Né en 1980 à Périgueux (Dordogne). A Mediapart, j'ai suivi l'actualité économique et sociale, la révolution tunisienne, le quinquennat de François Hollande, raconté l'OPA d'Emmanuel Macron sur la présidence de la République, couvert le mandat Trump depuis les Etats-Unis.
Désormais responsable et animateur d'A l'air libre, l'émission en accès libre de Mediapart.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
A peine exfiltré, le conseiller social de l'Elysée va devenir à la fois patron de presse d'un groupe d'information sociale et président d'un cabinet de conseil spécialisé dans les restructurations. Au risque du mélange des genres.
Mardi, une nouvelle journée d'actions «multiformes» est prévue contre la réforme des retraites. Les chercheurs Sophie Béroud et Karel Yon reviennent à chaud sur ce «mouvement de masse».
Nicolas Sarkozy a de nouveau multiplié les imprécisions, voire les erreurs factuelles, lundi soir, notamment sur l'Allemagne et la réforme des retraites.
L'Insee publie son édition 2010 du «portrait social» de la France. De cet épais document, Mediapart a extirpé quelques chiffres saillants. Les inégalités progressent et les revenus des ménages les plus modestes sont de plus en plus contraints.
Le Conseil constitutionnel valide la réforme des retraites. Rien n'interdit plus sa promulgation. Mais le gouvernement va devoir l'amputer des articles sur la médecine du travail, jugés «inconstitutionnels».
Une nouvelle journée (la dernière sans doute) contre la réforme des retraites aura lieu le 23 novembre. Cette fois, pas d'appel formel à la grève ni aux manifestations. Mais un mot d'ordre fourre-tout, qui permet de sauver les apparences de l'unité.
La mobilisation s'essouffle. Les syndicats ne masquent plus leurs divisions. Mais la détermination des manifestants, même moins nombreux, reste intacte.
La fin des vacances scolaires annonçait la reprise de la contestation lycéenne. Le 18 octobre, à Nérac (Lot-et-Garonne), environ 300 lycéens défilaient. Pourquoi une telle mobilisation dans une ville de 7.000 habitants?
Ils ont débuté la grève au plus fort du conflit sur les retraites. Mais les chaudronniers de Babcock-Wanson, une entreprise de métallurgie de Nérac (Lot-et-Garonne) ont lutté pour leurs salaires. Résultat: deux semaines de grève, pour 43 euros net de plus par mois.
Même si la mobilisation a été en nette baisse, le vote de la loi n'a pas mis fin à la contestation. Les syndicats cherchent la sortie d'un mouvement social déroutant, multiforme et qui reste populaire.
Les journées d'action contre la réforme des retraites se suivent alors que la réforme a été votée par les parlementaires. Selon Jean-Pierre Basilien, auteur de la note de conjoncture sociale d'Entreprise & Personnel (réseau de DRH, dont ceux des plus grands groupes), la tension risque de «se déporter» dans les entreprises.
La détaxation des heures sup était l'emblème du «travailler plus pour gagner plus» sarkozyste. Trois ans après sa mise en œuvre, une étude économique en démontre l'«inefficacité», l'«injustice», ainsi que le coût faramineux pour le budget de l'Etat.
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Ce 11 mai, la France entame son déconfinement. Le virus est toujours là, beaucoup reprennent le travail, les écoles ouvrent timidement, les difficultés sociales s'amoncellent. « A l'air libre », l'émission vidéo de Mediapart a besoin de vos témoignages. Racontez-nous votre quotidien!
Le coronavirus nous déboussole, nous saisit, nous terrifie, nous confine, change nos vies. Témoignez dans notre émission vidéo quotidienne « À l’air libre ».
Donald Trump vient de menacer de taxer les importations mexicaines d'ici le 10 juin « si le problème de l'immigration illégale n'est pas résolue ». Le président mexicain, Andrés Manuel López Obrador, a répondu avec ironie. Et en lui rappelant les règles élémentaires de la « non-violence » et de la diplomatie. Voici sa lettre, traduite en français.
Jeudi, Emmanuel Macron m'a sermonné. Publiquement, devant des centaines de journalistes et tous ses soutiens réunis. Il m’a donné du « cher ami », cette expression qui suggère la condescendance avec politesse. M’a reproché de « faire le lit du Front national ».
Le soir, il est rare que je rentre chez moi en tremblant. C'est pourtant arrivé mercredi soir. Je ne revenais pas d'un terrain de guerre. Je n'avais pas passé ma journée à parler à des rescapés de la tuerie de vendredi. Ce soir-là, je rentrais juste de l'Assemblée nationale.