Journaliste depuis l'an 2000, j'ai rejoint La Tribune en 2002 sur son site web, puis au service marché. Correspondant en Allemagne depuis Francfort entre 2008 et 2011, je suis devenu rédacteur en chef adjoint au service macroéconomie en charge de l'Europe jusqu'en 2017. Arrivé à Mediapart en mai 2017, j'y suis la macroéconomie, en particulier française.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Avec les déclarations de revenus 2017 s’ouvre la mise en place du prélèvement à la source. Un processus complexe, qui ne simplifiera pas toujours la vie des contribuables mais qui va profondément modifier le rapport à l’impôt.
Le président de la République a été interrogé par Edwy Plenel et Jean-Jacques Bourdin durant plus de 2 h 30. Emmanuel Macron a justifié l’intervention en Syrie, concédé des pistes pour calmer les grévistes de la SNCF, évoqué le financement de la prise en charge des personnes âgées et, surtout, essayé de montrer la cohérence de son projet politique. Avec difficulté.> Revoir l'émission en intégralité
« Les riches n’ont pas besoin de président, ils se débrouillent bien tout seuls », a affirmé Emmanuel Macron pour en finir avec son accusation de « président des riches ». Mais en cherchant à se débarrasser de cette étiquette, il trahit une vision du monde encore plus inquiétante.
Malgré des effets d'annonce, Bruno Le Maire reprend a minima les recommandations timides du rapport Senard-Notat. Sa priorité reste la croissance, plutôt que les enjeux sociaux et environnementaux.
Élu sur un programme équilibré entre le libéralisme et le social, le président a oublié ce second pilier pour mener une politique classique de réformes néolibérales.
Emmanuel Macron a répondu vivement à une aide-soignante rouennaise qu’il ne pouvait pas faire plus pour l’hôpital en raison de la dette publique. Un discours édifiant qui exprime surtout des choix économiques clairs et une vraie vision du monde dominée par le marché.
Le gouvernement veut accélérer les ventes aux occupants de logements sociaux. Une politique portée par Margaret Thatcher et David Cameron outre-Manche. Avec des conséquences dramatiques.
La loi Elan définit la vision gouvernementale de la politique du logement. Le rêve d’un « choc d’offre » s’appuie sur une confiance dans l’efficience du marché qui semble déconnectée de la réalité.
Avec la loi pour l’évolution du logement (Elan), le gouvernement lance ce mercredi 4 avril une réforme d’envergure du logement social, véritable big bang qui ouvrira la voie à une plus grande place des mécanismes de marché. Les acteurs traditionnels risquent d’en sortir financièrement affaiblis.
Le président de la République affiche une grande ambition et une grande responsabilité sur l’intelligence artificielle, mais sa politique est celle d’une soumission assumée aux grands groupes privés du secteur. Une vision très risquée.
Au Luxembourg, on aime à dire que l’on a changé. Mais le Grand-Duché reste une destination obligée des structures voulant échapper à l’impôt.
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Gilles Rotillon est décédé le 11 juillet dernier à l’âge de 79 ans. Il était bien connu de nos lecteurs par le blog qu’il rédigeait régulièrement sur Mediapart dans lequel il décryptait avec beaucoup d’acuité l’actualité économique et politique. En vrai marxiste authentique et non dogmatique, Gilles Rotillon pensait la sortie du capitalisme comme la seule voie possible, mais il refusait de tracer un chemin droit que les autres devaient suivre.
L'auteur étasunien Paul Mattick déploie dans son dernier ouvrage traduit en français l'idée que le retour de l'inflation est un symptôme d'une crise plus globale du capitalisme. Une crise de plus en plus complexe et dangereuse.
Henri Sterdyniak a discuté de la garantie d'emploi dans un post récent. Je lui réponds ici sur ce qui concerne mon texte qui accompagne celui de Pavlina Tcherneva.
L'ami et éditeur de Marx est né le 28 novembre à Barmen, aujourd'hui Wuppertal. Sa contribution a toujours été très discutée, mais elle est sans doute plus complexe que celle d'un simple « général » du marxisme.