Né en 1980 à Périgueux (Dordogne). A Mediapart, j'ai suivi l'actualité économique et sociale, la révolution tunisienne, le quinquennat de François Hollande, raconté l'OPA d'Emmanuel Macron sur la présidence de la République, couvert le mandat Trump depuis les Etats-Unis.
Désormais responsable et animateur d'A l'air libre, l'émission en accès libre de Mediapart.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
En validant mercredi les grands principes de la loi sur la transparence, le Conseil constitutionnel s'épargne un procès en ringardisme et sauve la mise de l'exécutif. Mais il censure des dispositions importantes et amoindrit encore la portée de cette loi écrite après les aveux de Jérôme Cahuzac.
Alors que le rapporteur Claeys blanchit le pouvoir, le président centriste de la commission d'enquête pointe des « dysfonctionnements graves au sein de l'appareil gouvernemental » dans la gestion de l'affaire.
Soutenu par le PS, le candidat Front de gauche a été éliminé dès le premier tour. L'abstention culmine à 67 %. Dimanche prochain, UMP et FN s'affronteront au second tour.
L’Élysée et Matignon s’inquiètent de l’avenir de la loi sur la transparence, votée après l’affaire Cahuzac, alors que le Conseil constitutionnel doit rendre sa décision jeudi. Hollande avait, pendant la campagne présidentielle, promis un référendum en cas de blocage.
L'opposition, qui voulait entendre le premier ministret, dénonce un rapport qui « ne pose pas toutes les questions ». Le président de la commission d'enquête, le centriste Charles de Courson, ne devrait pas non plus l'adopter.
Selon l'Observatoire de la vie politique et parlementaire, le FN pourrait n'emporter que deux municipalités (Hénin-Beaumont et le 7e secteur de Marseille) lors des élections de mars prochain. Mais il sera l'arbitre de nombreuses triangulaires et entrera dans les conseils municipaux et les structures intercommunales. La gauche pourrait perdre entre 75 et 200 villes de plus de 3 500 habitants.
Cécile Duflot a frappé fort. Jeudi 26 septembre, la ministre écologiste a vivement critiqué la sortie anti-Roms de Manuel Valls, et en a appelé à la « responsabilité » du président de la République. François Hollande est au pied du mur.
La large victoire d'Angela Merkel et la possible participation des sociaux-démocrates à la future coalition ont jeté un froid aux journées parlementaires des socialistes français. À l'approche des européennes, certains réclament de nouveau un bras de fer avec la chancelière. L'exécutif préfère parier sur un infléchissement de Berlin. Sans garantie.
Alors que le budget 2014 est présenté la semaine prochaine, les députés socialistes s'inquiètent. Ils pestent contre les « technos », accusés de conduire le pouvoir dans le mur. Et déplorent leur impuissance collective à mener une politique de gauche.
Le rapport du socialiste Alain Claeys, qui sera connu le 8 octobre, devrait conclure que « l'appareil d'État a réagi dans le respect de la légalité » et que « la justice n'a été ni entravée ni retardée ». Des zones d'ombre subsistent, à commencer par l'attitude de François Hollande.
L'Assemblée nationale adopte, mardi 17 septembre, la loi sur la transparence des élus, annoncée après la tempête Cahuzac. Mercredi, le Sénat examine le cumul des mandats, une promesse de François Hollande. Ces textes contiennent des avancées... plombées par les conservatismes.
L'Assemblée a adopté mardi 17 septembre la loi ALUR de la ministre écologiste Cécile Duflot, qui prévoit notamment l'encadrement des loyers. Un texte très contesté par les lobbies de l'immobilier, qui ont largement inspiré les amendements de certains députés de l'opposition.
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Ce 11 mai, la France entame son déconfinement. Le virus est toujours là, beaucoup reprennent le travail, les écoles ouvrent timidement, les difficultés sociales s'amoncellent. « A l'air libre », l'émission vidéo de Mediapart a besoin de vos témoignages. Racontez-nous votre quotidien!
Le coronavirus nous déboussole, nous saisit, nous terrifie, nous confine, change nos vies. Témoignez dans notre émission vidéo quotidienne « À l’air libre ».
Donald Trump vient de menacer de taxer les importations mexicaines d'ici le 10 juin « si le problème de l'immigration illégale n'est pas résolue ». Le président mexicain, Andrés Manuel López Obrador, a répondu avec ironie. Et en lui rappelant les règles élémentaires de la « non-violence » et de la diplomatie. Voici sa lettre, traduite en français.
Jeudi, Emmanuel Macron m'a sermonné. Publiquement, devant des centaines de journalistes et tous ses soutiens réunis. Il m’a donné du « cher ami », cette expression qui suggère la condescendance avec politesse. M’a reproché de « faire le lit du Front national ».
Le soir, il est rare que je rentre chez moi en tremblant. C'est pourtant arrivé mercredi soir. Je ne revenais pas d'un terrain de guerre. Je n'avais pas passé ma journée à parler à des rescapés de la tuerie de vendredi. Ce soir-là, je rentrais juste de l'Assemblée nationale.