Journaliste depuis l'an 2000, j'ai rejoint La Tribune en 2002 sur son site web, puis au service marché. Correspondant en Allemagne depuis Francfort entre 2008 et 2011, je suis devenu rédacteur en chef adjoint au service macroéconomie en charge de l'Europe jusqu'en 2017. Arrivé à Mediapart en mai 2017, j'y suis la macroéconomie, en particulier française.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Deuxième volet de notre série d’entretiens sur la (dés)intégration européenne. Anne-Laure Delatte et Clément Fontan débattent de la responsabilité de la Banque centrale européenne dans le bilan socialement désastreux du sauvetage de la zone euro. Ils évoquent les pistes à suivre pour une politique alternative.
La Suisse a pu apparaître comme un exemple pour les promoteurs du référendum d’initiative citoyenne (RIC). Mais l’usage des instruments de la démocratie directe helvétique ne prend son sens que dans un système politique global fondé sur l’équilibre entre les démocraties directe, représentative et fédérale.
Malgré un net rebond le 26 décembre, les marchés financiers ont dévissé en décembre. Inquiets par les perspectives de l'économie des États-Unis, les investisseurs sont également troublés par le rôle de pompier pyromane de l'administration Trump. Mais le coût d'une nouvelle crise financière serait considérable pour l'économie mondiale qui n'a plus guère de moyens de défense.
En corrigeant une politique économique incapable de faire face au ralentissement de la croissance, le mouvement social pourrait, au bout du compte, dynamiser la croissance plus qu'il ne la pénalise. Sauf si le gouvernement décide de nouveau de ramer à contre-courant…
En renonçant à faire participer les entreprises au financement des mesures de soutien au pouvoir d’achat, le gouvernement et le président de la République confirment leur priorité : subventionner les entreprises et casser le service public.
Le président de la République a annoncé lundi soir une série de mesures censées répondre aux revendications des « gilets jaunes ». Sans jamais prononcer le mot écologie, il a surtout cherché à sauvegarder ses réformes à long terme, par des propositions souvent floues ou en demi-teinte sur le pouvoir d’achat, et a étendu le débat aux questions identitaires.
Le retour de l’ISF est la limite que le gouvernement ne semble pas déterminé à franchir. Pour une raison simple : c’est le cœur du macronisme. Mais c’est aussi la clé de la sortie de crise.
Alors qu’il dénonçait jusqu’à présent les errements de ses prédécesseurs, Emmanuel Macron a fini par céder à son tour à la pression des « gilets jaunes », en suspendant la hausse des taxes sur les carburants. La majorité se félicite des mesures annoncées, mardi, par Édouard Philippe pour « ramener l’apaisement ». Mais certains craignent déjà qu’elles ne soient insuffisantes.
Entretien avec Achille Occhetto, dernier secrétaire du Parti communiste italien et auteur d’un ouvrage récent sur la gauche italienne et européenne. Il livre ses réflexions sur l’avenir de la gauche, de l’Italie et de l’Europe.
Philippe Aghion, économiste mentor du président de la République, propose le rétablissement de l’ISF et un creusement du déficit public pour assurer le consentement des Français aux « réformes structurelles ». Mais la manœuvre pourrait déjà arriver trop tard.
Derrière les « impossibilités » rationnelles et autres « paradoxes » avancés par le gouvernement pour justifier son peu d’écoute des revendications des « gilets jaunes » se cache une vision idéologique de la réalité de l’économie française.
La gauche italienne pèse à peine un cinquième de l’électorat et est fortement divisée. En l’absence d’espace politique, la reconstruction s’annonce pleine d’embûches.
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Gilles Rotillon est décédé le 11 juillet dernier à l’âge de 79 ans. Il était bien connu de nos lecteurs par le blog qu’il rédigeait régulièrement sur Mediapart dans lequel il décryptait avec beaucoup d’acuité l’actualité économique et politique. En vrai marxiste authentique et non dogmatique, Gilles Rotillon pensait la sortie du capitalisme comme la seule voie possible, mais il refusait de tracer un chemin droit que les autres devaient suivre.
L'auteur étasunien Paul Mattick déploie dans son dernier ouvrage traduit en français l'idée que le retour de l'inflation est un symptôme d'une crise plus globale du capitalisme. Une crise de plus en plus complexe et dangereuse.
Henri Sterdyniak a discuté de la garantie d'emploi dans un post récent. Je lui réponds ici sur ce qui concerne mon texte qui accompagne celui de Pavlina Tcherneva.
L'ami et éditeur de Marx est né le 28 novembre à Barmen, aujourd'hui Wuppertal. Sa contribution a toujours été très discutée, mais elle est sans doute plus complexe que celle d'un simple « général » du marxisme.