Né en 1980 à Périgueux (Dordogne). A Mediapart, j'ai suivi l'actualité économique et sociale, la révolution tunisienne, le quinquennat de François Hollande, raconté l'OPA d'Emmanuel Macron sur la présidence de la République, couvert le mandat Trump depuis les Etats-Unis.
Désormais responsable et animateur d'A l'air libre, l'émission en accès libre de Mediapart.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
La loi sur les retraites a été définitivement adoptée mercredi 27 octobre. Pourtant, la mobilisation reste forte un peu partout en France et notamment parmi ceux qui ont répondu à l'appel de Mediapart. Blocages, grève de la consommation, boycottage des banques... Tour d'horizon.
Trois raffineries sur douze ont voté la reprise du travail. Mais à Feyzin (Rhône), la grève a été reconduite pour une durée illimitée. «La mobilisation tient grâce à la solidarité qui émane de la population», explique David Faure, secrétaire CFDT du comité d'entreprise de la raffinerie. Pour combien de temps? Entretien.
Critiquant le «déni et la répression» du gouvernement, les syndicats ont arrêté deux nouvelles journées d'action, le jeudi 28 octobre et le samedi 6 novembre.
Il n'y a pas que les blocages ou les manifs: des particuliers soutiennent les salariés des raffineries en envoyant des dons. On s'échange les adresses via les mails ou Facebook.
Le superintendant des affaires sociales à l'Elysée pensait que la réforme des retraites serait vite votée et que les syndicats n'arriveraient pas à mobiliser. Raté. Nous republions cette enquête sur un homme de l'ombre.
Pourquoi le nombre de manifestants est-il un tel un enjeu? Olivier Fillieule, politiste, décrypte ce «fétichisme» du nombre. En cause, un dialogue social inexistant, la «rigidité» et l'«autoritarisme» du pouvoir. Entretien.
Mediapart a interrogé plusieurs leaders syndicaux avant la journée d'action de mardi. A quoi joue le gouvernement? Faut-il bloquer le pays? La fin du débat, mercredi ou jeudi, peut-elle vous diviser? Réponses.
Face à l'intransigeance du gouvernement, les syndicats cherchent des sorties possibles. Des blocages dans certains secteurs? Des journées d'action à répétition? L'unité entre syndicats survivra-t-elle au vote de la loi au Sénat? Réponse des intéressés, et analyse de trois chercheurs.
Des dizaines de milliers de lycéens qui manifestent, la quasi-totalité des raffineries bloquées, des appels à la grève reconductible. Avant deux nouvelles journées d'actions, le conflit se durcit.
Mardi, deux équipes de Mediapart ont entrepris d'estimer le nombre de manifestants à Paris. Le résultat a choqué nombre de lecteurs. Explications.
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Ce 11 mai, la France entame son déconfinement. Le virus est toujours là, beaucoup reprennent le travail, les écoles ouvrent timidement, les difficultés sociales s'amoncellent. « A l'air libre », l'émission vidéo de Mediapart a besoin de vos témoignages. Racontez-nous votre quotidien!
Le coronavirus nous déboussole, nous saisit, nous terrifie, nous confine, change nos vies. Témoignez dans notre émission vidéo quotidienne « À l’air libre ».
Donald Trump vient de menacer de taxer les importations mexicaines d'ici le 10 juin « si le problème de l'immigration illégale n'est pas résolue ». Le président mexicain, Andrés Manuel López Obrador, a répondu avec ironie. Et en lui rappelant les règles élémentaires de la « non-violence » et de la diplomatie. Voici sa lettre, traduite en français.
Jeudi, Emmanuel Macron m'a sermonné. Publiquement, devant des centaines de journalistes et tous ses soutiens réunis. Il m’a donné du « cher ami », cette expression qui suggère la condescendance avec politesse. M’a reproché de « faire le lit du Front national ».
Le soir, il est rare que je rentre chez moi en tremblant. C'est pourtant arrivé mercredi soir. Je ne revenais pas d'un terrain de guerre. Je n'avais pas passé ma journée à parler à des rescapés de la tuerie de vendredi. Ce soir-là, je rentrais juste de l'Assemblée nationale.