Né en 1980 à Périgueux (Dordogne). A Mediapart, j'ai suivi l'actualité économique et sociale, la révolution tunisienne, le quinquennat de François Hollande, raconté l'OPA d'Emmanuel Macron sur la présidence de la République, couvert le mandat Trump depuis les Etats-Unis.
Désormais responsable et animateur d'A l'air libre, l'émission en accès libre de Mediapart.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Grand bond en arrière : une vingtaine de députés UMP, UDI et FN ont combattu plusieurs dispositions du projet de loi égalité hommes-femmes, examiné à l'Assemblée nationale. Certains ont même proposé le déremboursement des IVG. L'UMP est apparue dépassée par une droite radicale ultra-mobilisée.
Affirmation d’une ligne économique libérale, vote de confiance au Parlement : les annonces présidentielles ont estomaqué bien des élus de la majorité. Mais peu sont prêts à faire sécession. Les centristes, eux, sont ravis. Hollande serait-il en train de restructurer sa majorité en l’ouvrant vers la droite ?
Archicentralisation du pouvoir, cumul des mandats locaux, fonctions transmises de façon héréditaire, entre-soi... l'Ariège, un des départements les plus socialistes de France, offre une surprenante panoplie de pratiques politiques contestables. Sans compter les affaires.
À Lavelanet, petite ville ariégeoise en crise depuis des décennies, paupérisation, disparition des services publics et hausse de la délinquance alimentent un sentiment d'abandon et de colère. Une rumeur assure (faussement) que le maire fait venir des étrangers pour repeupler la ville. Dans cette ville déclassée, certains habitants ont peur de tout.
Mediapart s'est installé une semaine dans l'Ariège, un des départements les plus socialistes de France. Dans cette terre industrielle et rurale violentée par la crise, les électeurs de gauche oscillent entre gros doutes et colère. Ici la droite est quasi inexistante. Le Front national est en embuscade. Premier volet d'une série de trois reportages.
L'ex-leader CFDT d'Arcelor-Mittal a accepté de mener la liste du Grand Est aux européennes. Une prise de risque pour un parti qui n'a pas l'habitude de promouvoir des ouvriers en première ligne électorale.
Mardi soir, il sera de nouveau à Bruxelles pour négocier l'union bancaire voulue par François Hollande. Le ministre des finances, fragilisé et récemment désavoué par Jean-Marc Ayrault, conserve le soutien du chef de l’État, dont il est l’émissaire auprès des marchés et de la Commission.
En même temps que l'annonce d'une grande réforme fiscale, Jean-Marc Ayrault a confirmé une réduction des dépenses publiques de 15 milliards d'euros par an dans les années à venir. Certains élus PS s'inquiètent déjà, alors que la TVA va également augmenter au 1er janvier.
L'économiste Laurent Davezies, spécialiste des inégalités entre les territoires, revient sur la fronde anti-impôts et anti-Hollande partie de Bretagne. S'il doute que ce mélange d'angoisse et de mécontentements se radicalise plus, il s'alarme de la montée du « populisme et des égoïsmes territoriaux ».
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Ce 11 mai, la France entame son déconfinement. Le virus est toujours là, beaucoup reprennent le travail, les écoles ouvrent timidement, les difficultés sociales s'amoncellent. « A l'air libre », l'émission vidéo de Mediapart a besoin de vos témoignages. Racontez-nous votre quotidien!
Le coronavirus nous déboussole, nous saisit, nous terrifie, nous confine, change nos vies. Témoignez dans notre émission vidéo quotidienne « À l’air libre ».
Donald Trump vient de menacer de taxer les importations mexicaines d'ici le 10 juin « si le problème de l'immigration illégale n'est pas résolue ». Le président mexicain, Andrés Manuel López Obrador, a répondu avec ironie. Et en lui rappelant les règles élémentaires de la « non-violence » et de la diplomatie. Voici sa lettre, traduite en français.
Jeudi, Emmanuel Macron m'a sermonné. Publiquement, devant des centaines de journalistes et tous ses soutiens réunis. Il m’a donné du « cher ami », cette expression qui suggère la condescendance avec politesse. M’a reproché de « faire le lit du Front national ».
Le soir, il est rare que je rentre chez moi en tremblant. C'est pourtant arrivé mercredi soir. Je ne revenais pas d'un terrain de guerre. Je n'avais pas passé ma journée à parler à des rescapés de la tuerie de vendredi. Ce soir-là, je rentrais juste de l'Assemblée nationale.