Diplômée de l'IUT de Lannion, en Bretagne, j'ai été journaliste pigiste pendant dix ans. A l'étranger tout d'abord (en Asie centrale et en Ukraine pendant 4 ans), puis à Paris. Des collaborations tous azimuts jusqu'à Mediapart que j'ai rejoint pour de bon en mars 2015. Après un passage au service politique et cinq ans passés au sein du pôle social-travail, je suis en charge de l’Éducation nationale et de l'Enseignement supérieur, et responsable du pôle société.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Le 6 mai 2019, un cheminot, délégué syndical, s'est jeté sous les rails d'un train, en Île-de-France. Ce n'est pas un cas isolé. Chercheurs, professionnels de santé, syndicats, cheminotes et cheminots ont tiré maintes fois la sonnette d’alarme pour obliger l’entreprise à se regarder en face.
Le procès France Télécom en arrière-plan, des salariés, des syndicats et des médecins du travail rappellent que l’entreprise Orange n’en a pas fini avec les démons de la souffrance au travail, malgré une hypervigilance due au traumatisme des suicides en série, il y a dix ans.
Malgré les annonces alarmistes du gouvernement, le 1er Mai n’a pas viré au chaos et a attiré des dizaines de milliers de manifestants partout en France. Reportage à Paris, où militants, syndicalistes, gilets jaunes, black blocs se sont mélangés, débordant très largement les syndicats, qui dénoncent un maintien de l’ordre « scandaleux ».
Depuis janvier, la direction des hôpitaux d’Île-de-France démentait tout problème dans l’utilisation du dispositif SI-VIC, qui permet de suivre les blessés lors d’événements graves. Mais Le Canard enchaîné révèle que les noms et les blessures de manifestants gilets jaunes avaient été liés sur certaines fiches.
Face au caractère inédit du mouvement des « gilets jaunes », qui organise une nouvelle journée de manifestation ce samedi, les chercheurs en sciences sociales se sont organisés avec beaucoup d’engagement et, souvent, très peu de moyens.
En ce 22e samedi de mobilisation, les « gilets jaunes » n’ont pas disparu. Certes, les rendez-vous parisiens attirent moins de monde. Mais, ici et là, de manière diffuse, l’intensité du mouvement continue d’abasourdir. Récit, de cabane en cabane, dans le Haut-Rhin.
Depuis 2017, on compte cinq suicides et dix tentatives de suicide dans les rangs du ministère du travail. Les agents de contrôle, particulièrement à risque, dénoncent des conditions de travail qui se dégradent continuellement, mais aussi une volonté de leur hiérarchie de les faire pencher davantage du côté des employeurs. Le conflit commence dès l’école de formation.
Dans ses grandes lignes, le projet de loi santé est très allant pour transformer la médecine de ville, favoriser l’exercice groupé, faire le pont avec l’hôpital et réduire les inégalités d’accès aux soins. Sur le terrain, centres et maisons de santé restent prisonniers du fonctionnement traditionnel de la médecine libérale.
Suite à notre article intitulé « Vortex brise toujours ses salariés, l’argent public continue de lui arriver », publié le 7 mars 2019, la société Vortex nous a adressé le 21 mars 2019 un droit de réponse, que vous trouverez ci-dessous.
Les hôtesses d’accueil, dans les salons, les congrès ou dans le hall des entreprises, recrutées pour incarner « l’éternel féminin », souffrent d’une invisibilité de leurs tâches réelles, accentuée par une sous-traitance devenue la règle. Quels impacts sur leurs conditions de travail et leurs salaires ?
La loi réformant la fonction publique, présentée mercredi 27 mars en Conseil des ministres, doit achever sa course législative avant septembre. Le texte amplifie une tendance lourde de l’administration : le recours de plus en plus massif au contrat au détriment du statut, ce qui fragilise les agents comme les services publics.
La CGT, comme d’autres organisations syndicales, tergiverse sur les sanctions à appliquer en cas de violences sexistes et sexuelles. Priscille Cortet, secrétaire générale d’une grosse organisation syndicale pour les cadres et ingénieurs, militante reconnue pour les droits des femmes, en a fait les frais.
Tous ses billets de blogs
Le Club de Mediapart
Participez au débat
Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Pour comprendre la souffrance au travail, Marie Pezé a dû sortir de son "tiroir psychanalytique" ou "tiroir psychosomatique". Depuis, elle tente inlassablement d'élargir le spectre de tous ceux qui agissent pour rendre le travail plus humain. Et devinez-quoi, nous en faisons tous partie... Invitée du colloque Santé et travail organisé récemment au Sénat, le texte qui suit est de sa main.
Le préfet du Morbihan vient d'interdire la manifestation contre le racisme et la xénophobie, prévue samedi 19 décembre à Pontivy. Ce rassemblement est une réponse à une manifestation d'extrême-droite autorisée le lendemain des attentats qui a largement dégénéré. Ce deux poids deux mesures est incompréhensible.
Deux poids, deux mesures. La CGT Guadeloupe a organisé le mardi 3 novembre une marche de protestation sur l'île afin de dénoncer sa condamnation à 53 000 euros d'amende pour avoir écrit dans un tract que la famille Huyghues-Despointes « avait bâti sa fortune sur la traite négrière, l'économie de plantation et l'esclavage salarié ». Asphixiée financièrement, l'organisation syndicale craint de devoir cesser toute activité militante, faute de moyens.
Réunie en congrès, la Confédération européenne des syndicats (CES) a voté mercredi un motion d'urgence sur la crise des réfugiés, réclamant une politique d'asile proactive et la révision des accords de Dublin.
Les Echos l'ont dévoilé en exclusivité lundi 13 avril : selon un rapport commandé par le préfet de police de Paris, réalisé par des chercheurs de l'EHESS, de l'Insee et de Paris 1, c'est bien la police qui compte juste, lors des manifestations.