Né en 1980 à Périgueux (Dordogne). A Mediapart, j'ai suivi l'actualité économique et sociale, la révolution tunisienne, le quinquennat de François Hollande, raconté l'OPA d'Emmanuel Macron sur la présidence de la République, couvert le mandat Trump depuis les Etats-Unis.
Désormais responsable et animateur d'A l'air libre, l'émission en accès libre de Mediapart.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Le travail crée des inégalités d'espérance de vie. Mais, pour l'économiste Philippe Askenazy, à force de se focaliser sur la pénibilité dans le débat sur les retraites, on risque de ne penser que “réparation”. Alors que l'essentiel est la prévention des risques.
Les déficits des retraites ne sont pas une fatalité, explique l'économiste Thomas Piketty. Il défend la hausse des cotisations sociales, une taxe sur le capital et la «remise à plat» d'un système complexe.
C'était le seul syndicat à ne pas s'arc-bouter sur les 60 ans. Mais, face au manque d'imagination du gouvernement, il menace à son tour de descendre dans la rue.
C'est parti! Lundi 12 avril, syndicats, patronat et gouvernement abordent l'épineux dossier des retraites. Nicolas Sarkozy souhaite une «réforme», et espère qu'elle sera bouclée d'ici l'été. Y arrivera-t-il? Les syndicats semblent prêts à en découdre si l'âge légal de départ à 60 ans est touché. Mediapart lance la discussion avec une édition participative «Retraites, le grand débat» pour confronter les points de vue.
A la lecture des (mauvais) chiffres mensuels du chômage, difficile de savoir pourquoi les chômeurs sortent de Pôle emploi. Depuis un an, les statistiques sont de plus en plus floues. Volonté de dissimulation? Non, dit la direction, qui promet d'enquêter. Pour les syndicats, ce bazar statistique prouve surtout la désorganisation de l'entreprise.
Jeudi, Dominique de Villepin a travaillé sa posture de présidentiable. Dans un discours gaullien en diable, et se positionnant à gauche surplusieurs thèmes, il a balayé la politiquede Sarkozy. En oubliant un peu vite qu'il avait lui-même été aux affaires. Mediapart a mis enparallèle son discours de 2010 et sapolitique à Matignon (2005-2007). Décryptage.
Petit troisième tour social, ce mardi. Les syndicats parlent d'une bonne surprise. Mais ce fut sans commune mesure avec les mobilisations d'il y a un an. A Beauvais(Oise), ils étaient 2000. Beaucoup, comme Diana, 22 ans (photo), ignoraient que cemardi était un jour de grèves. Reportage.
Pour cette journée de grèves et d'actions syndicales, Mediapart a interrogé Eric Heyer, économiste à l'OFCE. Nous lui avons posé les trois questions sociales que tout le monde se pose: la crise de l'emploi est-elle finie? Faudra-t-il partir en retraite plus tard? La rigueur est-elle inéluctable? Réponses en courtes vidéos.
1. Daniel Cohen. 2. Eric Heyer. 3. Jacques Julliard. 4. Hélène Gassin.5. Marwann Mohammed. Comment la gauche peut faire fructifer sa victoire? Comment aborder les questions du chômage, de la pauvreté, de l'énergie et des banlieues? Cinq extraits vidéo d'entretiens qui serontdiffusés cette semaine.
Tous ses billets de blogs
Le Club de Mediapart
Participez au débat
Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Ce 11 mai, la France entame son déconfinement. Le virus est toujours là, beaucoup reprennent le travail, les écoles ouvrent timidement, les difficultés sociales s'amoncellent. « A l'air libre », l'émission vidéo de Mediapart a besoin de vos témoignages. Racontez-nous votre quotidien!
Le coronavirus nous déboussole, nous saisit, nous terrifie, nous confine, change nos vies. Témoignez dans notre émission vidéo quotidienne « À l’air libre ».
Donald Trump vient de menacer de taxer les importations mexicaines d'ici le 10 juin « si le problème de l'immigration illégale n'est pas résolue ». Le président mexicain, Andrés Manuel López Obrador, a répondu avec ironie. Et en lui rappelant les règles élémentaires de la « non-violence » et de la diplomatie. Voici sa lettre, traduite en français.
Jeudi, Emmanuel Macron m'a sermonné. Publiquement, devant des centaines de journalistes et tous ses soutiens réunis. Il m’a donné du « cher ami », cette expression qui suggère la condescendance avec politesse. M’a reproché de « faire le lit du Front national ».
Le soir, il est rare que je rentre chez moi en tremblant. C'est pourtant arrivé mercredi soir. Je ne revenais pas d'un terrain de guerre. Je n'avais pas passé ma journée à parler à des rescapés de la tuerie de vendredi. Ce soir-là, je rentrais juste de l'Assemblée nationale.