Né en 1980 à Périgueux (Dordogne). A Mediapart, j'ai suivi l'actualité économique et sociale, la révolution tunisienne, le quinquennat de François Hollande, raconté l'OPA d'Emmanuel Macron sur la présidence de la République, couvert le mandat Trump depuis les Etats-Unis.
Désormais responsable et animateur d'A l'air libre, l'émission en accès libre de Mediapart.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Douchapt, en Dordogne. Un village de 300 habitants en plein Périgord blanc. Frédérique Gouillaud, 36 ans, a créé sa ferme où elle élève brebis et volailles. Les fins de mois n'ont jamais été faciles. Elle ne gagne que 500 euros par mois. Retrouvez nos étapes de la "Route de la crise" ainsi que vos témoignages.
La Camif a sombré en octobre. Niort, capitale française des mutuelles et des coopératives, ne s'en remet pas. Chaque matin, les anciens de l'entreprise de vente par correspondance défilent devant des conseillers emploi qui tentent de leur retrouver quelque chose.Après Peugeot à Sochaux, vendredi, suite de notre plongée au cœur de la crise sociale, en partenariat avec France Info.Retrouvez aussi notre carte et vos nouveaux témoignages déposés sur notre répondeur au 09 51 33 46 90 (prix d'un appel local) ou envoyés par mail sur crisesociale@mediapart.fr.
Mediapart part sur la route de la crise. D'ici au 29 janvier, jour de mobilisation syndicale, Mediapart part sillonner la France pour raconter la crise telle que vous la vivez. Reportages, portraits, moments pris sur le vif: dans les prochains jours, une partie de la rédaction se délocalise.Pour entendre la France en crise, nous vous lançons aussi un appel: racontez-nous la crise telle que vous la subissez, dans votre famille, dans votre région. Ecrivez dans vos blogs (pour les abonnés), ou envoyez-nous un mail à l'adresse: crisesociale@mediapart.fr. Un répondeur téléphonique est mis aussi à disposition pour recueillir vos témoignages: 09 51 33 46 90 (prix d'un appel local). Nous avons besoin de vous!La carte de la crise: licenciements et fermetures depuis septembre:
Le nombre de chômeurs a explosé en novembre: 64.000 demandeurs d'emplois sont venus grossir les rangs de l'ANPE. Il s'agit d'une hausse historique mais en réalité, attendue. Depuis septembre, des milliers d'intérimaires et de CDD de très courte durée voient leurs contrats s'arrêter [cliquer sur notre carte de la crise sociale pour l'afficher en grand]. Dès janvier, les licenciés économiques devraient encore venir grossir les rangs.
C'est une perte historique : selon les chiffres communiqués la semaine dernière au cours d'un conseil de surveillance, le groupe Le Monde a perdu 36 millions d'euros en 2008. Bien plus que ce qui était prévu. Selon nos informations, le plan de départs volontaires a coûté à lui seul 24 millions d'euros. En 2009, Le Monde sera encore déficitaire de 11 millions d'euros, sur fond d'effondrement de la publicité. Le groupe veut solliciter un nouveau prêt de 25 millions auprès de la BNP, avec l'hebdomadaire culturel Télérama en gage.
Cela commence à faire beaucoup. Lundi, Nicolas Sarkozy reculait sur le travail du dimanche. Il doit maintenant renoncer à l'examen du projet de loi autorisant le travail le dimanche avant 2009. Cette nuit, les débats à l'Assemblée sur ce texte ont en effet été suspendus au bout de deux heures. Officiellement, à cause du comportement de la gauche, qui a multiplié les incidents de séance. En réalité, ce projet de loi examiné en urgence sur décision du chef de l'Etat embarrasse de plus en plus la majorité.
La «minorité agissante» de l'UMP a gagné: après des mois de débats à l'UMP, Nicolas Sarkozy a dû lâcher du lest. La loi sur les dérogations au travail dominical doit être examinée à partir de mercredi 17 décembre. Elle sera sans doute adoptée début janvier. Mais plus question, comme l'avait souhaité le chef de l'Etat (c'était une de ses promesses de campagne), d'«autoriser le travail du dimanche pour les salariés volontaires». L'opposition a déjà déposé 4.000 amendements.
Quand il s'agit de prouver que les Français sont pour le travail dominical, il y a toujours un sondage qui tombe à point nommé. Au mois d'octobre, il y avait eu l'enquête IFOP parue dans le JDD. Vendredi 12 décembre, Le Figaro affirmait en une que «66% des Français» seraient pour l'ouverture des magasins le dimanche. Nicolas Sarkozy reçoit justement, lundi 15 décembre, la cinquantaine de députés UMP qui refusent toujours une modification de la loi. Plus facile de les faire plier si le chef de l'Etat a l'opinion avec lui ...
«Rétablir une forme d'autorisation administrative pour les licenciements boursiers.» Le porte-parole du PS et animateur de l'aile gauche du parti, Benoît Hamon, veut réanimer le vieux mécanisme supprimé en 1986. La direction du parti ne le suit pas, Martine Aubry s'étant, il y a dix ans, fortement opposée à un tel dispositif. Mais Hamon y croit-il vraiment? Pour celui qui tente d'ancrer le parti à gauche, il s'agit surtout d'envoyer un signal, en insistant là où ça fait mal : les renoncements successifs des années Jospin. Il peut ainsi préparer les batailles à venir contre l'autre aile de la majorité du PS, mélange hétéroclite de «jospinistes» et de «fabiusiens». Lire aussi:Affaire Tapie: au PS mieux vaut (trop) tard que jamais!
En avril, Nicolas Sarkozy promettait des investissements aux syndicalistes de l'aciérie ArcelorMittal de Gandrange (Moselle), dont 600 salariés allaient être licenciés. Dix mois plus tard, rien n'a été lancé. Mieux: selon les informations recueillies par Mediapart, les deux centrales électriques promises par l'électricien Poweo ne seront pas construites. Une mauvaise nouvelle de plus après l'annonce par ArcelorMittal de la suppression de 1.400 emplois en France début 2009. Le cas ArcelorMittal illustre la stratégie médiatique du président de la République en cas de crise: un, jouer les sauveurs au plus fort de la crise; deux, laisser le soufflé retomber – en silence. Lire aussi:Patrick Devedjian, ministre du placard?La face cachée du plan de relance de Sarkozy
Nicolas Sarkozy annonce son «plan de relance» pour le bâtiment et l'automobile. Les salariés du groupe américain Johnson Controls (photo), à Grand-Quevilly près de Rouen, l'écouteront avec attention. Car eux se souviendront de ce mois de novembre 2008. En dix minutes, on leur a annoncé la fermeture de leur usine. Une des plus grandes usines de la ville, construite il y a 40 ans, qui produit des batteries automobiles et gagne de l'argent! Texte et photos : Mathieu Magnaudeix.
L'Italie offre des chèques-cadeaux pour aider les plus pauvres de ses citoyens à payer leurs factures. La France privilégie l'investissement des entreprises. L'Allemagne ne veut pas trop dépenser. Le Royaume-Uni flambe et tourne le dos à l'anti-interventionnisme. Depuis plusieurs semaines, les pays européens agissent en ordre dispersé pour tenter de lutter contre la crise. Revue de détail, carte à l'appui.
Tous ses billets de blogs
Le Club de Mediapart
Participez au débat
Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Ce 11 mai, la France entame son déconfinement. Le virus est toujours là, beaucoup reprennent le travail, les écoles ouvrent timidement, les difficultés sociales s'amoncellent. « A l'air libre », l'émission vidéo de Mediapart a besoin de vos témoignages. Racontez-nous votre quotidien!
Le coronavirus nous déboussole, nous saisit, nous terrifie, nous confine, change nos vies. Témoignez dans notre émission vidéo quotidienne « À l’air libre ».
Donald Trump vient de menacer de taxer les importations mexicaines d'ici le 10 juin « si le problème de l'immigration illégale n'est pas résolue ». Le président mexicain, Andrés Manuel López Obrador, a répondu avec ironie. Et en lui rappelant les règles élémentaires de la « non-violence » et de la diplomatie. Voici sa lettre, traduite en français.
Jeudi, Emmanuel Macron m'a sermonné. Publiquement, devant des centaines de journalistes et tous ses soutiens réunis. Il m’a donné du « cher ami », cette expression qui suggère la condescendance avec politesse. M’a reproché de « faire le lit du Front national ».
Le soir, il est rare que je rentre chez moi en tremblant. C'est pourtant arrivé mercredi soir. Je ne revenais pas d'un terrain de guerre. Je n'avais pas passé ma journée à parler à des rescapés de la tuerie de vendredi. Ce soir-là, je rentrais juste de l'Assemblée nationale.