Journaliste à Mediapart depuis sa création, en 2008, j’ai couvert la droite et l'extrême droite, avant de rejoindre le service « Enquêtes » en 2017.
• Livres : - Faute de preuves : une enquête sur la justice face aux révélations #MeToo (Seuil, 2021). - « Marine est au courant de tout...» : Argent secret, financements et hommes de l'ombre : une enquête sur Marine Le Pen (co-écrit avec Mathias Destal, Flammarion, 2017). - Informer n'est pas un délit(ouvrage collectif, Calmann-Lévy, 2015).
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
La récente mise en examen du prestataire de services du FN Frédéric Chatillon tétanise le FN. Des perquisitions ont eu lieu dans les bureaux d’Axel Loustau, trésorier de l’association de financement Jeanne. L’enquête a révélé des virements croisés et des sorties d’argent en espèces sur les comptes de l’agence de communication Riwal.
Successeur d'Aymeric Chauprade à la tête du FN au parlement européen, adhérent historique, Édouard Ferrand émerge depuis deux ans parmi les fidèles de Marine Le Pen. Il s'est aussi rapproché de la nébuleuse des anciens du GUD qui entoure la présidente du FN.
Marine Le Pen a écarté son conseiller international après sa vidéo dénonçant une « cinquième colonne » islamiste en France. Mais de nombreux responsables et cadres multiplient les liens entre islam, immigration, délinquance et terrorisme, loin du refus des amalgames que prétend défendre leur présidente.
Dans le Journal municipal de Béziers, publié jeudi, la mairie dirigée par Robert Ménard annonce que l'école Nelson Mandela sera « débaptisée(e) prochainement » pour prendre le nom de l'écrivain occitan Yves Rouquette, décédé début janvier. La directrice de communication du maire explique à Mediapart que « ce sera finalement une autre école ».
David Rachline veut-il tenir à l’écart certains médias nationaux ? La mairie FN a mis fin à l’abonnement à Libération de la médiathèque le 31 décembre. Le cabinet du maire explique à Mediapart qu’il en sera de même avec Le Figaro fin avril.
Paris a vécu dimanche un défilé d'une ampleur historique avec quelque 1,5 million de manifestants. Dans la foule, des angoisses, de l'espoir, et beaucoup de dignité.
Renvoyé à sa marginalisation, le parti a repris sa dénonciation d’un supposé « système UMPS » et n’a eu de cesse de lier, plus ou moins explicitement, terrorisme et immigration. Sur les réseaux sociaux, une partie du Front national et l’extrême droite la plus radicale ont relayé les mêmes amalgames et arguments. Récit.
La gauche et de nombreux responsables de l'opposition appellent à l'«union nationale». Une grande «marche républicaine» est prévue ce dimanche à laquelle participera l'UMP. Marine Le Pen, de son côté, rode son discours sur la «peur». Jeudi, elle s'est indignée d'être tenue à l'écart de la marche et de cette union, «manœuvre politicienne minable».
Marine Le Pen balaie la question d'éventuelles contreparties politiques aux prêts russes du FN en affirmant que l'engagement pro-russe de son parti est ancien. Depuis deux ans, elle a pourtant mis en place un véritable lobbying: multiplication des voyages et rencontres, nombreuses déclarations défendant les intérêts russes, postes et investitures confiés à des pro-russes.
Le président d’honneur du Front national a expliqué à Mediapart avoir d’ores et déjà décroché un nouveau financement pour son micro-parti Cotelec, dont il n'a pas communiqué le montant. Après l’emprunt de 9 millions auprès de la First Czech Russian Bank (FCRB), et celui de 2 millions de la société chypriote Vernonsia, c’est donc le troisième emprunt obtenu en Russie. « Je peux même vous dire que j’étais emprunteur de 20 millions », a dévoilé Le Pen.
Après avoir expliqué avoir été « contrainte » de se tourner vers la Russie, Marine Le Pen a dévoilé lundi cinq réponses de banques. Mais le FN se refuse à rendre publics ses contrats de prêts en Russie. Pour obtenir ces financements, le parti d'extrême droite a mobilisé une galaxie d'intermédiaires et d'oligarques. Enquête sur les principaux acteurs de cette opération.
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Après l’enquête de Mediapart sur les faits dénoncés par l’actrice Adèle Haenel, l’hebdomadaire « Marianne » publie une interview du réalisateur Christophe Ruggia déguisée en « contre-enquête ». Sauf qu’aucun contradictoire n’a été réalisé.
Par les faits qu’elle dénonce et par la rareté du témoignage principal dans un milieu (le cinéma) où l’omerta règne encore, l’enquête que nous publions est singulière. L’actrice Adèle Haenel sera l’invitée de notre émission lundi 4 novembre, à 19 heures, en direct sur notre site.
Mediapart avait demandé à la Commission nationale des comptes de campagne (CNCCFP) la communication des contrats des prêts russes du Front national et du microparti de Jean-Marie Le Pen. La commission avait refusé. Nous avions saisi la justice, qui nous a donné raison.
Invité d'une émission de France Culture consacrée au Front national – son fonctionnement, ses affaires –, Mediapart a été décommandé après que Jean-Lin Lacapelle, le secrétaire général adjoint du parti, a fait savoir qu'il ne viendrait pas si nous étions en plateau.
La campagne du Front national expliquée et analysée par des chercheurs qui travaillent sur ce parti depuis des années. Son programme, ses discours, sa stratégie, ses électorats, l’organisation de son appareil, son maillage territorial: c’est l'opération «FN, l'œil des chercheurs» que Mediapart lance pour les campagnes présidentielle et législatives.