Né en 1980 à Périgueux (Dordogne). A Mediapart, j'ai suivi l'actualité économique et sociale, la révolution tunisienne, le quinquennat de François Hollande, raconté l'OPA d'Emmanuel Macron sur la présidence de la République, couvert le mandat Trump depuis les Etats-Unis.
Désormais responsable et animateur d'A l'air libre, l'émission en accès libre de Mediapart.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
L'Assemblée nationale a définitivement adopté le « référendum d'initiative populaire » évoqué par François Hollande en octobre. Mais il est si restrictif qu'il ne donnera sans doute lieu à aucun vote populaire.
Pénaliser les clients des prostituées? Une proposition de loi socialiste soutenue par une grande partie de l'UMP est loin de faire l'unanimité à gauche. Catherine Lemorton, présidente socialiste de la commission des affaires sociales, est réticente: « En voulant se donner bonne conscience, ne risque-t-on pas de précariser davantage les prostituées? »
Le « référendum d'initiative populaire » promis par François Hollande devrait être adopté le 19 novembre. Loin d'une révolution, il s'agit d'un texte ultra-verrouillé, écrit par l'ancien ministre sarkozyste Brice Hortefeux et repris tel quel par la majorité actuelle. La procédure est si restrictive qu'elle ne devrait jamais déboucher !
Hervé Morin, député UDI, Jean-Marc Germain, député PS, Philippe Houillon, député UMP, tous trois membres de la commission d'enquête parlementaire qui vient de rendre son rapport, sont revenus sur les zones d'ombre qui perdurent dans l'affaire Cahuzac.
En un an et demi seulement, le pouvoir socialiste élu sur la promesse du « changement » a réussi la prouesse de décevoir sa base électorale, de galvaniser par ses hésitations sociétales la droite conservatrice et d'alimenter une véritable fronde fiscale.
Après le recadrage mardi, les travaux pratiques. Mediapart publie une note envoyée par Bruno Le Roux à ses collègues socialistes. Le patron des députés PS veut plus de débats… et moins de dissidences.
Après une semaine politique terrible, les dirigeants socialistes tentent d'afficher un front uni. Quitte à manier « la schlague » face aux députés rebelles. Un énième recadrage, fait mardi, peine à convaincre : au sein du PS, les divergences politiques sont désormais manifestes.
Fin du suspense : la majorité socialiste à l'Assemblée a refusé de durcir, lundi soir, la taxe sur les transactions financières. Une victoire pour Bercy. Et pour Euronext.
Député PS, Pouria Amirshahi lance l'alerte et appelle François Hollande à emprunter « un autre chemin », comme les parlementaires à « exprimer » leurs critiques « librement, sans crispation ni énervement ». « On ne peut pas, sauf à s’en expliquer devant le pays, changer d’orientation sans en débattre publiquement, au moins au sein de la majorité. »
Au PS, l'aile gauche n'est plus la seule à contester les choix budgétaires du gouvernement. Des piliers de sa politique, comme le crédit d'impôt de 20 milliards pour les entreprises ou la compensation par le gouvernement des hausses de cotisation patronales dans le cadre de la réforme des retraites, sont remis en cause par des députés plutôt dans la ligne.
« La manière dont la petite Leonarda a été “prise en charge par la police”, comme dit le ministre de l'intérieur, ne correspond ni à l'esprit ni à la lettre de ce qui est prévu en matière d'étrangers en situation irrégulière », affirme la députée de Paris et secrétaire nationale du PS à l'immigration, qui s'en prend également au préfet du Doubs.
Mediapart détaille les conclusions du rapport publié mardi. Un pavé de 800 pages qui laisse le lecteur sur sa faim. Que savait l'exécutif, en particulier Hollande ? Pourquoi un tel attentisme à la tête de l'État l'hiver dernier après nos révélations ? Le mystère reste entier.
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Ce 11 mai, la France entame son déconfinement. Le virus est toujours là, beaucoup reprennent le travail, les écoles ouvrent timidement, les difficultés sociales s'amoncellent. « A l'air libre », l'émission vidéo de Mediapart a besoin de vos témoignages. Racontez-nous votre quotidien!
Le coronavirus nous déboussole, nous saisit, nous terrifie, nous confine, change nos vies. Témoignez dans notre émission vidéo quotidienne « À l’air libre ».
Donald Trump vient de menacer de taxer les importations mexicaines d'ici le 10 juin « si le problème de l'immigration illégale n'est pas résolue ». Le président mexicain, Andrés Manuel López Obrador, a répondu avec ironie. Et en lui rappelant les règles élémentaires de la « non-violence » et de la diplomatie. Voici sa lettre, traduite en français.
Jeudi, Emmanuel Macron m'a sermonné. Publiquement, devant des centaines de journalistes et tous ses soutiens réunis. Il m’a donné du « cher ami », cette expression qui suggère la condescendance avec politesse. M’a reproché de « faire le lit du Front national ».
Le soir, il est rare que je rentre chez moi en tremblant. C'est pourtant arrivé mercredi soir. Je ne revenais pas d'un terrain de guerre. Je n'avais pas passé ma journée à parler à des rescapés de la tuerie de vendredi. Ce soir-là, je rentrais juste de l'Assemblée nationale.