Poste culture. Journaliste à Mediapart depuis sa création, en 2008. Correspondant à Bruxelles sur les affaires européennes (2011-2017), puis reporter, au sein du service international à Paris (2018 - 2025). Co-programme la case « documentaire » chaque samedi sur Mediapart. Toujours en veille sur l’Espagne et l’Argentine.
Ai publié un guide sur l'Argentine (La Découverte, 2011), un essai sur les politiques espagnoles nées du mouvement « indigné » du 15-M (Squatter le pouvoir, Les mairies rebelles d'Espagne, Editions Lux, 2016) et un autre sur l'architecture du quartier européen à Bruxelles (Bruxelles chantiers, Une critique architecturale de l'Europe, Lux, 2018).
Mail : ludovic.lamant[@]mediapart.fr
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Le président sortant Artur Mas a fini par jeter l'éponge. Peu connu du grand public, Carles Puigdemont a été investi dimanche à la tête d’un exécutif qui veut réaliser d'ici dix-huit mois l’indépendance de la Catalogne. Ce dénouement surprise change la donne des négociations pour un gouvernement national à Madrid.
Les indépendantistes de la CUP ont choisi dimanche de ne pas voter pour l’investiture du président sortant, Artur Mas, ce qui relance l’hypothèse d’élections anticipées en Catalogne dès mars.
1 515 voix pour, et autant de voix contre : l’assemblée des anticapitalistes de la CUP n’est pas parvenue, dimanche, à débloquer la crise catalane. La décision de soutenir ou non l’investiture du sortant Artur Mas, pour consolider le bloc indépendantiste, est reportée. Au même moment à Madrid, les négociations s’ouvrent pour tenter de former un gouvernement à l’échelon national.
Ex-conseiller de Jean-Luc Mélenchon sur les questions européennes, François Ralle Andreoli vit en Espagne depuis dix ans. Dans un entretien à Mediapart, cet élu proche des nouvelles gauches espagnoles tire les enseignements des 20 % de Podemos pour le paysage français et tique sur le « plan B » défendu par le Parti de gauche.
Le mouvement anti-austérité de Pablo Iglesias a dépassé la barre des 20 % dimanche, en particulier grâce à un très bon score en Catalogne. Cela n’a pas suffi à devancer les socialistes du PSOE. Arrivé en tête, le PP de Mariano Rajoy aura toutes les peines du monde à trouver une majorité et rester au pouvoir. L’Espagne entre dans une période d’incertitude politique.
Les messages des derniers meetings, les biais anti-Podemos du système électoral, l’enjeu de la participation, attendue en hausse, ou encore l'inconnue catalane: tout ce qu’il faut savoir pour suivre les législatives ce dimanche en Espagne, censées en finir avec le bipartisme PP-PSOE.
C’est un effet collatéral de l’arrivée de nouveaux partis en Espagne : les mouvements sociaux surgis au début de la crise ont, eux, baissé en intensité. La Plateforme anti-expulsions cherche aujourd’hui à influencer ses alliés « institutionnels ».
À l'approche des législatives du 20 décembre en Espagne, Mediapart a organisé un débat sur les enjeux mémoriels, omniprésents et ravivés par la crise. Explications avec les universitaires Stéphane Michonneau et Charlotte Vorms.
La dynamique de Podemos ne se serait pas cristallisée sans la rencontre, sur les bancs de l’université, d'intellectuels convaincus de la nécessité d’une nouvelle pensée stratégique pour la gauche. Leur boîte à outils mêle Gramsci, Laclau, Bolivar ou Negri, pour « construire un peuple » de gauche. Au risque d’oublier que la politique n’est pas une affaire de philosophes rois... Une enquête à retrouver dans le n°2 de la Revue du Crieur.
Ils ne sont plus deux, mais quatre partis à prétendre à la victoire aux législatives dimanche en Espagne. Plus de quatre ans après le surgissement des « indignés », le paysage politique espagnol poursuit sa mue. L’issue du scrutin reste incertaine, tout comme la coalition de partis qu’il faudra sans doute former dans la foulée des élections.
À l’approche des législatives du 20 décembre, Mariano Rajoy, le candidat sortant, martèle qu’il est en train de venir à bout de la crise. Mais les chiffres du chômage restent vertigineux. Mediapart a suivi les pas d’un Galicien de 30 ans qui, après des années sans emploi, s’est lancé à son compte dans l’agro-écologie. « Un acte révolutionnaire » encore loin d'avoir trouvé l'équilibre financier.
Mediapart a demandé à des élus belges socialistes, écologistes ou plus à gauche, de réagir à la poussée du FN en France. Pour beaucoup d’entre eux, l’exécutif français paie aussi le prix des errements et échecs de la social-démocratie à Bruxelles.
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La 13e édition du festival multidisciplinaire Hors Pistes, qui s’ouvre ce vendredi à Paris, s’attache aux manières de « dire la nation » à distance du discours national identitaire.
Quentin Ravelli est l’auteur d’un diptyque remarqué sur la crise espagnole : d’un côté, « Bricks », film qui vient de sortir en salle, et de l’autre, un livre, « Les briques rouges », publié aux éditions Amsterdam.
A Bruxelles, « L’assemblée d’avril » organise durant onze jours un « campement artistique et citoyen » en réaction aux crises des démocraties européennes.
Leur conférence de presse est passée inaperçue, tandis que les médias n’avaient d’yeux que pour les cérémonies romaines de la fin de semaine. Mais les conseillers municipaux espagnols, passés par le Parlement européen mi-mars, s’emploient, eux aussi, à défendre une certaine conception, plus sociale, de l’Europe. Ils en appellent à la désobéissance.
Ils sont plus de 500 à dire leur inquiétude. Des réalisateurs, techniciens, programmateurs de festivals et critiques ont adressé une lettre ouverte au gouvernement socialiste d’Antonio Costa, pour l’inciter à annuler une réforme du financement qui menace la diversité du cinéma portugais.