Né en 1980 à Périgueux (Dordogne). A Mediapart, j'ai suivi l'actualité économique et sociale, la révolution tunisienne, le quinquennat de François Hollande, raconté l'OPA d'Emmanuel Macron sur la présidence de la République, couvert le mandat Trump depuis les Etats-Unis.
Désormais responsable et animateur d'A l'air libre, l'émission en accès libre de Mediapart.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Dirigeant du NPA, Olivier Besancenot estime que le nouveau premier ministre « s'est échappé des cartons laissés par Nicolas Sarkozy » au ministère de l'intérieur. À la veille de la marche anti-austérité, samedi 12 avril à Paris, il appelle à « se poser la question de la grève générale ». Dixième numéro d'Objections.
Le secrétaire général de l’Élysée a annoncé le nom des 14 secrétaires d’État du gouvernement Valls. À l’image des ministres de plein exercice, on y retrouve beaucoup de hollandais pur jus, dont des ministres d'Ayrault recyclés. Et très peu de jeunes ministres.
Les cent députés PS qui menaçaient de ne pas voter la confiance sont rentrés dans le rang, tout en multipliant les avertissements sur le pacte de responsabilité.
Une centaine de députés menace de ne pas voter la confiance à l'issue du discours de politique générale mardi si le gouvernement n'entend pas leurs revendications : une « réorientation européenne », des mesures en faveur du pouvoir d'achat, plus de pouvoir pour le Parlement et un vote sur le futur pacte de responsabilité. Leurs représentants ont été reçus dimanche soir à Matignon.
Les parlementaires écologistes voteront-ils la confiance à Manuel Valls le 8 avril ? Le sujet sera abordé lors du conseil fédéral d’EELV, ce week-end. La polémique sur la participation au gouvernement a révélé des désaccords profonds.
Les ministres écologistes ne seront pas du nouveau gouvernement et, au PS, des parlementaires assurent que la « confiance n’est pas acquise ». Mais pour l’heure, bien peu se risquent à critiquer le nouveau premier ministre.
Derrière le vote sanction, plusieurs confirmations ou étonnements : le cœur du socialisme municipal est atteint, le renouvellement est très partiel, et les Français continuent de voter pour des élus inquiétés par la justice ou cumulards.
Détenue par le PS depuis 1995, la préfecture de l’Isère, 160 000 habitants, bascule et devient la plus grande ville de France dirigée par les écologistes, alliés au parti de gauche et à des collectifs citoyens. Ils rêvent d'incarner le « modèle » d'une alternative à la gauche du PS.
En Bretagne et dans les Pays de la Loire, le premier tour des municipales a été dévastateur pour le PS. Plusieurs villes devraient passer à droite dimanche soir dans le Grand Ouest, laboratoire depuis trente ans d'un socialisme gestionnaire et modéré dont Hollande est l'incarnation.
Pour la première fois depuis l’élection de François Hollande, l’État évoque officiellement la fermeture d’une vingtaine de réacteurs nucléaires. Alors qu'un remaniement est imminent, les écologistes espèrent profiter de leurs bons résultats au premier tour des municipales pour accroître leur influence.
Les enquêtes d’opinion réalisées avant le premier tour des élections municipales ont sous-estimé le Front national et surestimé le PS, selon une étude de l’Observatoire de la vie politique et parlementaire. Elles ont pourtant été abondamment commentées dans les médias et prises pour argent comptant par les politiques.
Barbara Romagnan, députée du Doubs, a été surprise par l'ampleur des défaites de son parti dimanche, mais pas par le malaise qu'elles révèlent. Huitième numéro d'Objections.
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Ce 11 mai, la France entame son déconfinement. Le virus est toujours là, beaucoup reprennent le travail, les écoles ouvrent timidement, les difficultés sociales s'amoncellent. « A l'air libre », l'émission vidéo de Mediapart a besoin de vos témoignages. Racontez-nous votre quotidien!
Le coronavirus nous déboussole, nous saisit, nous terrifie, nous confine, change nos vies. Témoignez dans notre émission vidéo quotidienne « À l’air libre ».
Donald Trump vient de menacer de taxer les importations mexicaines d'ici le 10 juin « si le problème de l'immigration illégale n'est pas résolue ». Le président mexicain, Andrés Manuel López Obrador, a répondu avec ironie. Et en lui rappelant les règles élémentaires de la « non-violence » et de la diplomatie. Voici sa lettre, traduite en français.
Jeudi, Emmanuel Macron m'a sermonné. Publiquement, devant des centaines de journalistes et tous ses soutiens réunis. Il m’a donné du « cher ami », cette expression qui suggère la condescendance avec politesse. M’a reproché de « faire le lit du Front national ».
Le soir, il est rare que je rentre chez moi en tremblant. C'est pourtant arrivé mercredi soir. Je ne revenais pas d'un terrain de guerre. Je n'avais pas passé ma journée à parler à des rescapés de la tuerie de vendredi. Ce soir-là, je rentrais juste de l'Assemblée nationale.