation médicalement assistée (PMA) à toutes les femmes, couples de lesbiennes ou célibataires. Les associations pro-PMA souhaitent se faire entendre sur deux points, qui restent discutés : l’établissement de la filiation et l’accès aux origines pour les personnes issues d’un don de gamètes.
Depuis septembre, des enquêteurs et magistrats sont formés à « la lutte contre la haine » à Marseille et à Aix-en-Provence, dans le cadre d’une expérimentation en partenariat avec la Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT.
Les cinq policiers CRS armés de lance-grenades, à l’origine des 200 tirs de grenades lacrymogènes sur la Canebière le 1er décembre, ainsi que leur officier, ont affirmé à la police des polices ne pas se souvenir de celui qui a blessé Zineb Redouane. Ils ne reconnaissent pas non plus le tireur sur les images de vidéosurveillance. Trois des agents n’excluent cependant pas qu’il puisse s’agir d’eux.
Deux personnes ont été blessées jeudi dans l’attaque d’une mosquée à Brest, dont l’imam Rachid Abou Houdeyfa. Celui-ci était à la fois vivement critiqué en France à cause de ses positions réactionnaires passées et visé par l’État islamique. Le suspect se serait suicidé. Le parquet antiterroriste ne s’est pour l’instant pas saisi de l’affaire.
Le numéro deux du parquet de Marseille se trouvait aux côtés des policiers lors des manifestations des « gilets jaunes » des samedi 1er et 8 décembre 2018. Cette présence, jugée inopportune par le ministère de la justice, a provoqué le dépaysement de l’enquête sur le décès de Zineb Redouane.
À Marseille, après avoir tenté de jouer les bons offices, le diocèse demande à la justice l’expulsion de plus de 200 exilés, familles de demandeurs d’asile et mineurs non accompagnés, qui occupent une bastide située dans le 14e arrondissement.
Lors d’états généraux, une soixantaine de collectifs, syndicats et associations marseillais ont tenté de poser les bases d’un véritable pouvoir citoyen. Alors que les initiatives se multiplient pour une liste unitaire à gauche aux prochaines élections municipales, les militants présents veulent peser en dehors du calendrier électoral.
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Comment correspondants états-uniens et britanniques en France voient-ils les polémiques déclenchées par chaque apparition dans le débat public de femmes musulmanes portant un voile ou un turban, qu’il s’agisse de représentante syndicale étudiante ou d’une candidate à une émission de téléréalité ?
Monique Romieu-Prat est psychiatre à Marseille. Elle a écrit ce poème suite au meurtre de Laura et Mauranne, deux étudiantes tuées au couteau dimanche 1er octobre sur le parvis de la gare Saint-Charles. Son poème m'a été transmis par Gérard Perrier, un autre Marseillais qui m'a gentiment autorisée à la publier sur ce blog.
«Qui a tué Ali Ziri», documentaire de Luc Decaster, sort en salle le 7 octobre 2015. Vous souvenez vous ? Le 11 juin 2009, Ali Ziri, retraité algérien de 69 ans, décédait par asphyxie après deux jours de coma, suite à son interpellation par la police à Argenteuil. Depuis, le parti socialiste est arrivé au pouvoir. Mais rien n'a changé.
Engagement du candidat socialiste François Hollande lors de la présidentielle de 2012, la lutte contre les contrôles au faciès est restée lettre morte, en dehors de quelques mesures symboliques comme le toilettage du code de déontologie de la police et gendarmerie nationales. Le récépissé, agité pendant la campagne, s'est heurté à l'opposition de Manuel Valls et des syndicats de police.