Né en 1980 à Périgueux (Dordogne). A Mediapart, j'ai suivi l'actualité économique et sociale, la révolution tunisienne, le quinquennat de François Hollande, raconté l'OPA d'Emmanuel Macron sur la présidence de la République, couvert le mandat Trump depuis les Etats-Unis.
Désormais responsable et animateur d'A l'air libre, l'émission en accès libre de Mediapart.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Une première. Stéphane Richard, DG d'Orange/France Télécom, a reconnu le suicide d'un fonctionnaire comme accident du travail. Michel D., cadre à Marseille, en charge des réseaux, s'était suicidé il y a un an. Mediapart avait alors rencontré ses collègues.
Confusions, enfumage ou erreurs: le président a multiplié les inexactitudes lors de son intervention télévisée. Du bouclier fiscal à l'absentéisme scolaire en passant par les magistrats, voici quelques exemples.
«Où ils en sont à l'Elysée? Je ne sais pas si eux-mêmes le savent.» Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT commente le tumulte politique. Il exhorte le gouvernement à modifier son projet retraites, «ou alors on aura une importante crise sociale à la rentrée».
Êtes-vous un ministre «affaibli», lui a demandé Laurence Ferrari sur TF1? Non, dit Eric Woerth, qui veut rester le ministre des retraites. Mais en a-t-il vraiment les moyens ?
Il y a un an, Pôle Emploi confiait la gestion de 320.000 chômeurs au secteur privé. Certains sous-traitants, confortés par le fisc, n'ont pas payé la TVA. Des concurrents crient à la «distorsion de concurrence». Le patron de Pôle Emploi se défend mais reconnaît «un certain foutoir».
Le climat est «délétère» pour la CGC. «Cette affaire doit être tirée au clair dans les prochains jours», estime la FSU. Mardi, une intersyndicale doit décider des mobilisations contre la réforme des retraites.
Environ deux millions de personnes ont manifesté contre le projet gouvernemental de réforme des retraites. Syndicats et partis de gauche demandent la «réécriture du projet».
«J'aime bien le foot, mais là c'est du délire.» «On tente de manipuler l'opinion!» Jeudi, les Français manifestent contre les retraites, Bernard Thibault promet une «très grosse journée». Pendant ce temps? Les médias ne parlent que des Bleus et l'Elysée annonce... des «Etats généraux du foot». Le dirigeant de la CGT pousse un coup de gueule.
Fin d'un suspense bien éventé. La réforme des retraites accouche d'un rafistolage qui remet à plus tard la question des ressources. Et risque d'être injuste envers les plus modestes et les moins qualifiés. Décryptage critique des mesures.
La retraite à 62 ou 63 ans? Impossible sans changer les conditions de travail. Pourtant, les entreprises n'ont eu de cesse de supprimer les postes doux, utiles pour aménager les carrières des seniors ou des invalides. Témoignages de médecins du travail au Mans (Sarthe).
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Ce 11 mai, la France entame son déconfinement. Le virus est toujours là, beaucoup reprennent le travail, les écoles ouvrent timidement, les difficultés sociales s'amoncellent. « A l'air libre », l'émission vidéo de Mediapart a besoin de vos témoignages. Racontez-nous votre quotidien!
Le coronavirus nous déboussole, nous saisit, nous terrifie, nous confine, change nos vies. Témoignez dans notre émission vidéo quotidienne « À l’air libre ».
Donald Trump vient de menacer de taxer les importations mexicaines d'ici le 10 juin « si le problème de l'immigration illégale n'est pas résolue ». Le président mexicain, Andrés Manuel López Obrador, a répondu avec ironie. Et en lui rappelant les règles élémentaires de la « non-violence » et de la diplomatie. Voici sa lettre, traduite en français.
Jeudi, Emmanuel Macron m'a sermonné. Publiquement, devant des centaines de journalistes et tous ses soutiens réunis. Il m’a donné du « cher ami », cette expression qui suggère la condescendance avec politesse. M’a reproché de « faire le lit du Front national ».
Le soir, il est rare que je rentre chez moi en tremblant. C'est pourtant arrivé mercredi soir. Je ne revenais pas d'un terrain de guerre. Je n'avais pas passé ma journée à parler à des rescapés de la tuerie de vendredi. Ce soir-là, je rentrais juste de l'Assemblée nationale.