Diplômé de l'IUT de Lannion, en Bretagne, j'ai été journaliste pigiste pendant dix ans. A l'étranger tout d'abord (en Asie centrale et en Ukraine pendant 4 ans), puis à Paris. Des collaborations tous azimuts jusqu'à Mediapart que j'ai rejoint pour de bon en mars 2015. Je suis en charge de l’Éducation nationale et de l'Enseignement supérieur, après un passage au service politique et cinq ans passés au sein du pôle social-travail. Je suis également déléguée du personnel et depuis 2021 déléguée syndicale CGT de Mediapart.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Entrés plus tard dans le mouvement, les « gilets jaunes » d’Île-de-France sont ces dernières semaines en pleine ébullition et, en faisant converger des luttes jusque-là très isolées et localisées. Du blocage de Rungis à l’intrusion sur le site d’Amazon, les actions coups de poing se sont multipliées, mais leur coordination reste complexe.
Il y a un an, deux ouvriers de la sous-traitance sont morts dans l'explosion de l’usine Saipol à Dieppe, en Normandie. Un an plus tard, de nouvelles informations plaident pour de graves manquements à la sécurité. Selon la CGT, l’urgence était alors de reprendre au plus vite la production.
La loi santé, examinée mercredi 13 février en conseil des ministres, sera débattue mi-mars à l’Assemblée. Elle ambitionne de revisiter la formation des futurs médecins, mais aussi de redessiner la carte hospitalière française. Le doute reste entier sur la capacité de la médecine de ville à absorber la charge qui en découlera. En attendant, les services des urgences continuent de déborder.
La rencontre mardi entre le vice-président du Conseil italien Luigi Di Maio et des « gilets jaunes » a viré à la crise diplomatique avec Paris, à l’approche des européennes. Elle a aussi braqué des figures du mouvement social français. Sur le fond, des convergences existent entre les Cinq Étoiles et les gilets jaunes.
Pour la première fois, gilets jaunes et syndicats ont défilé ensemble partout en France, sans rassembler plus largement que lors des traditionnelles mobilisations du samedi. Parmi les manifestants à Paris, peu de « primogrévistes », mais une envie forte de réitérer l’expérience.
Un appel syndical à la grève, soutenu par les gilets jaunes et qui remet sur la table l’union des gauches… La mobilisation du mardi 5 février ouvre la porte à de nouvelles convergences dans le mouvement social, et met à jour les frilosités.
Alors que les forces de l’ordre ont éborgné dix-huit personnes depuis le début du mouvement des « gilets jaunes », Mediapart a retrouvé d'anciennes victimes qui racontent, avec le recul, comment ces tirs ont changé leur vie et comment les événements actuels font ressurgir ces épreuves passées qui ne les ont jamais quittés.
À Toulon, Ninef Radjah, simple passant, s’est retrouvé en pleine opération de maintien de l’ordre lors d’une manifestation des « gilets jaunes », sur le port le 12 janvier. Visé à la tête par les forces de l'ordre, il a perdu son œil gauche.
Faut-il sortir des ronds-points ? Comment survivre à l’engourdissement provoqué par le « grand débat » lancé par Emmanuel Macron ? Les « gilets jaunes » du Var tentent de jouer sur tous les fronts pour passer l’hiver, électrisés par les faits de violences policières à Toulon.
Les différents collectifs de soignants ainsi que des associations de patients en psychiatrie se sont rassemblés mardi 22 janvier à Paris. Depuis un an, le motif n’a pas varié : du personnel supplémentaire et du temps pour soigner au lieu de « contenir ». Une mission sur la psychiatrie démarrait le même jour à l’Assemblée nationale.
Mediapart a-t-il organisé une couverture biaisée du mouvement des gilets jaunes ? Avons-nous minimisé la présence de l’extrême droite, négligé ou sous-estimé la virulence anti-élites et anti-élus ? Retour et explications sur deux mois de travail, où nous avons d’abord voulu raconter l’inédit. Un inédit qui met à bas bon nombre de grilles de lecture classiques.
Lors des journées d’action des 8 et 15 décembre, la Direction générale de la santé a activé le dispositif SIVIC, normalement prévu pour les situations d’attentat afin d’assurer un suivi des victimes et aider à la recherche de personnes. Depuis mars 2018, ces données sont ouvertes aux agents du ministère de l’intérieur. « Le personnel de santé se transforme peu à peu en auxiliaire de police », dénonce l’Association des médecins urgentistes de France.
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Pour comprendre la souffrance au travail, Marie Pezé a dû sortir de son "tiroir psychanalytique" ou "tiroir psychosomatique". Depuis, elle tente inlassablement d'élargir le spectre de tous ceux qui agissent pour rendre le travail plus humain. Et devinez-quoi, nous en faisons tous partie... Invitée du colloque Santé et travail organisé récemment au Sénat, le texte qui suit est de sa main.
Le préfet du Morbihan vient d'interdire la manifestation contre le racisme et la xénophobie, prévue samedi 19 décembre à Pontivy. Ce rassemblement est une réponse à une manifestation d'extrême-droite autorisée le lendemain des attentats qui a largement dégénéré. Ce deux poids deux mesures est incompréhensible.
Deux poids, deux mesures. La CGT Guadeloupe a organisé le mardi 3 novembre une marche de protestation sur l'île afin de dénoncer sa condamnation à 53 000 euros d'amende pour avoir écrit dans un tract que la famille Huyghues-Despointes « avait bâti sa fortune sur la traite négrière, l'économie de plantation et l'esclavage salarié ». Asphixiée financièrement, l'organisation syndicale craint de devoir cesser toute activité militante, faute de moyens.
Réunie en congrès, la Confédération européenne des syndicats (CES) a voté mercredi un motion d'urgence sur la crise des réfugiés, réclamant une politique d'asile proactive et la révision des accords de Dublin.
Les Echos l'ont dévoilé en exclusivité lundi 13 avril : selon un rapport commandé par le préfet de police de Paris, réalisé par des chercheurs de l'EHESS, de l'Insee et de Paris 1, c'est bien la police qui compte juste, lors des manifestations.